Forêt de Leppo
La forêt de Leppo est un massif forestier angevin qui s'étend sur environ 500 hectares au nord-est du Puiset-Doré. Plus de 1 286 espèces y ont été observées.
La forêt de Leppo (ou de L'Espau, Lespau en 1245) s'étend sur les territoires du Fief-Sauvin, de Saint-Rémy-en-Mauges et du Puiset-Doré[1],[2], à Montrevault-sur-Èvre.
Ce massif forestier de 458 hectares est hétérogène, comportant des secteurs composés de taillis, de futaie et de landes[2]. Cette forêt privée est classée espace naturel sensible (ENS)[3]. Elle compte plus de 1 286 espèces observées dont certaines sont protégées comme le Triton de Blasius et le Flûteau nageant[4].
Un parcours balisé en violet permet des randonnées et la découverte des alentours du village du Puiset-Doré[5]. Des sorties nature sont proposés, comme à l'automne 2015 pour identifier les traces des animaux peuplant la forêt[6] ou au printemps 2007 pour observer la flore[7].
Une voie romaine traversait la forêt, aux abords de laquelle on a retrouvé les traces d'un campement romain[8],[9].
Notes
Sur le même sujet
Références
- ↑ Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), p. 358
- ↑ a et b Forêt de Leppo (ZNIEFF) 520012915, Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) - Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), 19 juillet 2019
- ↑ Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
- ↑ Ouest-France (Augustin Flepp), Cette forêt de Maine-et-Loire, un joyau vert à préserver, 10 juin 2023
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Balade. Promenade gallo-romaine en forêt de Leppo, 30 juillet 2010
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Le Puiset-Doré. A la recherche des traces d'animaux dans la forêt de Leppo, 4 novembre 2015
- ↑ Ouest-France, Randonnée pédestre Les Randonneurs sauvinois organisent mardi 8 mai, une balade de 5 km, observation florale, dans la forêt de Leppo, 5 mai 2007
- ↑ Alexis Champigneulle, Le problème de Ségora, dans Annales de Bretagne, tome 70, numéro 1, 1963, p. 69-104
- ↑ Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 258, 293-294