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== Description == | == Description == | ||
La pierre Bécherelle se trouve à Épiré, entre Bouchemaine et Savennières | La pierre Bécherelle se trouve à Épiré, entre Bouchemaine et Savennières sur la rive droite de la [[Loire]] qu'elle surplombe, en aval de la confluence avec la [[Maine]]<ref name="geoportail">Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Pierre Bécherelle, 49170 Savennières'', août 2014</ref>. Monolithe d'une hauteur d'une quinzaine de mètres, cette roche naturelle se compose d'alternance schisto-gréseuse appartenant à la formation de Frégréac<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Base communale - Commune de Savennières (49329) - La Pierre Bécherelle IPG49_FA053'', 22 octobre 2012</ref>. C'est un grès schisteux du Paléozoïque (Ère Primaire), une roche méta-sédimentaire datant d'environ 450 millions d'années<ref>Le Courrier de l'Ouest (Vincent Boucault), ''Près d'Angers. Un roc sorti du « paléozoïque »'', 25 août 2020 (sur des propos de Fabrice Redois, enseignant-chercheur à Angers et animateur de la Commission régionale du patrimoine géologique)</ref>. | ||
Le site de la confluence Maine-Loire et les coteaux angevins est classé par décret du 23 février 2010. Le classement comprend notamment la commune de Savennières, incluant l'élément patrimonial de la pierre Bécherelle<ref>Décret du 23 février 2010 (art. L 341-1 et suivant du code de l'environnement), classant l'ensemble formé par la confluence Maine-Loire et les coteaux angevins.</ref>. Le site est également pré-sélectionné à l'inventaire national du patrimoine géologique. | Le site de la confluence Maine-Loire et les coteaux angevins est classé par décret du 23 février 2010. Le classement comprend notamment la commune de Savennières, incluant l'élément patrimonial de la pierre Bécherelle<ref>Décret du 23 février 2010 (art. L 341-1 et suivant du code de l'environnement), classant l'ensemble formé par la confluence Maine-Loire et les coteaux angevins.</ref>. Le site est également pré-sélectionné à l'inventaire national du patrimoine géologique. | ||
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Le bloc est menacé une première fois en 1843 par les entrepreneurs des levées de Chalonnes et de Montjean. En 1851, à la construction de la ligne de chemin de fer Angers-Nantes, on entaille le rocher, dont il ne reste plus aujourd'hui qu'une pointe écornée<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', édition révisée en 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, éd. H. Siraudeau, t. 3, p. 166-167</ref>{{,}}<ref>Michel Pecha, ''Une approche des humbles : La notice <small>XLVII</small> du Cartulaire de Saint-Laud'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'', 115-4, 2008, p. 6</ref>{{,}}<ref>Angers Loire Métropole, ''Découvrez la pierre bécherelle'', août 2014</ref>{{,}}<ref>Mairie de Savennières, ''La Pierre Bécherelle'', avril 2016</ref>{{,}}<ref>''L'Anjou historique'', vol. 50 à 53, H. Siraudeau, 1950, p. 41</ref>{{,}}<ref>Théodore Pavie, ''La fauvette bleue, Récits des bords de Loire : La Pierre-Bécherelle'', dans la ''Revue des Deux Mondes'', t. 31, février 1861, p. 698</ref>. | Le bloc est menacé une première fois en 1843 par les entrepreneurs des levées de Chalonnes et de Montjean. En 1851, à la construction de la ligne de chemin de fer Angers-Nantes, on entaille le rocher, dont il ne reste plus aujourd'hui qu'une pointe écornée<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', édition révisée en 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, éd. H. Siraudeau, t. 3, p. 166-167</ref>{{,}}<ref>Michel Pecha, ''Une approche des humbles : La notice <small>XLVII</small> du Cartulaire de Saint-Laud'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'', 115-4, 2008, p. 6</ref>{{,}}<ref>Angers Loire Métropole, ''Découvrez la pierre bécherelle'', août 2014</ref>{{,}}<ref>Mairie de Savennières, ''La Pierre Bécherelle'', avril 2016</ref>{{,}}<ref>''L'Anjou historique'', vol. 50 à 53, H. Siraudeau, 1950, p. 41</ref>{{,}}<ref>Théodore Pavie, ''La fauvette bleue, Récits des bords de Loire : La Pierre-Bécherelle'', dans la ''Revue des Deux Mondes'', t. 31, février 1861, p. 698</ref>. | ||
C'est aujourd'hui un lieu de promenade ainsi qu'un lieu d'entrainement pour les alpinistes. | C'est aujourd'hui un lieu de promenade ainsi qu'un lieu d'entrainement pour les alpinistes<ref>Le Courrier de l'Ouest (Vincent Boucault), ''Près d’Angers. La Pierre Bécherelle, rendez-vous des grimpeurs'', 25 août 2020</ref>. | ||
L'aiguille rocheuse a fait l'objet de nombreuses représentations comme celles des peintres Turner et Mercier, sans compter les cartes postales<ref>Fabienne Joliet, Véronique Beaujouan et Marta Jacob, ''Quelle naturalité du paysage ligérien ?'', dans ''Norois'', n° 192, 2004, p. 85-94</ref>. | L'aiguille rocheuse a fait l'objet de nombreuses représentations comme celles des peintres Turner et Mercier, sans compter les cartes postales<ref>Fabienne Joliet, Véronique Beaujouan et Marta Jacob, ''Quelle naturalité du paysage ligérien ?'', dans ''Norois'', n° 192, 2004, p. 85-94</ref>. |