Bagneux

De Wiki-Anjou
Bagneux
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Saumur
Note(s) Fusion-association
du 1er février 1973
Situation dans le département

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Anciennes communes

Bagneux est une ancienne commune de l'ouest de la France. Elle situe dans le département de Maine-et-Loire (49), sur la rive sud du Thouet au sud-ouest de la ville de Saumur, dans laquelle elle est intégrée depuis 1973.

Ses habitants s'appellent les Bagnolais(es).


Situation administrative

La commune de Bagneux est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'Ancien Régime[1]. En 1973, Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées, fusionnent avec Saumur. Le 1er avril 2014, Bagneux passe du statut de commune associée à commune déléguée[2],[3].

En 1790 Bagneux fait partie du district de Saumur et du canton de Distré, en l'an III du canton de Saumur, puis du canton de Saumur-Sud, situé dans l'arrondissement de Saumur[4],[5].

Son code commune (Insee) est 49016[2] et son code postal est 49400. Ses habitants se nomment (gentilé) Bagnolais, Bagnolaises[6]. Sa population est de 2 756 habitants en 1962, de 4 522 en 2012 et de 4 329 en 2018[4],[7].

Homonymie avec plusieurs autres communes françaises, dont dans les Deux-Sèvres.

Histoire et patrimoine

Dans les temps reculés, une forêt s'étend sur le pays jusqu'à Saint-Hilaire-Saint-Florent. Des vestiges préhistoriques, dont une allée couverte (dolmen) et des vestiges de thermes gallo-romains, attestent de l'ancienneté de l'habitat dans cette contrée. Son peuplement est peut-être antérieur à celui de Saumur. La voie antique de Saumur à Doué y passait. Une paroisse est fondée au XIe siècle autour d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Mauléon (Deux-Sèvres). Le village se développe alors au bord de la rivière. Au XVIIIe, Bagneux dépend de l'élection et subdélégation de Saumur[4],[6],[8].

Bagneux s'associe le 1er février 1973 avec Saumur (fusion association), tout en gardant son identité (mairie annexe)[2],[3].

Éléments du patrimoine[9],[6] :

  • L'Allée couverte, dolmen du Néolithique (classé MH) ;
  • Le château du Vieux Bagneux (inscrit MH), des XIIIe, XVe, XVIIe et XVIIIe siècles ;
  • Le château de Montaglan, des XVIIIe et XIXe siècles ;
  • Le château de la Perrière, du XVe siècle et remanié au XIXe.

Loisirs et culture

On y trouve le Musée du moteur, qui présente plus de trois-cents moteurs thermiques à travers les âges et ses utilisations[10].

Espace et territoire

Bagneux (Maine-et-Loire) se trouve près de la confluence du Thouet et de la Loire, et s'étend sur 4,00 km2 (400 hectares)[4].

Outre les anciennes communes de Bagneux, Dampierre, Saint-Hilaire et Saint-Lambert, on trouve plusieurs quartiers sur le territoire de Saumur : Chemin vert - Violettes, Croix-verte, le Fenêt - les Ardilliers, les hauts-Quartiers et Nantilly.

Le sentier de grande randonnée GR 3 (Montsoreau, Champtoceaux) passe par la commune.

Randonnées à pied en Maine-et-Loire

Chênehutte-Trèves-Cunault  
Sentier GR 3
  Bagneux  

  Saumur
Photographie de la mairie.
La mairie

P.-A. Millet (1865)

Bagneux dans l'Indicateur de Maine et Loire de 1865[11] :

« Bagneux (arrondissement de Saumur, canton Sud.)

Chapitre premier. — Aperçu géographique.

Cette commune est située au sud de Saumur, sur la rive gauche du Thouet, entre Distré et Saumur. Le bourg est placé entre le Thouet et la route impériale de Saumur aux Sables ; cette dernière s’étend sur le territoire de Bagneux, dont la butte dé Bournan fait partie ainsi que le château de Montagland.

Bagneux possède deux fours à poteries, appartenant à M. Autrant, et dont la construction remonte aux années 1844 et 1846,

La commune de Bagneux est souvent citée par les archéologues, comme étant en possession du plus remarquable monument celtique de l’Anjou. (Voy. ch. III.)

Superficie : 328 hectares, dont 81 hectares 30 ares en vignes, et 44 hectares 55 ares en bois.

Population : en 1856, 923 habitants ; en 1861, 1,025 habitants. Bureau de poste : Saumur.

Distances : de Distré, 3 kil. 3/4 ; de Saumur, 3 kil. ; d’Angers, 51 kil.

Chapitre II. Productions naturelles.

Composition géologique :

1° Terrain crétacé : Etages cénomanien et turonien. — 2° Terrain senonien : Grès pulverulents, mélés de mica, etc.
1° et 2°. L’étage cénomanien se montre sur différents points, mais souvent recouvert soit par des argiles, soit par des sables, etc., sa présence se trouvant ainsi dissimulée. Quant à l’étage turonien, sous forme de tuffeau blanc, il se présente de la sorte sur les bords du Thouet ainsi qu’à la butte de Bournan, lien situé sur la route de Saumur à Doué, entre Bagneux et Distré. C’est sur ce point et de ce côté que commence cette formation, qui est en grande partie recouverte par l’étage cénomanien. Là, ce dernier se montre sous forme de sables remplis de paillettes de mica, de débris de coquilles marines, de polypiers, etc. parmi lesquels l’on rencontre des fossiles bien conservés appartenant à plusieurs espèces de Rynchorella, de Syphonia, de Jerea, etc. Ces sables recèlent en outre une grande quantité de petits mollusques bryozoaires et de polypiers dont peu. d’espèces ont été distinguées.

Plantes :

Briza minor, L. ; les champs, etc. Mai, juin.
Vicia varia, Host. ; lieux incultes, etc. Eté.
Melampyrum cristatum, L. ; les bois. Eté.

Animaux :

Mollusques :
Vertigo antivertigo, Drap. ; route de Saumur à Doué (de J.).
Anodonta anatina, Nils. ; le Thouet.
Dreissena polymorpha, Van B. ; le Thouet (de J.).
Cyclas rivicola, Lam. ; le Thouet.
Insectes coléoptères :
Strangalia attenuata, L. ; sur les fleurs de la ronce.
Corymbites holosericeus, L.
— tessellatus, L.
— cruciatus, F. ; sur les taillis de chêne.
Cerocoma schæfferi, L. ; sur les fleurs.
Rhynchites æquatus, L.
Emus hirtus. L.
Clytus plebejus, F. ; sur le cornouiller sanguin.

Chapitre III. — Archéologie.

Bagneux possède trois monuments Celtiques : une allée couverte, un dolmen et un peulvan.

Le premier de ces curieux monuments, ou l’allée couverte, connu dans le pays sous la dénomination de grande pierre couverte, est situé au sud-ouest du bourg. Dans son ensemble cette construction des ouvrages primitifs de l’homme, présente un parallélogramme régulier de 20 mètres de longueur sur 7 mètres de largeur. Sa hauteur qui vers l’entrée, est de 3 m. 25 c. n’est plus vers le fond que de 2 m. 50 c.

Il se compose de 21 pierres de grès, dont 16 placées verticalement, reçoivent la couverture qui est formée maintenant de 4 pierres seulement ; la cinquième qui est renversée à terre, servait dans le principe, de toit au vestibule. (Voy. pl. 73.)

L’entrée de ce monument se trouve placée au sud-est.

Afin de préserver de toute dégradation ce remarquable monument druidique, le propriétaire l’a fait enceindre d’un mur assez élevé pour remplir le but qu’il s’est proposé.

Le second de ces monuments, le petit dolmen ou petite pierre couverte présente, comme le précédent, un parallélogramme régulier, mais seulement de 6 m. 50 de longueur sur 3 m. 50 de largeur. Il se compose de 6 pierres, 5 placées verticalement et la sixième servant de toit. Son entrée est à l’est. (Voy. pl. 73.)

Le peulvan ou pierre levée, dont la hauteur est de 2 m. 50 et mesure environ 4 m. de tour à sa base, complète la série des monuments celtiques de Bagneux. (Voy. pl. 73.)

Enfin une statuette gallo-romaine d’Hercule, trouvée à Bagneux, et dont M. de la Frégeolière est devenu possesseur, indique assez que les Romains ont dû séjourner dans cette contrée. »

Célestin Port (1874)

Bagneux dans le dictionnaire Célestin Port de 1874[12] :

« Bagneux, canton S. et arrond. de Saumur (3 kil.), à 51 kil. d’Angers. — Balneolœ, 1087 (L. d’A., f. 76). — Villa Bennioli, 1096 (Cart. St-Maur). — Baignox, 1238 (Arch. de M.-et-L. H), 1298 (Fontev., Tit. anc, n° 49). — Baignos, 1264 (Série H). — Begnos, 1277 (St-Aubin, Champigné, t. 1, f. 22). — Baignons, 1326 (Evêché. — Comptes). — Baigneux, 1660, 1789 (C 99, 149). 1759 (Carte de Nolin). — La plus ancienne de ces dénominations rappelle l’existence d’anciens bains, d’ailleurs directement constatée.

Le village s’élève le long de l’ancien chemin, sur la rive gauche et an bord du Thouet. Derrière, vers Ouest, passe la route nationale de Saumur aux Sables, sur laquelle s’alignent les maisons du Pont-Fouchard, véritable faubourg de Saumur, construit depuis 1825 et qu’une loi du 20 avril 1854 a distrait de la commune de St-Hilaire-St-Florent. — Entre Saumur, St-Hilaire-St-Florent (3 kil.), Distré (3 kil. 3/4) et Varrains (3 kil.).

Superficie : 328 hect. dont 81 hect. 30 en vignes et 44 hect. 55 en bois. Le partage, autorisé par arrêté du 30 janvier 1823, effectué la même année par acte du 3 mars, du grand Marais-le-Roi, jusqu’alors indivis avec les communes de Chacé et Varrains, a attribué à Bagneux 6 hect. 65 ares de communs, d’une valeur à cette époque de 10,737 fr.

Population : En 1720, 28 feux, 105 hab. — En 1788, 63 personnes inscrites à la taille. — En 1822, 64 feux. — En 1831, 210 hab. — En 1841, 392 hab. — En 1851, 606 hab. — En 1856, 923 hab. — En 1861, 1,025 hab. — En 1866, 1,116 hab. — L’adjonction de l’agglomération du Pont-Fouchard, la construction de la route et l’érection d’une paroisse expliquent le rapide développement de ces dernières années. La plupart des habitants sont ouvriers ou viticulteurs. Nombre aussi de commerçants ou d’employés de la ville y ont leur maison, grande ou petite, à meilleur compte et avec plus d’aise, au milieu de la verdure, à portée du Thouet, aimé des petits et des grands pécheurs. A l’extrémité, vers Sud, de la commune, le sous-sol de tuffeau est exploité pour constructions. — Fours à poteries.

Bureau de poste et perception de Saumur.

Assemblée le deuxième dimanche de mai.

Une Mairie avec École de garçons a été construite en 1870, contigüe à la nouvelle église. Salle d’asile, rue des Pauvres.

La paroisse, supprimée à la Révolution, relevait pour le spirituel de celle de St-Hilaire-St-Florent. Erigée de nouveau en 1850, avec presbytère acquis dès 1848 (26 novembre) par la commune, elle n’avait à son service qu’une étroite église, restaurée dès 1849, agrandie en 1851 par la construction d’un porche fermé, devenue absolument insuffisante par le développement subit de la population. L’édifice sans intérêt est aujourd’hui abandonné et sert de grange. L’Église nouvelle, transportée au faite du coteau, sur la grande route à portée de l’agglomération du Pont-Fouchard, centre futur de la commune, a été construite, comme la précédente, en style roman du XIIe s. avec les matériaux de la localité (architecte, Joly, de Saumur), et inaugurée sous l’ancien vocable de Saint-Pierre le 12 janvier 1868. La vitrail du chœur a été donné par le maire, M. Desmarets. — Il représente St Pierre. Au-dessous diverses scènes montrent St Pierre, entouré des Apôtres, recevant la clé des mains du Christ, la Barque de Tibériade, le Dôme de Saint-Pierre de Rome. L’œuvre est de Claudius Lavergne.

Le Cimetière, séparé seulement par une rue de l’ancienne église, fut échangé par ordonnance du 9 juin 1824 contre un emplacement près le carrefour de la Pierre-Couverte, sur le chemin des moulins de Bournan. C’est là que s’élève encore la tombe de l’historien Fr. Bodin. Il a été abandonné de nouveau par l’acquisition en 1849 du terrain actuel sis aux Malgagnes, près de l’ancien chemin de Riou à Saumur.

Le village est au centre de la région le plus anciennement habitée de l’Anjou. À un kil, vers l’Ouest, sur la gauche et à quelques pas de la route nationale, se rencontre le célèbre dolmen en allée couverte, formée d’une série de dolmens mesurant 20 mèt. de longueur, 7 mèt. de largeur et 3 m. 25 de hauteur à l’entrée, vers le fond 2 m. 50 seulement. En tout, 21 pierres de grès la composent, dont 16 verticales, s’enfonçant de 3 m. dans le sol, 4 en couverture, dont une primitivement fendue est soutenue à l’intérieur par une pierre fichée en terre ; une 5° recouvrait le petit vestibule et est tombée. L’ouverture se présente vers S-E. La surface entière égale 140 m. carrés. Des fouilles y ont été opérées inutilement en 1775 par Dolomieu. La vue de ce monument a été vulgarisée de toute façon et figure notamment dans Caylus (Antiq. de la France). Bodin, Desvaux (Atlas de la Statistique). Millet (Indic. de M.-et-L.), etc. Un dessin inédit de M. de Lorière est exposé au Musée d’Angers. — Tout près de là se dresse un peulvan dit Pierre-Longue (2 mèt. 50 de haut sur 4 mèt. de tour à la base) et vers le N. À droite de la roule nationale, sur la droite d’un petit sentier qui s’en écarte au sortir du pont Fouchard, un second et plus petit dolmen, ouvert à l’E. et formé de 6 pierres dont une sert de toit (6 mèt. 50 de longueur sur 3 mèt. 50). Un troisième, aujourd’hui détruit, existait dans l’angle d’un sentier qui relie les deux chemins et descend du pont Foucbard au Thouet.

La voie antique de Saumur à Doué se bifurquait au pont Fouchard même pour suivre la rive gauche du Thouet et passait devant l’église. On a trouvé dans les environs, dans un terrain appartenant à M. Boumillet, des fragments de marbre, des amas de pierre noyés dans un ciment vierge très-dur, des briques à rebords, une meule à bras, une hache, des tuyaux de plomb, une statuette d’Hercule, qui appartient aujourd’hui à M. de la Frégeolière, un Priape au Musée de Saumur, un tuyau en plomb alimentant un bassin carré dont en 1846 il restait vers S.-O. un mur de 3 mèt. 0,33 de long et vers S.-E un autre mur de 1 mèt. 66, en petits cubes de 15 à 18 centimèt. et reposant sur une assise de très-grandes briques, dernier vestige d’un balneum qui a donné son nom à la commune.

La paroisse, fondée au moins dès le XIe siècle, dépendait d’un prieuré-cure de chanoines réguliers de la Trinité de Mauléon. — En est prieur-curé : Gilles Dutour, 1423. — Jean Petit, 1465 — Pierre Marchaix, 1492. — Davy, † 1613. — Clément Baudouin, 1er octobre 1613. — Louis Marteau, 1637, inhumé le 27 janvier 1653 près le grand autel, devant le coin de l’Évangile. — Balthasar Pavillon, V. ce nom, 1653, qui permute avec le suivant contre le prieuré de Denée. — Pierre Depène, 22 janvier 1655, 1676. — André Drugeon, 1679, mais non sans conteste jusqu’en 1681, inhumé le 28 mars 1687. — Pierre Beausse, 1687, 1698. — Fr.-Olivier Boisard, 1702, 1704. — Bonaventure Vaillant, 1706, † 1709. — André Dufresne, 1709, 1736. Les Archives de M.-et-L. possèdent son journal de dépenses depuis le 1er janvier 1717 jusqu’au ler août 1736, continué d’ailleurs par ses successeurs jusqu’en 1788. On y voit qu’il fit sur la fin de 1717 lambrisser le chœur de son église, refaire le retable du grand-autel, en 1718 les deux petits autels avec statues, entre autres celle de Ste Marguerite, et divers travaux de sculpture par Mansard, qu’il logea deux mois au prieuré (15 novembre 1719-22 janvier 1720). Il se livrait avec passion à l’élève des abeilles. — Anne-Auguste Momet, prêtre, chanoine régulier de la Congrégation de France, 1737, inhumé le 15 août 1767. Il avait fait abattre en 1739 la tour du prieuré. — Jean-Harie Allard, 14 octobre 1767 jusqu’en 1792. V. ce nom. Il existe aux Archives des fragments de sermons de sa main. — Pour aider la fabrique à se procurer des ornements d’église, une décision de l’archiprêtre de Saumur, dans sa visite de mai 1694, autorisait la perception d’un droit de 10 s. pour la sépulture des personnes avancées en âge. — La maison priorale joignant à l’E. l’église, vers N. la rive du Thouet, comprenait deux corps de bâtiments, un pigeonnier, deux terrasses, un jardin, le tout vendu natt le 27 piairial an IV.

La seigneurie relevait du château de Saumur et avait une Juridiction qui s’étendait jusque dans la ville et le boile du château, notamment sur l’emplacement dos prisons royales. La métairie de Bournan en dépendait. Le plus ancien seigneur connu est Thibault de la Haye, chevalier, 1465. Après lui des membres de la famille de la Grézille : Gilles de la Grézille en 1490 ; — Claude de la Gr., capitaine de la ville et château de Saumur. 1583 ; — Urbain Turpin, mari de Renée de la Grézille, 1621, 1648. — La terre, qui prenait titre de châtellenie fut vendue par décret du Parlement de Paris du 28 novembre 1648 à Urbain Moreau, sieur de la Morinière, inhumé dans l’église comme seigneur fondateur de la paroisse, le 2 octobre 1661, âgé de 66 ans. Jeanne Chesneau, sa veuve, lui survit jusqu’en 1772, âgée alors de 86 ans. Gilles Blonde, conseiller du roi en l’Election de Saumur, est dit seigneur de Baveux dès au moins 1704. — Charles Blonde en 1722. — Gilles Blonde en 1789.

L’ancien château, situé au Sud de l’ancienne église, appartenait en ces derniers temps encore à la famille Delandes (1805-1864). — A 250 mèt au N. de l’anc. église, un charmant manoir à tourelle, autrefois appelé la Perrière, dont les terrasses dominent la vallée, a été récemment restauré par l’architecte Joly. Le propriétaire, M Desmarest, gendre du marquis de Chabannes, y a formé comme un joli musée de faïences françaises et italiennes, d’armes, d’émaux, de tissus d’Orient.

Maires : Pierre Guimat, 1er messidor an VIII. — Charles-François Delandes, 2 janvier 1808. — Pierre Guimat, 4 juin 1815 — Ch.-Fr. Delandes, 13 janvier 1816, † 31 décembre 1819. — Jean-François Ducroc de Chabannes, capitaine en retraite, chevalier de St-Louis, 10 mars 1820. — Gabriel Charpentier, 4 juin 1832. — Paul-Alfred Guérin, 31 août 1837. — Ezéchiel Desmarest, en fonctions depuis 1848.

Arch. de M.-et-L. Série G 99, 149, 494 ; H Trinité de Mauléon et M. — Arch. comm. Série E. — Mém. de la Soc. d’Agr, d’Ang, t. IV, 234. — Godard-F., Nouvelles Archéol., n° 2, p. 8-9. — Congrès Archéolog. de 1862, p. 354. — Répert. Archéol., 1860, p. 83, et 1863. p. 213. »

Notes

  1. Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».
  2. a b et c Insee, Code officiel géographique - Commune de Bagneux (49016) , 2014
  3. a et b Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 309 (Saumur)
  4. a b c et d Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 219-221
  5. Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, Indicateur de Maine-et-Loire, t. 2, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1865, p. 308
  6. a b et c Office de tourisme Saumur Val de Loire, Bagneux, 2012-2022
  7. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 2012, 2018)
  8. Saumur Kiosque, Histoire locale. Bagneux, une vieille bourgade au fil de l'eau, 8 janvier 2023 (selon Bagneux, par Office de tourisme Saumur Val de Loire)
  9. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Bagneux 49), 2022
  10. Le Courrier de l'Ouest, Saumur. Le musée du Moteur prêt à redémarrer, 3 mai 2021
  11. Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, Indicateur de Maine-et-Loire, ou Indicateur par communes de ce que chacune d'elles renferme sous les rapports de la géographie, des productions naturelles, des monuments historiques, de l'industrie et du commerce..., t. 2, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1865, pages 308 à 310
  12. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 186 et 187