Béhuard

De Wiki-Anjou
Béhuard
Blason.
Département Maine-et-Loire
Territoire Région d'Angers
Arrondissement arr. d'Angers
Canton cant. d'Angers-3
Intercommunalité cu Angers Loire Métropole
Code Insee, postal 49028, 49170
Habitants Les Béhuardais(es)
Données locales altitudes, coordonnées, populations, superficies
Site web Site officiel
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Béhuard est une commune ligérienne de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), entre Savennières et Rochefort-sur-Loire, et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial. C'est la seule commune à être une île sur la Loire.


Situation administrative

La commune angevine de Béhuard est membre de la communauté urbain d'Angers-Loire-Métropole, et se trouve sans le canton d'Angers-3 (Savennières en 1793, Saint-Georges en 1801[1]) et l'arrondissement d'Angers[2].

Son code commune (Insee) est 49028 et son code postal est 49170. Ses habitants se nomment (gentilé) les Béhuardais et les Béhuardaises. Sa population est de 110 habitants en 1999, 124 en 2012 et 126 en 2020[3]. La commune de Béhuard appartient à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers[2].

La mairie de Béhuard se trouve 9 rue du Chevalier-Buhard (tél. 02 41 72 84 11, courriel behuard).

Histoire et patrimoine

Les terres de Béhuard, des îles non ncore réunies, sont données en fief au XIe siècle à un chevalier du nom de Buhard, qui donnera son nom à l'île (formes anciennes du nom). C'est un lieu de pèlerinage des bateliers. Au XVe siècle, Louis XI, neveu de René d'Anjou, ordonne de construire sur le rocher un sanctuaire, qui devient un lieu de pèlerinage dédié à la Vierge. Au fil des siècles le peuplement se développe autour de l'église[4],[5].

Éléments du patrimoine[6] :

  • Église Notre-Dame (classée MH) du XVe siècle ;
  • Deux maisons (classées MH) du XVe et du XVIIIe siècle, à proximité de l'église ;
  • Le calvaire, construit après la Première Guerre mondiale comme monument du souvenir et comprenant trois chapelles.

Site patrimonial remarquable[7].

Ce territoire se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[8].

Espace et territoire

La commune rurale de Béhuard est une île sur la Loire ; la seule commune ligérienne à être entièrement circonscrite dans une île inondable de ce fleuve[9]. Le village est ceinturé par deux bras de la Loire. Le bras principal (ou bras des Lombardières) délimite sa partie nord et est, et le bras de la Guillemette sa partie ouest. La Guillemette est à ce niveau le bras nord qui sépare Béhuard de Savennières, tandis qu'au sud le bras des Lombardières sépare Béhuard de Rochefort[10].

Elle s'étend sur 2,21 km2 (221 hectares) et son altitude varie de 12 à 16 mètres[11]. Son territoire se situe l'unité paysagère de la Loire des promontoires[12], et dans la zone Natura 2000 de la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, zone de 90 kilomètres le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire[13].

Béhuard occupant une île de la Loire, l'une de ses particularités est que tout le village, ou presque, est inondable. Les Béhuardais doivent alors s'accommoder des caprices du fleuve, comme en 1910 où l'eau monte jusqu'à 6 mètres 78 dans les rues du village, comme en témoigne le niveau d'eau installé à côté de l'église[14]. Seule l'église est protégée de la montée des eaux. Construit sur un rocher volcanique, le sanctuaire Notre-Dame domine le village et servait autrefois de refuge pendant les inondations.

L'un des circuits de La Loire à vélo passe par la commune.

Randonnées à vélo en Maine-et-Loire

La Possonnière  
La Loire à vélo
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Localités aux alentours : Savennières (1,2 km), Rochefort-sur-Loire (2,8 km), Denée (2,8 km), La Possonnière (3,1 km), Saint-Jean-de-la-Croix (4,9 km), Bouchemaine (5,4 km), Saint-Aubin-de-Luigné (5,9 km), Mûrs-Erigné (6,9 km), Saint-Martin-du-Fouilloux (7,4 km) et Mozé-sur-Louet (7,4 km)[15].


On dit Béhuard ou Beuhard ?

Célestin Port (1874)

Béhuard dans le dictionnaire Célestin Port de 1874[16] :

« Béhuard, canton de Saint-Georges-sur-Loire (13 kil.), arrond. d’Angers (16kil.). — Buhardus 1063 circa (Epît. St-Nicol. p. 20) : c’est le nom d’un chevalier breton, qu’a conservé mieux encore la prononciation populaire : Buhard, — Rupes Buhuardi 1070 circa (D. Houss., n° 989). Rochia Buhuiardi 1110-1165 (Epît. St-Nic, p. 95). — Notre-Dame de Béhuard 1478 (CC 5).

La commune occupe deux îles de Loire, dont la plus grande et la seule qui soit habitée mesure un peu plus de 4 kil. de longueur, coupée de jolis vallons, boires autrefois de la Loire qui y formait deux ou trois petits îlots aujourd’hui réunis, et renommée entre toutes par ses sentiers verdoyants et sa situation charmante au-dessous du confluent de la Maine, entre les coteaux de Rochefort (3 kil.) et de Savennières (600 mèt.), vis-à-vis la station des Forges (200 mèt.). Deux bacs communiquent avec l’une ou l’autre rive de la Loire, où fait escale à portée le bateau à vapeur d’Angers à Nantes.

En dépendent les hameaux du Merdreau (1 kil.), du Haut-Griveau (1,500 mèt.), du Bas-Griveau (2 kil.), du Bois (300 mèt.) et la ferme de la Maison-Neuve.

Superficie : 221 hectares ; ni vignes ni bois ; lins, froments, surtout des chanvres.

Population. 62 feux, 315 hab. en 1720. — feux, 230 communiants en 1737. — 72 feux en 1741, 180 communiants. — En l’an XIII, 312 hab.— En 1820, 270 hab. — En 1831, 280 hab. — En 1841, 257 hab. — En 1850, 239 hab. — En 1861, 235 hab. — En 1866, 237 hab. dont 166 au bourg (70 maisons, 76 ménages).

Bureau de poste de St-Georges-sur-Loire et perception de Savennières.

Mairie et École construite en 1860-1864 par l’architecte Richou.

L’Église, conservée comme oratoire par le décret du 9 avril 1791, a été érigée en succursale par ordonnance du 19 avril 1826. Elle est dédiée à Notre-Dame. C’est un petit temple rustique (7 mèt. sur 3 mèt. 50, plus une chapelle latérale de 5 mèt.), situé sur un pic de quartz siliceux de 7 à 8 mèt. d’élévation, qu’entourent des bas chemins. Le plan primitif de l’œuvre comprenait une simple nef, accrue d’un chœur superposé à rentrée, et fut a grandi presque au courant des travaux par l’adjonction d’une chapelle en retour d’équerre. L’accès à lieu par deux escaliers de pierre dont le plus haut, de cinq paliers, se dédouble à mi-hauteur pour gagner extérieurement le chœur on la plate-forme du rocher sur lequel existait une antique construction. — Au bas, à droite, encadrant d’une manière charmante et la montée et la vue de l’édifice, s’avance un logis à pignon du XVIe s., avec deux fenêtres géminées à meneaux, le chanfrein orné d’une cordelière, à gauche une petite niche avec dais architectural, cul de lampe (fin du XVIe s.) et Vierge du XVIIe s. Le reste de la maison est moderne et porte la date : 1698. — En haut de l’escalier, un bénitier creuse sa place dans le roc. La porte en face, à double arceau en retrait d’ogive, est surmontée d’une fausse fenêtre à double arcade trilobée, qu’enserre un fer à cheval ; au-dessus, une rose à trois meneaux de dessins flamboyants ; au sommet du pignon, l’écu de France. — Dès l’entrée, à gauche, sous le lambris de la voûte surbaissée, se présentent des fonts baptismaux du XVe s., à pied octogonal, avec piscine en contre-fort, couvercle en bois et serrure à vertevelle. — Le chœur au-dessus, communiquant avec la nef par un escalier de bois, garde de curieuses stalles à miséricordes finement sculptées (deux chiens se disputant un os, un paysan endormi, un autre couché, une tête de femme, un chapeau rond, un fou avec son chaperon à grelot). Dans la petite fenêtre, un vitrail brisé porte le monogramme du Christ. — Vis-à-vis, un tableau votif, découpé dans une toile plus grande, est le portrait de Louise et de Renée d’Appellevoisin (XVIIe s.) — Des combles de bois forment la voûte en carène de navire, avec entraits et poinçons apparents dans le goût du XVe s. Au fond de la nef s’élève l’autel de la Vierge ; à côté une curieuse statue du XVe s., comme le reste de l’œuvre, et non du XIIe s., comme le prétend la tradition ; elle tient dans la main un sceptre fleurdelisé. La fenêtre à double meneau, chargé de triples enroulements flamboyants est remplie par un vitrail votif (XVIe s.) ; dans le panneau central figure une Crucifixion, au-dessus d’un écusson de gueules à fleurs de lys d’argent avec une croix de même ; dans les panneaux de droite et de gauche un seigneur et sa dame à genoux, assistés de leurs patrons, Ste Catherine et St Jean ; sur leur tête, double écusson de gueule à la croix d’argent tréflée d’hermine, parti, dans celui de la dame, de gueules à une fasce ondée d*argent au lion rampant d’azur couronné d’or, chargé sur les pattes de devant d’une fleur de lys d’or ; les mômes armes se retrouvent deux fois dans chacun des trois lobes qui remplissent le sommet. Le vitrail de la seconde nef est une œuvre refaite en partie, comme il serait facile de le reconnaître sans la date et le nom de l’ouvrier inscrits au panneau central : Thierry, St Georges, 1837. On y voit agenouillés devant la Vierge et le Christ, Louis XI et Charles VIII, un moine, un chanoine. Une autre petite fenêtre vers N.-O. conserve aussi un St Nicolas du XVes. Cette seconde pièce n’offre d’ailleurs de remarquable que des chaînes de prisonniers rachetés d’Alger, un tronc antique formé d’un souche de chêne écorcée, avec de lourds ferrements, une longue inscription sur pierre, du XVe s., relatant les dispositions prises après la mort de Louis XI pour le service de la chapelle, enfin un singulier et très curieux portrait de Louis XI, donné par Charles VIII : le roi est représenté de profil, nez long, bouche souriante et pincée, œil vif, avec une robe jaune, pourpoint gris et calotte grise recouverte d’un chapeau noir à basse forme. On y conservait jusqu’en 1674 la figure en cire du même prince, avec celles de la reine, sa femme, et d’un Saint-Offange, toutes trois de grandeur naturelle. — Signalons encore à la gauche de l’autel, un tableau de St Bernard présentant à la Vierge sa famille religieuse (XVIIe s.) ; — un jet de lait part du sein de la Vierge et se dirige vers les lèvres de l’illustre docteur, en s’élargissant en banderolle blanche sur laquelle est écrit : Mémento congregationis nosiræ ; — une Assomption, donnée par Jeanne Réthoré, veuve Giffard, 1746, une Ste Geneviève de Mercier, et dans la nef, deux statues de saints. — Des vues anciennes de l’édifice ont été données dans la Vendée du baron de Wismes, l’Anjou et ses monuments de M. Godard, la Loire historique de Touchard-Lafosse, prises toutes en face de l’entrée. La plus pittoresque peut-être est celle qui se découvre du jardin de la cure.

Une cime d’environ 9 pieds de rocher perçait autrefois le sol et donnait à l’intérieur de l’église un aspect original qui lui a été enlevé en 1852. On a lancé en 1866 le prospectus d’une restauration complète, dont les visées n’ont pas abouti. 11 est pourtant question de dégager cette année (1872) l’église.

La sacristie, qui attient à la gauche du grand autel, forme une petite pièce carrée, voûtée en berceau de pierre doublé de trois arcs parallèles d’ogive en saillie. Dans un angle apparaît un chapiteau fleuronné, ancien support d’une statue. D’après un inventaire de 1527 elle possédait alors, comme reliques, une motte de champ acheté avec les 30 deniers dont fut vendu le Christ, des ossements d’une des Onze mille vierges et plusieurs statuas d’argent. Elle conserve encore deux Paix, dont une remarquable avec Pieta du XVIIe s. ; — un calice d’argent doré, à pied octogonal évasé avec bourrelet fleuronné et cabochons fleurdelisés (XVe s.) ; la patène niellée porte une main bénissant, l’avant-bras chargé d’un manipule, dans une couronne de quinte-feuilles (XVe s.) ; — une statuette de Vierge, d’argent repoussé, à double base hexagonale rectangulaire superposée en cuivre doré, le front ceint d’une haute couronne à feuillages dorés terminés par des perles, les cheveux épars sur les épaules, la tète mal assise et sans grâce, mais le corps remarquablement drapé ; l’Enfant vulgaire et les jambes bizarrement entre-croisées ; œuvre curieuse mais tout au plus du XVIe s. ; — deux encensoirs en cuivre ornés de grillages dans la forme des fenêtres de la fin du XVe s., avec coupole et lanternon ; un bénitier portatif en bronze (XVe s.) ; — une belle croix processionnelle en argent doré, à nœuf fleuronnés et cabochons fleurdelisés (XVIIe s.) ; — enfin une admirable chape, dont les deux orfrais représentent en six médaillons la légende de St-Jean. Au centre, sur le chaperon, la scène splendide de la décollation. L’agrafe est écussonnée de gueules et d’or, peut-être losangée à trois traits, et surmontée d’une crosse abbatiale.

Buhard, à qui l’île doit son nom, était un chevalier breton, qui ayant servi le comte d’Anjou, Geoffroy-Martel, reçut de lui en fief deux îles de Loire, dont la réunion a formé celle d’aujourd’hui. Dans la première, sur le roc, il avait son manoir et sa chapelle, desservie à demeure par un moine de St-Nicolas d’Angers, dans la seconde, ses troupeaux. À la mort de Geoffroy-Martel, son bienfaiteur, il donna ses îles en propriété à l’abbaye St-Nicolas qui peu à peu et vite acquit les divers bras voisins de la Loire, reliés depuis en partie au continent par la jetée du chemin de fer. Elle s’empressa d’y élever une écluse, des moulins et une seconde chapelle dont l’emplacement même est ignoré. La célébrité de Notre-Dame ne date que de Louis XI, qui plus tard, lorsqu’il lui importait tort de faire ses dévotions en Anjou, se souvint s’être recommandé d’elle, vingt ans auparavant, en 1442, un jour qu’il était sur le point de se noyer au passage de la Charente. Il y vint en pèlerinage sans doute dès 1462 à son passage à Angers et certainement en 1470 et y offrit force « cierges d’or et d’argent. » Il y revint en 1472 et y séjourna quinze jours chez le chapelain ou chez le bailli, et encore en 1474, quand il mit la main sur le duché. C’est de cette époque que date la reconstruction de l’édifice actuel. Louis XI fit un nouveau pèlerinage en 1478, un dernier en 1480. La maladie qui l’entreprit alors redoubla ses largesses aux églises. Par acte de mars 1481 il fit acheter la propriété de l’île aux moines, puis dans le dessein d’ériger la chapelle en paroisse, il y institua un Chapitre royal, composé d’un doyen, de six chanoines, de six chapelains et de trois choraux, à l’entretien desquels il affecta les revenus de la paroisse et de la seigneurie de Denée et du droit de Trépas de Loire, qui se percevait aux Ponts-de-Cé. Une ordonnance du 30 avril 1483 accordait aux chanoines, qui avaient dès lors pour doyen le docteur Marc Fournier, la grâce à leur choix d’un criminel dans le ressort du duché d’Anjou, le Vendredi-Saint. La mort du roi ruina tout, paroisse et Chapitre. Le Conseil de régence livra au curé de Denée la seigneurie de Denée et le gouvernement spirituel de l’île, à charge d’y célébrer un certain nombre d’anniversaires pour l’âme du feu roi.

Elle resta ainsi jusqu’au XVIIIe s. simple annexe et fillette de Denée, desservie par un vicaire. Les plus anciens actes conservés datent de 1600, en l’état où ils se trouvaient dès l’an 1741, que le vicaire Maslin les fit relier à ses frais. Au même pasteur, zélé pour son église, était due la boiserie du grand autel posée le 31 novembre 1735, la restauration du sanctuaire en janvier 1736, la construction en pierre de l’escalier du jubé, précédemment en bois, la façon de la chaire en pierre, qu’il avait dorée lui-même en août de la même année, enfin un petit autel boisé avec un tableau de St Louis, donné par le curé, un autre de St Charles, donné par M. de la Roussière de Pantigné, — toute cette décoration, boiserie, autel, chaire, tableaux, qu’il recommandait à ses successeurs « pour l’honneur de Dieu », supprimée en 1848-1852. — C’est par décret épiscopal du 8 août 1757 que la desservants fut érigée en paroisse dont la présentation appartint au curé de Denée. Une inscription du XVIIIe., qui se lit encore gravée sur une poutre du chœur, se trompe en indiquant l’érection de la cure à la date de 1777 et pour premier curé Gaugain. Charles Olivier, vicaire depuis le 7 février 1751, signe curé à partir du 21 septembre 1757 et meurt le 19 février 1766, âgé de 65 ans. — François-Guy Gaugain lui succède, 31 mars 1766, † le 20 avril 1788. — R. Moreau, 8 juillet 1788. élu en avril 1791 curé de Rochefort. — P. Bouvier, septembre 1791, réduit au titre de desservant.

En 1722 les habitants avaient établi dans leur île une école de filles, avec l’approbation de l’évêque qui nomma la première maîtresse, Marie Cady.

La seigneurie de l’île appartenait au comte de Serrant. — Elle relevait du Grenier à sel d’Angers, du District de St-Georges en 1788, d’Angers en 1790. Pendant la guerre, elle servait de poste d’observation aux Bleus et d’avant-garde pour couvrir le passage de la Loire.

Maires : Jacques Cady, 1790. — Charles-René-Jean Colin, dit l’abbé Colin, 1792, † le 7 janvier 1819. — Pierre-Jean Richou, 23 janvier 1819-1837. — Mathieu Richou, 1837-1848. — Jacques Boussard, élu le 13 août 1&18. — André Gaignard, 1871.

En 1832 le choléra y éclata avec violence le 1er juin. — En 1866 l’eau couvrit l’île sept fois dans l’année.

Arch. de M.-et-L. C117 et Cartul. Saint Nic., p. 48.-Arch. commun. Série E. — Revue de l’Anjou, 1853, t. II, p. 129-141, article de M. J. Quicherat. — Grandet, Notre-Dame-Angevine, Mss. 620, f. 191. — Epit. Saint-Nicholai, p. 20, 55, 57, 110, etc. — Affiches d’Angers, 6 novembre 1778. — Répert. Archéol., 1866, p. 344 ; 1869, p. 48. »

Notes

Sur le même sujet

Béhuard en photos
Crues en Maine-et-Loire

Sources et annotations

  1. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Béhuard, 2007
  2. a et b Insee, Géographie administrative et d'étude - Béhuard (49028), 2020
  3. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2012, 2020)
  4. Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 321-326
  5. Angers Loire Métropole (I. Berger-Wagon et C. Blin), Communes de Savennières, Bouchemaine et Béhuard (Maine-et-Loire) : Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP), janvier 2016, p. 82
  6. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Béhuard), octobre 2016
  7. Ministère de la Culture, Base Mérimée - Site patrimonial remarquable (SPR5200017), 2021-2022
  8. DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, juin 2017
  9. Charles-Alain Schulé, L'eau et les paysages dans l'espace urbain et urbain d'Angers dans Hommes et Terres du Nord, 1996/1, Eau des villes et eau des champs mieux connaître pour mieux gérer, p. 54
  10. IGN et BRGM, Géoportail (Béhuard 49), avril 2010
  11. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  12. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  13. DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes, juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)
  14. Le Courrier de l'Ouest, Maine-et-Loire Béhuard sait vivre avec les crues, 4 juin 2016
  15. Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Béhuard (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  16. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 287 à 289
Les formes anciennes du nom.