« Château de Beaufort-en-Vallée (ruines) » : différence entre les versions

Le château et ses abords sont clos de murailles jusqu'au {{XVIs}}. C'est à cette époque qu'il subit les vicissitudes des Guerres de Religion, qui se succèdent de 1562 à 1598. Au début du siècle suivant, la citadelle est encore utilisée, bien qu'en partie délabrée, au moment de la révolte Condé et de celle des huguenots. Au {{XVIIe}}, son démantèlement s'accélère. Le roi de France Louis XIII concède aux habitants une partie des matériaux pour la restauration des remparts et le reste aux frères mineurs récollets. Dès lors, le château est en ruine. Les vestiges sont vendus à la Révolution puis racheté par la commune en 1832<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref name="froissard-1877" />.

Les ruines du château de Beaufort-en-Vallée sont un patrimoine protégé, inscrites aux Monuments historiques par arrêté 27 janvier 1951 (vestiges). Les principales périodes de construction de l'édifice datent des {{XIVe}} et {{XVe}}<ref name="PA00108960">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - ruines du château de Beaufort-en-Vallée (PA00108960)'', 1993-2022</ref>. Les vestiges des remparts et du château rappellent que Beaufort fut la capitale d'un important comté<ref>Thérèse de Cherisey, ''Le guide de l'Anjou'', La Manufacture, 1990, p. 145</ref>. Le [[Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée|musée Joseph-Denais]] y a proposé des animations à l'occasion des Journées nationales de l'archéologie 2016<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Château et archéologie'', 15 juin 2016</ref>. Des conférences ont également été données en 2012, à cette même occasion<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Beaufort-en-Vallée. Jean-Marie Schio, un défenseur acharné du patrimoine bâti'', 13 septembre 2012</ref>.