Busard cendré
On rencontre en Maine-et-Loire le Busard cendré, rapace diurne migrateur. C'est lors de sa nidification qu'il peut être aperçu sur les terres angevines de la région saumuroise.
Fiche descriptive
Nom : Busard cendré (Circus pygargus). Espèce d'oiseau, de rapace diurne migrateur.
Taille : Longueur totale de 43 à 50 centimètres et envergure de 98 à 110 cm.
Poids moyen : Femelle de 300 à 450 grammes et mâle de 225 à 300 g.
Caractéristiques : Le Busard cendré est le plus petit et le plus gracile des quatre busards européens. Comme son nom l'indique, le mâle est d'un gris cendré. Au vol, vu du dessous, on peut distinguer deux bandes noires sous les secondaires alors qu'une seule est visible du dessus. Pour ce qui est des femelles ou des immatures (oiseau qui n'est pas encore capable de se reproduire), le dessous est roux vif.
Chant : Habituellement silencieux. Appel nuptial rapide, sonore et répété « yik-yik ». Tonalités aiguës.
Reproduction : Le nid repose à terre, il est constitué d'herbes et de branchettes. La femelle pond 4 à 5 œufs de couleur blanche ou bien bleuâtre. L'incubation débute souvent dès la ponte du premier œuf et dure en moyenne 27 à 30 jours. Les poussins peuvent voler sur de courtes distances dès 30 jours. Ils demeurent dépendants des parents entre 25 à 30 jours après l'envol.
Alimentation : Le Busard cendré se nourrit essentiellement de petits rongeurs et petits oiseaux terrestres, parfois d'insectes.
Migration : Avant la fin de l'été, il regagne le sahel au sud du Sahara pour y passer l'hiver.
Habitat : Peu commun et localisé, le busard cendré habite des champs de céréales principalement, mais aussi des pâturages, taillis ou abords des rivières. On peut le rencontrer dans le Saumurois.
Menace : L'espèce est en nette régression ces dernières années. Les causes principales de cette régression sont la destruction des nids par les travaux de récolte de céréales, la chasse et la disparition des habitats.
Comment les protéger ? L'essentiel des actions de protection concerne la protection des nichées par des bénévoles de la LPO Anjou dans le Saumurois. Ils repèrent les nids dans les champs de céréales avant les travaux agricoles et en informent les agriculteurs concernés pour éviter que les jeunes passent dans les machines.
Notes
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Sources et annotations
- • LPO Anjou et Conseil général de Maine-et-Loire, juillet 2010