Vantié
En Anjou
- vantié, vantier
Mot
Adverbe. Se prononce « van-quié ».
En Anjou, vantié (ou vantier, vantiers, vanquiers) est utilisé pour
- peut-être (vantié ben, peut-être bien) ;
- volontiers, avec plaisir, de bon gré (vantiers bien) ;
- probablement.
Mot employé dans les patois de Bretagne (pays gallo), du Maine et d'Anjou.
Citation
« Et vantié ben queuque-z-uns d’nos queniaux aux cheveux si ben gueillonnés, s’raient ben en l’cas d’var 2006. » (Verrier et Onillon, Discours)
Rimiau
« C’te blous’ qui vous fait rigoler,
à c’ que m’ont dit des gens calés,
c’est ein habit ben vénérable :
c’est vantié l’ pareil qu’autrefoés
portaient nos anciens, les Gauloés. »
— M. Leclerc, Rimiaux d'Anjou
Notes
- Voir aussi minme, queuquefois, çartain.
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, t. XXXVI, Lachèse et Dolbeau (Angers), 1881, p. 557 (vantiers, vanquiers)
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2e, p. 309 (vantiers) et p. 374 (vantié)
- Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 9 et 10 (def. rimiaux)
- Jacques Levron, dans Le parler populaire en Anjou, d'Augustin Jeanneau et Adolphe Durant, Éditions du Choletais (Angers), 1977, p. 10 (vantié)
- Jacques Levron, Les Grandes Heures de l'Anjou, Éditions Perrin (Paris), 1993, p. 185 (vantié)
- Dominique Fournier, Fleurs de Galarne, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2000, p. 163 (vantié)
- L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1967, p. 123
- Revue historique et archéologique du Maine, Volumes 77 à 78, 1921, p. 266