Saint-Georges-sur-Layon

De Wiki-Anjou
Saint-Georges-sur-Layon
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Doué-en-Anjou
Note(s) Regroupement
du 30 décembre 2016
Situation dans le département

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Anciennes communes

Saint-Georges-sur-Layon est une commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), à l'est de Tigné et à l'ouest de Doué-la-Fontaine. Elle est intégrée depuis fin 2016 à Doué-en-Anjou dont elle est une commune déléguée.

Ses habitants se nomment les Saint-Georgeois(es).


Situation administrative

Saint Georges puis Saint-Georges-Châtelaison, avant d'être dénommée Saint-Georges-sur-Layon en 1929[1],[2]. Plusieurs autres communes du département comportent le nom « Saint-Georges » : Saint-Georges-du-Bois, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Georges-sur-Loire et Saint-Georges-des-Sept-Voies.

Un rapprochement intervient le 30 décembre 2016 avec la création de la commune nouvelle de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de Brigné, Concourson-sur-Layon, Doué-la-Fontaine, Forges, Meigné, Montfort, Saint-Georges-sur-Layon et Les Verchers-sur-Layon. Saint-Georges-sur-Layon devient une commune déléguée[3].

Elle fait jusqu'alors partie de la communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine, et se trouve dans le canton de Doué-la-Fontaine (Martigné en 1793, Doué en 1801) et l'arrondissement de Saumur[1].

Son code commune (Insee) est 49282 et son code postal est 49700. Ses habitants sont appelés Saint-Georgeois, Saint-Georgeoise. Sa population est de 591 habitants en 1999, 734 en 2006 et 754 en 2016[4].

Histoire et patrimoine

Une paroisse est constituée dès au moins le Xe siècle, administrée jusqu'à la Révolution par les moines de Saint-Florent. Le fief prend le titre au XVIIe siècle de châtellenie. Au XVIIIe, Saint-Georges-sur-Layon relève de l'élection de Saumur[5].

Éléments du patrimoine[6],[5] :

  • Le château des Mines, des XVIIIe et XIXe siècle ;
  • L'église Saint-Georges, des XIIe, XVIe et XIXe siècles ;
  • Le manoir de Châtelaison (inscrit MH), du XVe siècle, dit aussi château de Châtelaison ;
  • Le moulin du Layon, moulin à déversoir des XVIIIe et XIXe siècles ;
  • Le pont des Raguenières, du XIXe siècle ;
  • Le prieuré de Bénédictins, des XVe et XVIIIe siècle.

On y trouve aussi d'anciennes mines de houille datant des XVIIIe et XIXe siècles.

Commune viticole

La commune se situe dans l'appellation viticole des Coteaux-du-Layon (AOC)[7], vin blanc liquoreux dont le vignoble est implanté sur la partie sud-est du Massif armoricain et dont l'exposition des coteaux permet l'obtention de vendanges surmûries[8].

Loisirs et culture

Le point lecture de Saint-Georges, rue du Commerce, fait partie du réseau de lecture de Doué-en-Anjou[9].

Espace et territoire

Saint-Georges-sur-Layon s'étend sur 22,50 km2 (2 250 hectares) et son altitude varie de 39 à 86 mètres[10]. Son territoire se partage entre le plateau du Saumurois, le couloir du Layon et le plateau des Mauges[11]. Venant de la commune voisine de Concourson-sur-Layon, la rivière le Layon traverse son territoire[12].

Le parc du manoir de Chatelaison est un jardin promenade, créé et aménagé à partir de 1985[13],[14].

Saint-Georges-sur-Layon se situe dans le périmètre du parc naturel Loire-Anjou-Touraine[15], et la zone des pelouses et landes sèches des Coteaux du Layon est classée espace naturel sensible (ENS)[16].

Localités aux alentours : Concourson-sur-Layon (3,1 km), Tancoigné (3,9 km), Tigné (4,6 km), La Fosse-de-Tigné (4,9 km), Brigné (5,2 km), Martigné-Briand (6,2 km), Louresse-Rochemenier (6,4 km), Les Verchers-sur-Layon (7,1 km), Doué-la-Fontaine (7,3 km) et Aubigné-sur-Layon (7,3 km)[17].

Notes

Sources et annotations

  1. a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Brissac-Quincé, 2007
  2. Saint-Georges-Châtelaison (toponymie), décembre 2016
  3. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123, du 23 septembre 2016 — Voir création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016).
  4. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2016)
  5. a et b Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 78-81
  6. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Saint-Georges-sur-Layon), juin 2012
  7. Décret n° 0272 du 24 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Coteaux du Layon », JORF n° 0272 du 24 novembre 2011 page 19757, texte n° 68.
  8. Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), Aire géographique - Fiche produit - Coteaux du Layon, 28 janvier 2019 (statut FR : AOC - statut CE : AOP)
  9. Mairie de Doué-en-Anjou, Médiathèque de Doué-en-Anjou, octobre 2019
  10. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  11. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  12. Le Layon, avril 2012
  13. Ouest-France, Balade. Lathan, un parc rénové pour un patrimoine préservé, 7 août 2016
  14. Le Courrier de l'Ouest, Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir, 30 mai 2018
  15. Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, juin 2012
  16. Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
  17. Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Brissac-Quincé (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
Voir aussi les formes anciennes du nom et les homonymies dans le département.

Autres données

Liste des communes en 2016
Altitudes en 2014
Populations 2013, en vigueur au 1er janvier 2016
Superficies en 2014
Divisions administratives et électorales en 2014