Coupage
En Anjou
- coupage
Mot
Nom commun, masculin singulier, coupages au pluriel.
En Anjou, coupage (prononcé coupaige) désigne la nourriture verte destinée aux bestiaux (trèfle…), fourrage vert coupé à la faux ou la faucille.
En Maine-et-Loire au XIXe siècle : « Coupages. — On nomme ainsi des plantes fourragères coupées en vert (vesceaux, jarosses, etc.), qui permettent d'attendre la maturité des foins. » (A.-É. Robert et E. Gasté, Usages ruraux)
Utilisation que l'on trouvait aussi en Mayenne au XIXe.
En viticulture, coupage désigne mélanger des vins d'origines différentes.
Notes
- Voir aussi pansion, pansée, métives, voisée.
- Anatole-Édouard Robert et Eugène Gasté, Dictionnaire des usages ruraux et urbains de Maine-et-Loire, E. Barassé imprimeur-libraire (Angers), 1872, p. 81
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, Lachèse et Dolbeau (Angers), t. XXXVI, 1881, p. 305-306
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1er, p. 235
- Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 1, 1873 (coupage, nom donné en Mayenne aux vesces, jarosses, maïs, etc. fauchés en vert)
- Dictionnaire de l'Académie française, Huitième édition, t. 1, 1932 (coupage)