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Version du 24 mars 2018 à 07:52
| Doué-la-Fontaine (commune déléguée) | |
|---|---|
| Département | Maine-et-Loire |
| Territoire | Saumurois |
| Commune | Doué-en-Anjou |
| Note(s) | Regroupement du 30 décembre 2016 |
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Doué-la-Fontaine est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud d'Ambillou-Château et de Louresse-Rochemenier[1].
La commune est bureau centralisateur du canton de Doué-la-Fontaine.
Ses habitants se nomment les Douessin(e)s.
Situation administrative
Après avoir absorbée La Chapelle-sous-Doué en 1841, Doué-la-Fontaine (1933, Doué > Doué-la-Fontaine) a fusionné en 1964 avec Douces et Soulanger.
Un rapprochement intervient à la fin de 2016 avec la création de la commune nouvelle de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de Brigné, Concourson-sur-Layon, Doué-la-Fontaine, Forges, Meigné, Montfort, Saint-Georges-sur-Layon et Les Verchers-sur-Layon[2]. Doué-la-Fontaine devient une commune déléguée.
Son code commune (Insee) est 49125, et son code postal est 49700.
Patrimoine
On peut y voir[3] :
- les arènes ;
- les cathédrales troglo des Perrières ;
- la chapelle Saint-Gilles ;
- Château de Soulanger ou château des Basses-Minières (classé MH), du XVIIIe siècle, et dont il ne reste plus que le soubassement et les écuries ;
- les ruines de l'église Saint-Denis (classée MH) du XVIIIe siècle ;
- les fontaines ;
- les fours à chaux ;
- les maisons d'horticulteurs ;
- les manoir dit la Cour de Douces, manoir de la Crilloire, manoir de la Galonnière ou du Petit Riou, manoir de la Saulaie ;
- les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des IXe, Xe et XVe siècles ;
- les moulin à vent de Douces, moulin à blé dit Moulin Cartier ;
- la sablière.
Capitale des roses
Les pépinières et les roseraies se développent à Doué au XVIIIe siècle[4]. Dans les années 1970 la production annuelle de rosiers est d'environ 3,5 millions de plants[5], et au début du XXIe siècle entre cinq et sept millions de rosiers par an[6],[7], ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe.
À voir :
- Chemins de la rose, roseraie située au parc de Courcilpleu, jardin à l'anglaise sur 4 hectares ;
- En juillet, journées de la Rose.
Loisirs et culture
On y trouve plusieurs équipements culturels : un théâtre, des bibliothèques, un cinéma et une école intercommunale de musique[8].
On y trouve également plusieurs sites à visiter comme[9] :
- le Bioparc zoo, situé route de Cholet, parc animalier abritant plus de soixante-dix espèces animales ;
- le musée Aux anciens commerces, situé aux écuries du château des Basses-Minières, reconstitution de boutiques d'autrefois ;
- le site des Perrières, constitué de galeries souterraines (troglodytes).
Espace et territoire
Son territoire se situe dans le périmètre du parc naturel Loire-Anjou-Touraine.
Le Douet, affluent du Layon, passe sur le territoire de la commune.
Notes
Sources et annotations
- ↑ IGN et BRGM, Géoportail (Doué-la-Fontaine 49), mai 2012
- ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123 du 23 septembre 2016 — Voir création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016).
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Doué-la-Fontaine), août 2012
- ↑ Pépinières et roseraies au XVIIIe siècle, voir Joseph François Foullon.
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, éd. H. Siraudeau, 1978, p. 56
- ↑ Ouest-France Entreprises, Cette cité produit cinq millions de rosiers par an, 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)
- ↑ Ouest-France, Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo, 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)
- ↑ Mairie de Doué-la-Fontaine, Vie culturelle, novembre 2016
- ↑ Office de tourisme de Doué-la-Fontaine et sa région, Sites à visiter, novembre 2016
- Voir aussi les formes anciennes du nom.
- Sur le même sujet : La Chapelle-sous-Doué, Douces et Soulanger.