« Taure » : différence entre les versions
m (Catégorie:Agriculture en angevin) |
(cplt) |
||
Ligne 10 : | Ligne 10 : | ||
En Anjou, également utilisé pour état d'ébriété, synonyme de ''soûlée'', ''tripée'', ''muflée''. | En Anjou, également utilisé pour état d'ébriété, synonyme de ''soûlée'', ''tripée'', ''muflée''. | ||
{{Citation|Aller au marché avec un bodin et s'en revenir avec une taure.}} — revenir saoul (Verrier et Onillon, ''[[Proverbes d'Anjou par A.-J. Verrier et R. Onillon|Expressions]]'') | |||
{{-DicoNotes-}} | {{-DicoNotes-}} | ||
* Voir aussi [[bode]], [[bodin]], [[bique]], [[pé]]. | * Voir aussi [[bode]], [[bodin]], [[bique]], [[pé]]. | ||
* À Rochefort-sur-Loire, génisse ({{mot de Leclerc}}). | * À Rochefort-sur-Loire, génisse ({{mot de Leclerc}}). | ||
* Charles Ménière, ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'', dans ''Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire'', Lachèse et Dolbeau, t. XXXVI, 1881, p. 532 (celui qui a trop bu) | |||
* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2, p. 273 (état d'ébriété) et [[Proverbes d'Anjou par A.-J. Verrier et R. Onillon|513]] | |||
* Dominique Fournier, ''Mots d'galarne: dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui'', Cheminements, 1998, p. 128 (génisse) | |||
* Émile Littré, ''Dictionnaire de la langue française'', 1872-1877 (jeune vache) | * Émile Littré, ''Dictionnaire de la langue française'', 1872-1877 (jeune vache) | ||
* ''Dictionnaire de l'Académie française'', huitième édition, 1932-1935 (jeune vache) | * ''Dictionnaire de l'Académie française'', huitième édition, 1932-1935 (jeune vache) | ||
* Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), ''taure'', 2012 (génisse) | * Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), ''taure'', 2012 (génisse) | ||
{{CC-BY-ND témoignage}} | {{CC-BY-ND témoignage}} |
Version du 23 octobre 2020 à 18:13
En Anjou
- taure
Mot
Nom commun, féminin singulier, au pluriel taures. De thore, génisse (XVIe siècle).
Dans l'Ouest et le Centre, taure pour génisse. Se dit à Rochefort, ex. « j’ons mis mes taures pour la première foès dans la prée ».
En Anjou, également utilisé pour état d'ébriété, synonyme de soûlée, tripée, muflée.
« Aller au marché avec un bodin et s'en revenir avec une taure. » — revenir saoul (Verrier et Onillon, Expressions)
Notes
- Voir aussi bode, bodin, bique, pé.
- À Rochefort-sur-Loire, génisse (source).
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, Lachèse et Dolbeau, t. XXXVI, 1881, p. 532 (celui qui a trop bu)
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 2, p. 273 (état d'ébriété) et 513
- Dominique Fournier, Mots d'galarne: dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui, Cheminements, 1998, p. 128 (génisse)
- Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 (jeune vache)
- Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935 (jeune vache)
- Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), taure, 2012 (génisse)