Pis
En Anjou
- pis
Mot
Adverbe.
En Anjou, pis pour
- plus mauvais, plus mal ;
- puis (café et pis tôpette).
Également, mamelle.
Exemple : « Pou’ l’ jeu d’ boul’, tu tourn’s adret’ pis côr’ adret’. » (D. Fournier, dict.)
S'emploie aussi au Québec au sens de « puis » : « Tu iras au bureau de poste, et pis à l'église. » (Le parler populaire des Canadiens français)
Citation
« Lançons, pour nous servir de but.
Trop loin, sans doute est un abus.
Trop près est pis peut-être.
Poussez-le trois mètres de plus,
On pourrait pisser râsibus
Dessus ! » (Chanson sur la boule de fort, A.-J. Verrier)
Notes
Parler angevin
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2e, p. 121-122 (et p. 378)
- Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 14
- Pour puis, cité par Dominique Fournier dans Mots d'Galarne, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1998, p. 19, 119, 159, 231... Et dans Douleur angevine, du même auteur, Geste Éditions (La Crèche), 2018.
- Pour mamelle, Charles Ménière dans le Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, Lachèse et Dolbeau (Angers), t. XXXVI, 1881, p. 474.
Parler québécois
- Narcisse-Eutrope Dionne, Le Parler populaire des Canadiens français, Laflamme & Proulx (Québec), 1909.