« Bosselée » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
(cplt) |
||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
Nom commun, féminin singulier. | Nom commun, féminin singulier. | ||
En Anjou, ''bosselée'' pour boisselée, unité de surface de {{unité|0.66|hectare}} en vallée de [[Rochefort-sur-Loire|Rochefort]] et à [[Brissac-Quincé|Brissac]]. Surface ensemençable ([[ensemencés|ensemencer]]) par un boisseau de blé. Cette contenance varie d'un lieu à l'autre. | |||
Exemple : {{citation|Le parc fait une bosselée | Exemple : {{citation|Le parc fait une bosselée et demi, plus le pré derrière qui fait un hectare, ça fait... Ah ben, non, je n’arrive pas à calculer...}} | ||
{{-DicoNotes-}} | {{-DicoNotes-}} | ||
* Voir aussi : [[Corde|corde (unité)]], [[Quartier|quartier (mesure)]], [[coben]], [[cobé]]. | * Voir aussi : [[Corde|corde (unité)]], [[Quartier|quartier (mesure)]], [[coben]], [[cobé]]. | ||
* Se dit à | * Se dit à Rochefort-sur-Loire ({{mot de Leclerc}}). | ||
* Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou (coord. Janine Brouard), ''Les Vignerons en Anjou dans la première moitié du XXe siècle'', Éd. l'Harmattan (Paris), 1990 (bossée, bosselée) | * Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou (coord. Janine Brouard), ''Les Vignerons en Anjou dans la première moitié du XXe siècle'', Éd. l'Harmattan (Paris), 1990 (bossée, bosselée) | ||
* Jean Renard, ''En Anjou, quand 4 liards valaient un sou'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1997, p. 313 (boisselée, prononcée bosselée) | * Jean Renard, ''En Anjou, quand 4 liards valaient un sou'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1997, p. 313 (boisselée, prononcée bosselée) | ||
* Pas de mention dans le ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'' de Verrier et R. Onillon (1908, t. 1), ni dans le ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'' de Ménière (1880). | * Pas de mention dans le ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'' de Verrier et R. Onillon (1908, t. 1), ni dans le ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'' de Ménière (1880). | ||
* Gérard Cherbonnier (dir.), ''Mots et expressions des patois angevins : petit dictionnaire'', Éd. du Petit Pavé (Brissac-Loire-Aubance), 2002 (4{{e}} édition, 1{{re}} en 1997), p. 22 (boisselée, Brissac) | |||
{{CC-BY-ND témoignage}} | {{CC-BY-ND témoignage}} | ||
Dernière version du 19 avril 2024 à 16:20
En patois angevin
- bosselée
Mot
Nom commun, féminin singulier.
En Anjou, bosselée pour boisselée, unité de surface de 0,66 hectare en vallée de Rochefort et à Brissac. Surface ensemençable (ensemencer) par un boisseau de blé. Cette contenance varie d'un lieu à l'autre.
Exemple : « Le parc fait une bosselée et demi, plus le pré derrière qui fait un hectare, ça fait... Ah ben, non, je n’arrive pas à calculer... »
Notes
- Voir aussi : corde (unité), quartier (mesure), coben, cobé.
- Se dit à Rochefort-sur-Loire (source).
- Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou (coord. Janine Brouard), Les Vignerons en Anjou dans la première moitié du XXe siècle, Éd. l'Harmattan (Paris), 1990 (bossée, bosselée)
- Jean Renard, En Anjou, quand 4 liards valaient un sou, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1997, p. 313 (boisselée, prononcée bosselée)
- Pas de mention dans le Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou de Verrier et R. Onillon (1908, t. 1), ni dans le Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes de Ménière (1880).
- Gérard Cherbonnier (dir.), Mots et expressions des patois angevins : petit dictionnaire, Éd. du Petit Pavé (Brissac-Loire-Aubance), 2002 (4e édition, 1re en 1997), p. 22 (boisselée, Brissac)