Côr
En patois angevin
- côr
Mot
Adverbe de temps, invariable.
En Anjou, côr pour encore, prolongation d'une action ou d'un état. Autre forme de côre (ou côr’, core).
En Français, à ne pas confondre avec l'homonymie cor, nom de différents instruments à vent ou de la callosité qui affecte le pied.
Citations
« Si c’tait cor vrai ! » (A.-J. Verrier et R. Onillon)
« En voul’ vous cor ? » (A.-J. Verrier et R. Onillon)
« C'est don’ qu’y a cor’ queuqu’ baladin anhuit dimanche. » (G. Couté)
« Pou’ l’jeu d’boul’, tu tourn’s adret’ pis côr’ adret’. » (D. Fournier)
« Bon ! vlà côr ein’ panne, astheûre ? ça va dev’ni emmardant ! » (É. Joulain)
Rimiau
« Alors, moé, je n’ voés point pourquoé,
pis’ qu’î fait côr un bon usage,
qu’on n’ pourrait point en disposer
î n’est vieux... î n’est point usé ! »
— Leclerc, Rimiaux, à propos du language angevin
Notes
,
- Voir aussi minme, ben, fraquedale, harsoir.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1er, p. 225 (cor)
- Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 11, p. 14
- Émile Joulain, La sous-profecture (juillet 1946), dans Rimiaux, Éditions du Petit Pavé (Saint-Jean-des-Mauvrets), 2009, p. 45 (côr)
- Jeanne et Camille Frayse, Les mariniers de la Loire en Anjou, Nouvelle édition, 1971, p. 162 (core)