1914
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Ça c'est passé en Maine-et-Loire |
1914 en Maine-et-Loire
De nombreux angevins sont appelés sous les drapeaux dont un bon nombre disparaîtront sur le front. 90 000 d'entre-eux seront mobilisés, dont plus de 50 % sont issus du monde agricole.
6 000 officiers de Cavalerie serviront tout au long de la Grande Guerre dans l'infanterie, les chars et l'aviation. 2 500 tomberont au champ d'honneur[1]. La cavalerie est encore très présente au début du conflit. Durant celui-ci, près d'un million de chevaux mourront dans les combats, dont 400 000 au cours des deux premiers mois[2]. Pas moins de huit millions de chevaux participeront à cette guerre, utilisés pour la cavalerie, l'infanterie, l'artillerie pour tirer canons et munitions, ainsi que pour véhiculer vivres et hommes[3].
Élections : Les élections législatives françaises se déroulent les 26 avril et 10 mai 1914 (XIe Législature de la IIIe République). Sont élus en Maine-et-Loire : Gaston Dumesnil, Ferdinand Bougère, Georges Millin de Grandmaison, Laurent Bougère, Alfred Rabouin, Pierre de Blacas d'Aulps et Jules Delahaye.
Administration : Alfred Lasserre devient préfet de Maine-et-Loire le 1er mars 1914 et Edmond Fabre lui succède le 1er août[4].
Communes : La commune de Montigné change de nom pour Montigné-sur-Moine par décret du 5 février 1914[5].
Transports : Le tronçon de la ligne de chemin de fer de Chantonnay à Saint-Christophe-du-Bois (Cholet) est mis en service le 27 juillet 1914. Il servira quelques jours plus tard au transport des hommes mobilisés vers le front[6].
Architecture : Plusieurs édifices sont classés Monument historique en 1914, comme le dolmen du Bois-Briand, l'église Saint-Aubin de Blaison, l'église Notre-Dame de Chemillé, l'église Notre-Dame des Tuffeaux à Chênehutte-Trèves-Cunault, l'église Saint-Évroul de Cuon, etc.
Le moulin à vent de La Croix-des-Noues, situé à Varennes-sur-Loire, cesse de fonctionner en 1914.
Viticulture : Le concours de l'union des viticulteurs de Maine-et-Loire pour la création d'un verre à vin d'Anjou retient le 30 mai 1914 le projet du viticulteur Louis Mignot.
Personnalités : Le météorologue Albert Cheux décède en 1914. Son observatoire se situait à Angers, dans sa propriété à La Baumette[7].
1914–1918 : l'historien Alain Jacobzone évoque l'Anjou pendant la Grande Guerre.
Service des archives départementales de Maine-et-Loire.
1914 en France
Le premier conflit mondial, qui embrase l'Europe, débute en 1914. L'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août, qui déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie le 11 août et à l'Empire ottoman le 3 novembre.
L'ordre de mobilisation générale est donné en France le 2 août.
La pénurie alimentaire apparaissant, le rationnement du pain est mis en place puis étendu à un grand nombre de denrées.
Chroniqueuse à L'Œuvre, la journaliste Annie de Pène se rend dans les tranchées dès l'automne 1914 et décrit le difficile quotidien des combattants[8].
Notes
- ↑ Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), p. 323
- ↑ Robert d'Artois, Histoire et légende d'un patrimoine mondial : le Cadre noir de Saumur : Pourquoi Saumur, fruit de l'Histoire et des guerres de religion, Académie des sciences, arts et belles lettres de Montauban, 6 février 2017
- ↑ Éric Baratay, La Première Guerre mondiale du point de vue des chevaux, dans The Conversation (fr), The Conversation France (Paris), avril 2024 [Éric Baratay (dir.), Une histoire animale du monde : À la recherche du vécu des animaux de l'Antiquité à nos jours, Éditions Tallandier (Paris), février 2025]
- ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Histoire de la préfecture et des préfets, 1 octobre 2012
- ↑ Décret du 5 février 1914 portant changement de nom de la commune de Montigné, Journal officiel de la République française, 46e année, n° 41, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), du 11 février 1914, p. 1298
- ↑ Ouest France, Le 18 juillet 1914, s'ouvrait la ligne Cholet-Les Herbiers, 18 juillet 2014
- ↑ Luc Simon, Souvenirs d'Angers : la vie en 1900, Éditions LNG (Nantes), 1992, p. 25
- ↑ La Cliothèque (Annie De Nicola), Annie de Pène une journaliste au cœur de la Grande Guerre, 30 Juin 2018 (d'après l'ouvrage de Dominique Bréchemier paru chez L'Harmattan en 2018)
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