Provin
En langue française
- provin
Mot
Nom commun, masculin singulier, provins au pluriel. Se prononce\pʁɔ.vɛ̃\ (API). Attesté au XIIIe s. Issu du latin propaginem.
Provin, sarment de vigne que l'on couche en terre, sans le séparer de son cep, afin qu'il s'enracine et donne une nouvelle souche. Rejeton d'un cep de vigne destiné au provignage.
Citation
Au XIXe siècle en Maine-et-Loire : « Provignage (…) : Dès le mois de décembre, on commence à préparer les fosses à provins pour remplacer les ceps manquants ; on leur donne de 25 à 50 centimètres de large sur 1 mètre de long. Lorsque le temps le permet, on couche le cep, destiné à remplir le vide, après en avoir enlevé les racines inutiles. » (Guillory, Culture de la vigne, p. 97)
Notes
- Voir aussi provinage, archet, débourage, etc.
- Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 3, 1873
- Dictionnaire de l'Académie française, Neuvième édition, t. 3 (M-Q), Imprimerie nationale/Fayard, 2011
- CNRS ATILF, Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), 2012
- Pierre-Constant Guillory (aîné), Les vignes rouges et les vins rouges en Maine-et-Loire, Eugène Barassé libraire, 1861, p. 97-98
- Anatole-Édouard Robert et Eugène Gasté, Dictionnaire des usages ruraux et urbains de Maine-et-Loire, E. Barassé imprimeur-libraire, 1872, p. 264
- Eugène Borit, Viticulture de l'Anjou - Arrondissement de Saumur, Milon et fils libr.-edit., 1877, p. 95
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, Lachèse et Dolbeau, t. XXXVI, 1881, p. 485