La Coulée-de-Serrant

De Wiki-Anjou
Coulée de Serrant
(produit régional)
Type Vins
Ingrédient(s) Chenin blanc
Notes Appellation Coulée de Serrant
Peoduit angevin.
Loisirs et culture
Côté cuisine
AOC du département
Aide à la rédaction.

Il existe plusieurs vignobles dans le Maine-et-Loire, dont celui de la Coulée-de-Serrant, situé aux abords de l'agglomération d'Angers. Cette zone viticole angevine se trouve à Épiré, en Maine-et-Loire sur la commune de Savennières.


Lieu-dit Coulé-de-Serrant

Le lieu-dit de La Coulée-de-Serrant se trouve non loin du village d'Épiré, près de la Roche-aux-Moines[1].

Patrimoine architectural[2] : le manoir dit logis de la Coulée de Serrant (inscrit MH), des XVe, XVIe et XIXe siècles.

AOC Coulée-de-Serrant

La dénomination « Coulée de Serrant » est très ancienne. L'appellation d'origine contrôlée Coulée-de-Serrant concerne un vin blanc sec, demi-sec et exceptionnellement moelleux, dont ses caractéristiques sont d'être un vin riche, fin, élégant et harmonieux en bouche.

Son aire géographique ne concerne qu'une zone réduite de la commune de Savennières, dont l'encépagement n'est constitué que de chenin blanc (ou pineau de la Loire). Les vendanges sont ramassées à la main de manière à sélectionner la matière première[3]. Le vignoble de la Coulée-de-Serrant constite à lui seul une appellation contrôlée de 7 hectares seulement[4].

Indicateur de M.-et-L. (1864)

Coulée-de-Serrant dans l'Indicateur de Maine et Loire de 1864[1] :

« Viticulture (Savennières).

Nous terminons ce que nous avons à dire sur la commune de Savennières, par la citation des vins blancs exquis, que produisent plusieurs crus justement renommés, et à la tête desquels l'on a toujours placé les vins fins, délicats, que fournit la Coulée-de-Serrant, clos exceptionnel, entouré de murs blancs, qui reflètent les rayons solaires au profit des cépages.

Ce clos, qui est situé près de la Roche-aux-Moines, non loin du village d'Epiré, sur le versant méridional d'une colline dont il atteint la base, doit sans doute à son exposition une partie des excellentes qualités qu'il possède, mais encore à la nature de son sous-sol, composé d'une roche particulière (une phtanite noire ou quartz lidien), dont les débris surgissent pour en couvrir la surface.

Cette position, et dans des conditions géologiques de même nature, se retrouvant dans d'autres crus, il en résulte que les vignes ainsi complantées et favorisées de tous ces avantages, donnent, dans certaines années, des produits en quelque sorte analogues à ceux que fournit la Coulée-de-Serrant. Ainsi la majeure partie des crus d'Epiré et de la Roche-aux-Moines, participant, à quelques nuances près, des excellentes qualités que nous venons de citer en parlant des vins si remarquables du clos exceptionnel, doivent être mis sur une ligne, sinon parallèle, du moins on ne peut plus rapprochée. »

Célestin Port (1874)

Coulée-de-Serrant dans le dictionnaire Célestin Port de 1874[5] :

« Coulée-de-Serrant (la), f., avec célèbre vignoble, cne de Savennières. — Le lieu, terre et seigneurie de la C. 1575 (E 4253). — La maison et appartenances de la Coullée près la place du vieux château de la Roche de Serrant, paroisse d’Epiré 1742 (Aveu de Serrant). — Anc. fief avec manoir vendu le 26 mars 1562 (n. s.) à Jean Ledevin de Villettes par le sieur de Serrant qui le racheta le 23 juin 1575. — Une vigne y fut plantée vers la fin du XVIIIe s. par Théobald Walsh de Serrant en plant de Verdelho de Madère, qui a du reste pris aujourd’hui à peu près tous les caractères du Pineau du pays. Les vins blancs obtenus ont la réputation incontestée d’être les premiers vins blancs d’Anjou pour leur finesse et leur délicatesse. — Le clos, à triple étage, entouré de murs blancs, couvre la pente d’un coteau tourné vers S. et S.-O., dont le sous-sol est formé d’un schiste métamorphique, mélange de talc vert, d’oxyde de fer et de mica séricite. — Au sommet du vallon vers N., le vieux logis noble (XV-XVIe s.) existe encore, grand corps carré, formant porche voûté avec petite baie en accolade à peine aiguisée, haute fenêtre et pignon bordé de choux rampants.

Soc. Acad. d’Angers, t. XVIII. — Planchemault, Not. sur la Culture de la Vigne, p. 15. — Millet, Indicat. de M.-et-L., t.I, p.418. »

Vins d'Anjou (1925)

Coulée de Serrant dans L'Anjou ses vignes et ses vins de Paul Maisonneuve en 1925[6] :

« La Coulée de Serrant

« C'est au cœur des hivers du soleil qui flamboie. » Maurice Couallier.

Son origine. — A quelle date peut-on faire remonter la création de ce clos célèbre entre tous en Anjou ?

Il n'est pas facile de l'établir.

Son histoire se confond avec celle de la Roche-aux-Moines, ce monticule qui, d'après Célestin Port (1) aurait été donné, en 1063, aux moines de l'Abbaye de Saint-Nicolas d'Angers par le chevalier breton Buhard. Mais ce fidèle compagnon de Geoffroy Martel, comte d'Anjou, n'a pu leur donner ce qui ne lui appartenait pas, tout ce qu'il possédait consistant en deux îles de la Loire (2). Il doit y avoir là une erreur du savant archiviste de Maine-et-Loire.

C'est en 1285 que l'on voit pour la première fois apparaître, dans une charte le nom de Roche des Moines ou Roche aux Moines (Rocha Monachorum) (3).

(1) Dictionnaire historique, etc. de Maine-et-Loire, t. III, Roche-aux-Moines.
(2) Archives départementales. Série H, n° 398. Donavi... quodeumque habebam in Ligeri, Duas scilicet insulas, etc. L'une de ces îles est précisément celle qui en souvenir du chevalier breton a conservé son nom, un peu altéré, Béhuard.
(3) A propos de la vente d'un manoir situé sur le fief de Saint-Nicolas.

La Roche aux Moines n'était d'abord qu'un gros rocher, sur lequel fut élevé, un peu contre la volonté des moines, par les ordres du sénéchal Guillaume Desroches, au commencement du XIVe siècle (1310), un château-fort, qui, dans la suite, soutint victorieusement plusieurs sièges. Le duc Louis II d'Anjou l'ayant acquise de Guillaume de Craon, héritier de Guillaume Desroches, la Roche-aux-Moines devint la Roche-au-Duc (1370). Devenue la propriété de Pontus de Brie, elle porta désormais, de par la volonté de Louis XI (1481), qui voulut par là reconnaître les services que ce seigneur lui avait rendus, le nom de Roche de Serrant, Pontus de Brie étant en même temps seigneur de Serrant.

Du château, il ne reste plus que quelques ruines, mais c'est dans leur voisinage que se voit le coteau, à la pente heureuse, qui porte le nom célèbre de Coulée de Serrant.

Nous ne possédons aucun document qui nous renseigne exactement sur l'époque à laquelle ce coteau fut, pour la première fois, planté en vigne. Le duc Louis de la Trémoille, légataire du comte Walsh de Serrant, vers 1890, racontait qu'un de ses aïeux, Louis II, duc d'Anjou, gouverneur de Bourgogne, vers la fin du XIVe siècle, et seigneur de Rochefort et de la Possonnière, aurait apporté de Bourgogne à la Roche-au-Duc un « plant de Beaune ».

J'ai trouvé, en effet, dans les Archives de Serrant, diverses notes relatives à la plantation du « clos de la Bourgoigne », désignation qui est une allusion évidente au fait qui vient d'être signalé, la parcelle où le plant de Beaune avait été planté ayant reçu un nom qui en rappelait l'origine.

Un autre document établit que, vers la fin du XVe siècle, les « moines étagers », comme on les appelait, se plaignent qu'un orage ait arraché des ceps dans la Coulée (1).

(1) Archives départementales. Fonds Toussaint Grille.

En 1793, il n'était plus question, bien entendu, de la Roche-aux-Moines ou de Roche au Duc, mais le clos était désigné sous le nom très caractéristique de Roche vineuse.

De tout ceci on peut conclure que, de très bonne heure, le coteau fut planté en vigne et que, très probablement, sous l'active impulsion des moines de Saint-Nicolas, dès le XIIe siècle, la Coulée de Serrant étalait ses pampres au soleil. Les rudes hivers de 1776 et de 1789 lui ont été funestes ; un très grand nombre de pieds de vigne furent gelés.

La légende du Verdelho de Madère. — Une autre question très controversée de l'histoire de la Coulée, c'est de savoir si, à un moment donné, au lieu d'être plantée en pineau de la Loire, comme les vignes voisines, elle n'avait pas reçu un encépagement différent.

Une légende veut, en effet, que, vers la fin du XVIIIe siècle, la Coulée ait été plantée par Théobald Walsh de Serrant en Verdelho de Madère.

En réalité, d'après les renseignements que j'ai pu recueillir, le comte de Serrant rapporta d'un voyage qu'il fit à Madère quelques plants de Verdelho, qui furent cultivés non pas en pleine vigne, mais en espalier, contre un mur du clos. Et lorsqu'un propriétaire voisin, M. Guilbaut, désira faire dans son clos de la « Goutte d'Or » (1) une petite plantation de Verdelho de Madère, ce fut seulement sur les quelques pieds cultivés en espalier, que M. Suaudeau, régisseur du domaine, recueillit les boutures nécessaires.

(1) Le nom de ce clos réputé a une jolie origine. Dans l'un de ses voyages en Anjou, Louis XI ayant goûté du vin provenant du clos en question et admirant dans son verre sa superbe couleur ambrée : « C'est une goutte d'or, » dit-il. On a conservé ce nom, tombé de la bouche royale, au clos qui produisait un si joli vin.

Le fils de mon très distingué prédécesseur à la direction de la Station viticole de Saumur, M. Deperrière, se rappelle que lorsqu'il était tout jeune homme, son père l'avait mené à la Coulée de Serrant et lui avait montré, au bas du grand clos, un tout petit carré planté en Verdelho de Madère, peut-être une soixantaine de pieds. En outre, disséminés çà et là dans le clos quelques pieds de ce cépage, soit environ un pour cent, évidemment employés à remplacer les pieds morts.

En réalité, l'ensemble, de la Coulée de Serrant a toujours été planté en Pineau de la Loire, et c'est ce qui explique cette phrase, tout au moins singulière, de Célestin Port, lequel au sujet du Verdelho de Madère « a du reste, dit-il, pris aujourd'hui à peu près tous les caractères du Pineau du pays » (1). Cette transformation du plant de Madère en plant d'Anjou ne sera pas sans étonner les viticulteurs.

Etendue, orientation et produit de la Coulée. — L'ensemble de la Coulée comprend sept hectares : le Grand Clos (quatre hectares), les Plantes et le Clos du Château (trois hectares). Le sol en est schisteux avec des veines de cailloux de grès très durs (phtanites) et de roches granitiques.

La principale partie du vignoble, la Coulée proprement dite, admirablement orientée, offre une courbe horizontale qui, du midi, tourne au couchant. En face d'elle, séparée par un vallon, se voit la « Roche aux Moines » actuelle, dont la partie orientale lui renvoie les rayons du soleil levant.

Sous la direction des Walsh de Serrant, la vigne ne rapportait que très peu, soit en moyenne une quinzaine de pièces par an ; c'est le chiffre, entre autres, de la récolte de l'année 1753.

(1) Dict. historique de Maine-et-Loire. Article Coulée de Serrant.

Il était alors de tradition que la vigne devait se suffire à elle-même et que nul besoin n'était d'apporter à la terre des aliments en proportion de ce qu'elle lui empruntait annuellement pour sa nourriture, et, qu'au surplus, graisser une vigne, c'est diminuer la qualité de son produit.

Aussi, la famille de Serrant avait-elle signé un contrat en vertu duquel elle cédait pour une période de neuf ans, qui fut prolongée de neuf autres années, soit de 1850 à 1867, à la maison Frémy, de Chalonnes, la totalité de la récolte, d'après un prix uniforme et forfaitaire, ne se réservant pour elle-même « qu'une barrique » par an, le concessionnaire prenant l'engagement de cultiver la vigne et de lui faire donner les façons voulues, mais en « s'interdisant de la graisser ».

La vendange s'y faisait toujours tardivement, vers la fin d'octobre ; on attendait que les raisins, généralement très petits, fussent en partie desséchés, à moitié cuits par le soleil. On obtenait ainsi un vin d'une qualité rare, à laquelle contribuaient un sous-sol schisteux, qui emmagasinait volontiers la chaleur, et une magnifique exposition méridionale.

A partir de 1867, le marché avec la maison Frémy étant arrivé à son terme, le vin de la Coulée fut mis directement à la disposition des amateurs, propriétaires, marchands, maîtres d'hôtel, cafetiers. On vendait par pièces ou par demi-pièces, et le tout était facilement enlevé par les gens du voisinage ; quelquefois, les acheteurs venaient des départements limitrophes.

Ce vin jouissait d'une grande réputation. Au bout de cinq à six ans de bouteille, il possédait tout son mérite ; à une magnifique couleur ambrée, à un parfum exquis s'ajoutait un goût où l'on retrouvait, avec celui du raisin bien mûr, une chair, une ampleur, qui laissaient au palais un souvenir inoubliable.

Et c'était, en outre, un vin de longue garde. Au bout de quarante-cinq années, il avait encore toute sa valeur. La Coulée de Serrant était le joyau de nos vins blancs, c'était, peut-on dire, le Château-Yquem de l'Anjou.

En 1887, la Coulée fournit près de quarante pièces. Il est vrai que, depuis quelques années, le contrat passé avec la maison Frémy ayant cessé de courir, les propriétaires revenant à une plus exacte notion des exigences de la vigne, firent d'assez copieuses fumures sur une surface importance du Grand Clos.

Le phylloxéra et la reconstitution. — Mais, déjà, le phylloxéra était dans la place, et le vin de cette année 1887 ne donna pas en bouteilles ce qu'il promettait en moût.

De 1889 à 1891, on essaya de sauver la vigne par des traitements au sulfocarbonate de potassium ; ce fut sans succès.

En 1892 et 1893, la récolte fut nulle.

En 1894, on commença la reconstitution en plant greffé sur Rupestris, par le « Clos de Vire-bouteille » depuis longtemps en friche.

C'est alors que le duc de la Trémoïlle, nouveau propriétaire de Serrant, se décida à se défaire de la Coulée et la vendit à MM. Colin, d'Angers et Rousseau-Colin, de Saint-Florent-le-Vieil, qui le plantèrent en Chenin blanc greffé sur Rupestris. A la mort de M. Colin, M. Laurent Bougère, député de Maine-et-Loire, se rendit acquéreur du célèbre clos. Il lui fit donner des soins éclairés et procéda à une remise en état qui est actuellement poursuivie avec activité.

Il n'est que juste d'affirmer que, depuis sa reconstitution, la Coulée de Serrant a retrouvé en grande partie son mérite passé et redevient digne de son antique réputation.

Les prix de vente. — Comme toute autre denrée, le prix de vente de la Coulée de Serrant a beaucoup varié.

Les Archives du Château de Serrant (1) nous apprennent qu'en 1753, la vente de quatorze barriques, sur les quinze qui avaient été récoltées, se monte à 525 francs, soit 37 fr. 50 la barrique. Aujourd'hui on n'aurait pas une barrique pour le prix total des quatorze de 1753.

On peut s'étonner d'un aussi bas prix pour un vin d'une telle qualité.

Il est vrai qu'à cette époque la journée de vigneron se payait 10 sous, une journée de cheval 16 sous, qu'une potée de beurre pesant 20 livres, se vendait, pot et beurre 4 francs, et enfin que le prix d'un porc était de 33 francs.

Les acheteurs étaient des avocats d'Angers, des chanoines de la cathédrale, des curés de la ville et quelques négociants.

(1) Je remercie M. l'archiviste Samaran de me les avoir confiées.

Mais, quelques années plus tard, le prix avait monté, comme en témoigne cette curieuse et touchante lettre du 6 novembre 1785 adressée par le curé de Feneu au comte de Serrant.

« Monsieur, Celui qui fait les affaires de Mesdames de Vernes et de Caquerai est allé à Serrant et a goûté votre vin de la Coulée, qu'il a trouvé excellent.

Votre intendant lui a dit que vous en aviez fixé le prix à 100 francs la barrique ; je n'ai pas le moyen d'y mettre ce prix ; j'engagerais ma conscience et je ferais tort aux pauvres de ma paroisse en buvant du vin si cher. Il faut en pareil cas se borner au vin ordinaire. Quand j'ai eu l'honneur de vous en parler à la Thibaudière, je ne croyais pas que le vin de la Coulée put passer 60 francs la busse, c'est-à-dire le double des autres bons vins ; et j'aurais partagé avec mes voisins ; mais je suis forcé à n'y plus penser.

J'ai l'honneur d'être, avec un profond respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. »

Signé : H. Peton, Curé de Feneu.

Je crois bien qu'on a fait en faveur du curé une diminution sur le prix de 100 francs, car en marge de cette lettre je vois une annotation d'une autre encre et d'une autre main : « 80 francs au moins ».

Cette concession a-t-elle décidé le bon curé de Feneu ? les archives de Serrant ne le disent pas.

De cette lettre, il résulte donc qu'à cette époque les « bons vins d'Anjou » se vendaient 30 francs la barrique ; que le vin de la Coulée avait une réputation telle qu'il se vendait le double des autres ; que 100 francs était à cette époque une bien grosse somme, et que le curé de Feneu était un excellent curé, qui ne voulait pas détourner de ce qu'il regardait comme le patrimoine des pauvres de quoi satisfaire son goût personnel.

Plus heureux que son collègue de Feneu, le curé d'Epiré, sur la paroisse duquel se trouvait la Coulée, avait droit à la « dixme » de la récolte, soit dix pintes par quartier de vigne ; et comme l'ensemble était de six quartiers, cela lui faisait gratis pro Deo, soixante pintes du meilleur vin d'Anjou !

Après la note pathétique, la note gaie, pour finir.

On dit que l'impératrice Joséphine raffolait du vin de la Coulée de Serrant, et contribua pour une large part à sa réputation, témoin ce couplet du temps, qui pour n'être pas d'une haute poésie, n'en constitue pas moins un petit document historique amusant :

Quand Madame Joséphine
A l'humeur un peu chagrine,
Elle boit un petit coup.
C'est son goût
Après tout !
Alors le chagrin passe
Et la gaîté le remplace
Grâce au joli vin d'Anjou ! (1)
(1) Emprunté au Gastronome angevin (Petit Courrier d'Angers), 28 décembre 1922. »
Illustration de la page 113 de l'ouvrage de Paul Maisonneuve (1925).

Notes

Sur le même sujet

Coulée (mot)
Vins du Layon
Vins d'Anjou
Fête des vins d'Anjou

Sources et annotations

  1. a et b Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, Indicateur de Maine et Loire, tome premier, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 418
  2. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Savennières, La Roche aux Moines), juin 2024
  3. Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), Coulée de Serrant AOC - AOP, 9 avril 2024
  4. Le Courrier de l'Ouest, Maine-et-Loire. Viticulture : la Coulée de Serrant claque la porte d'Interloire, 10 février 2015
  5. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A à C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, p. 771-772
  6. Paul Maisonneuve, L'Anjou, ses vignes et ses vins, Impr. du commerce (Angers), 1925, p. 111-116 (chapitre XI)