Émile-François Farge

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Page 82 de l'article sur La peste noire en Anjou 1348-1362.

Né en Maine-et-Loire, Émile-François Farge est un médecin du XIXe siècle. Il est l'auteur de plusieurs publications, notamment de La peste noire en Anjou de 1348 à 1362 et de la Peste et police de la santé à Angers de 1582 à 1584.


Le médecin

Émile-François Farge[1] naît à Angers le 22 mai 1822. Il fait ses études à l'École de médecine d'Angers puis à Paris où il obtient son doctorat. Il est nommé chef de travaux anatomiques à l'École préparatoire de Médecine et de Pharmacie d'Angers et est en même temps chargé des cours d'anatomie et de physiologie. Il est ensuite professeur suppléant à l'École de médecine et professeur d'histoire naturelle à l'École des sciences et lettres, dont il est également le directeur. Il devient par la suite médecin en chef de l'Hôtel-Dieu[2].

Le docteur Farge est aussi l'un des fondateurs de la Croix Rouge angevine en 1870, membre correspondant de l'Académie de médecine, vice-président de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers. Il est également l'auteur de plusieurs publications dont une étude sur la peste noire et d'une autre sur la police de santé à Angers[2]. Il fera l'objet d'un article centré en 1895 dans la Revue de l'Anjou[3].

« S'il est un nom dont la Revue de l'Anjou ait le devoir de conserver le souvenir, c'est, à coup sûr, le nom du Docteur Farge. Ce nom n'est pas seulement celui d'un homme dont les éminentes qualités et la juste réputation qu'il avait su conquérir dans le monde médical ont grandement honoré notre Province ; c'est encore, et surtout, le nom d'un homme que caractérise essentiellement son ardent amour pour sa Ville natale. La prospérité, les intérêts de tout ordre, le maintien et le développement de la bonne renommée de notre vieille cité ont été l'objet de ses plus constantes préoccupations, et il a tenu, on peut le dire, à lui consacrer, pendant près d'un demi-siècle, sous les formes les plus variées, tous les dons de sa riche nature, toutes les énergies de son filial dévouement. »

— P. Bellanger, Revue de l'Anjou[3]

Émile Farge meurt à Angers le 5 février 1895[2].

Bibliographie

Le docteur Émile-François Farge est l'auteur de plusieurs publications comme

  • Du pouls chez l'enfant à l'état physiologique en 1847 (thèse de doctorat) ;
  • Addition à la paléontologie de Maine-et-Loire en 1861 (dans Annales de la Société linnéenne de Maine-et-Loire) ;
  • Un point d'anthropologie : La circonférence horizontale maximum en 1882 (dans Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers).

Il est également l'auteur d'une étude sur la peste noire au XIVe siècle publiée en 1854 dans la Revue de l'Anjou et de Maine-et-Loire, article cité par la suite dans de nombreuses revues, et d'une autre sur la police de santé à Angers au XVIe siècle publiée dans la Revue de l'Anjou et du Maine en 1858.

Notes

Sur le même sujet

• La peste en Anjou aux XIVe, XVIe et XVIIe siècles.
Hôpital d'Angers
Charles Ménière, pharmacien du XIXe siècle.
Nicolas Lerolle, docteur en pharmacie du XXIe siècle.
Pandémie de coronavirus 2020
Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire (1865)
Bulletin de la Société des sciences de Cholet (1883)

Sources et annotations

  1. Farge, Émile-François (1822-1895)
  2. a b et c Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 128-129
  3. a et b Philippe Bellanger, Le docteur Farge, dans Revue de l'Anjou, Nouvelle série, t. 30, Germain et G. Grassin impr.-libr. (Angers), 1895, p. 80-101 (lire)