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Pierre Charles Trémolières<ref>Trémolières, Pierre-Charles (1703-1739)</ref> naît à [[Cholet]] ([[Maine-et-Loire|Anjou]]) en [[1703]]. Sa date de naissance n'est pas déterminée de façon certaine<ref name="bnf">[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb149627405 Notice d'autorité BnF], 14 février 1997</ref>{{,}}<ref name="mgt-2018">Maxime Georges Métraux, Conférence ''Pierre-Charles Trémolières (1703-1739), un peintre discret au siècle des Lumières'', Groupe de recherche en histoire de l'art moderne, 21 avril 2018</ref>. Son père est un gentilhomme d'épée, dans une famille originaire d'Auvergne. | Pierre Charles Trémolières<ref>Trémolières, Pierre-Charles (1703-1739)</ref> naît à [[Cholet]] ([[Maine-et-Loire|Anjou]]) en [[1703]]. Sa date de naissance n'est pas déterminée de façon certaine<ref name="bnf">[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb149627405 Notice d'autorité BnF], 14 février 1997</ref>{{,}}<ref name="mgt-2018">Maxime Georges Métraux, Conférence ''Pierre-Charles Trémolières (1703-1739), un peintre discret au siècle des Lumières'', Groupe de recherche en histoire de l'art moderne, 21 avril 2018</ref>. Son père est un gentilhomme d'épée, dans une famille originaire d'Auvergne. Le jeune Pierre Charles part à Paris où il devient élève de Jean-Baptiste van Loo, peintre français auteur de nombreux portraits et tableaux d'histoire<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|594}}</ref>{{,}}<ref name="co-5avr2020">Le Courrier de l'Ouest ( Mickaël Leclerc), ''Cholet. Histoire locale. Pierre-Charles Trémolières, un Choletais peintre du roi'', 5 avril 2020</ref>. | ||
L'artiste obtient en 1726 le deuxième prix de Rome en peinture, puis part en Italie comme pensionnaire de l'Académie de France à Rome, où il passe six années, de 1729 à 1735. À son retour en France, il s'arrête pendant dix-huit mois à Lyon où il peint plusieurs tableaux. Il devient agréé en 1736 par l'Académie royale de peinture et de sculpture<ref>Institution d'État chargée de réguler et d'enseigner la peinture et la sculpture en France durant l'Ancien Régime.</ref>, où il côtoie notamment les peintres Pierre Subleyras et François van Loo. Il côtoie aussi François Boucher, Michel-Ange Slodtz et Edme Bouchardon. En 1737, il participe à la décoration de l'hôtel Soubise (devenu les Archives nationales). Il est reçu cette même année à l'Académie royale de peinture où il devient professeur. En 1738 il expose au Salon<ref>Salon de peinture et de sculpture, manifestation artistique se déroulant à Paris depuis le {{XVIIIs}}, initialement nommée Salon de l'Académie royale des beaux-arts puis Salon des artistes français en 1881.</ref>{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|594}}</ref>{{,}}<ref name="co-5avr2020" />{{,}}<ref name="mgt-2018" />. | L'artiste obtient en 1726 le deuxième prix de Rome en peinture, puis part en Italie comme pensionnaire de l'Académie de France à Rome, où il passe six années, de 1729 à 1735. À son retour en France, il s'arrête pendant dix-huit mois à Lyon où il peint plusieurs tableaux. Il devient agréé en 1736 par l'Académie royale de peinture et de sculpture<ref>Institution d'État chargée de réguler et d'enseigner la peinture et la sculpture en France durant l'Ancien Régime.</ref>, où il côtoie notamment les peintres Pierre Subleyras et François van Loo. Il côtoie aussi François Boucher, Michel-Ange Slodtz et Edme Bouchardon. En 1737, il participe à la décoration de l'hôtel Soubise (devenu les Archives nationales). Il est reçu cette même année à l'Académie royale de peinture où il devient professeur. En 1738 il expose au Salon<ref>Salon de peinture et de sculpture, manifestation artistique se déroulant à Paris depuis le {{XVIIIs}}, initialement nommée Salon de l'Académie royale des beaux-arts puis Salon des artistes français en 1881.</ref>{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|594}}</ref>{{,}}<ref name="co-5avr2020" />{{,}}<ref name="mgt-2018" />. |
Dernière version du 11 septembre 2025 à 17:40
Artiste angevin, Pierre Charles Trémolières est un peintre et graveur du XVIIIe siècle, le siècle des Lumières.
L'artiste
Pierre Charles Trémolières[1] naît à Cholet (Anjou) en 1703. Sa date de naissance n'est pas déterminée de façon certaine[2],[3]. Son père est un gentilhomme d'épée, dans une famille originaire d'Auvergne. Le jeune Pierre Charles part à Paris où il devient élève de Jean-Baptiste van Loo, peintre français auteur de nombreux portraits et tableaux d'histoire[4],[5].
L'artiste obtient en 1726 le deuxième prix de Rome en peinture, puis part en Italie comme pensionnaire de l'Académie de France à Rome, où il passe six années, de 1729 à 1735. À son retour en France, il s'arrête pendant dix-huit mois à Lyon où il peint plusieurs tableaux. Il devient agréé en 1736 par l'Académie royale de peinture et de sculpture[6], où il côtoie notamment les peintres Pierre Subleyras et François van Loo. Il côtoie aussi François Boucher, Michel-Ange Slodtz et Edme Bouchardon. En 1737, il participe à la décoration de l'hôtel Soubise (devenu les Archives nationales). Il est reçu cette même année à l'Académie royale de peinture où il devient professeur. En 1738 il expose au Salon[7],[4],[5],[3].
L'artiste meurt prématurément à Paris le 11 mai 1739 à l'âge de 36 ans. Il laisse des œuvres essentiellement décoratives. Elles sont conservées au Louvre, à Lyon, Quimper, Grenoble, Rennes, Besançon, Montpellier et Cholet[2],[4],[5].
Une exposition lui a été consacrée à Cholet en septembre 1973[4].
Ses œuvres
Le musée d'art et d'histoire de Cholet expose quelques-unes de ses œuvres, comme[8],[9] :
- Jeux d'enfants : le chocolat, peinture du XVIIIe siècle attribuée au peintre ;
- La Tragédie, peinture du XVIIIe siècle (1736) ;
- Vénus allongée attire à elle l'Amour, peinture du XVIIIe (1738) ;
- La Musique, peinture du XVIIIe exposée au Salon de 1738[10] ;
- La Comédie, peinture du XVIIIe exposée au Salon de 1738 ;
- L'âge d'Or, peinture du XVIIIe exposée au Salon de 1740, des peintres Pierre-Charles Trémolières (1703-1739) et Nicolas Delobel (1693-1763).
Notes
Sur le même sujet
- Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, botaniste du XVIIIe siècle
- David d'Angers (1788-1856)
- François Morellet, né à Cholet en 1926
- Peinture, sculpture, photographie
- Personnalités, artistes, écrivains
Sources et annotations
- ↑ Trémolières, Pierre-Charles (1703-1739)
- ↑ a et b Notice d'autorité BnF, 14 février 1997
- ↑ a et b Maxime Georges Métraux, Conférence Pierre-Charles Trémolières (1703-1739), un peintre discret au siècle des Lumières, Groupe de recherche en histoire de l'art moderne, 21 avril 2018
- ↑ a b c et d Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), p. 594
- ↑ a b et c Le Courrier de l'Ouest ( Mickaël Leclerc), Cholet. Histoire locale. Pierre-Charles Trémolières, un Choletais peintre du roi, 5 avril 2020
- ↑ Institution d'État chargée de réguler et d'enseigner la peinture et la sculpture en France durant l'Ancien Régime.
- ↑ Salon de peinture et de sculpture, manifestation artistique se déroulant à Paris depuis le XVIIIe siècle, initialement nommée Salon de l'Académie royale des beaux-arts puis Salon des artistes français en 1881.
- ↑ Œuvres exposées au musée d'art et d'histoire de Cholet en mars 2016.
- ↑ Trémolières Pierre Charles sur la base Joconde du ministère de la Culture
- ↑ Salon pour salon de peinture et de sculpture d'œuvres agréées par l'Académie des beaux-arts.
Ludovic Alleaume — Alexis Axilette — Marcel Azéma-Billa — Charles Badoisel — Jean-Pierre Bocquel — Guillaume Bodinier — Jean Commère — Pierre-Jean David d'Angers (œuvres) — Jules Desbois — Louise Desbordes — Augustine Girault-Lesourd — Paul Jallat — Loïc Jombart — Jules Lenepveu — Étienne-Hippolyte Maindron — Paul Maudonnet — Jean-Adrien Mercier — Alexis Mérodack-Jeaneau — Michel Moreau — François Morellet — Paul Ragueneau — Daniel Tremblay — Pierre-Charles Trémolières — Georges Vaslin