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En 1848, il est élu représentant du peuple par le département de Maine-et-Loire, mais en 1852, après le coup d'État de Napoléon III, il doit quitter la France et s'exiler en Grèce. | En [[1848]], il est élu représentant du peuple par le département de Maine-et-Loire, mais en 1852, après le coup d'État de Napoléon III, il doit quitter la France et s'exiler en Grèce. | ||
L'artiste meurt à Paris le 5 janvier [[1856]]. La [[Galerie David-d'Angers]] est consacrée à son œuvre. | L'artiste meurt à Paris le 5 janvier [[1856]]. La [[Galerie David-d'Angers]] est consacrée à son œuvre. |
Version du 3 août 2018 à 17:09
Pierre-Jean David d’Angers | |
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Né(e) | Pierre-Jean David |
Activités | Artiste sculpteur |
Période | XIXe siècle (1788-1856) |
Notes | Né à Angers, décédé à Paris |
Personnalités Loisirs et culture Agenda |
Artiste angevin, Pierre-Jean David d'Angers est un sculpteur et graveur-médailleur du XIXe siècle. La ville d'Angers a offert à sa galerie le cadre de l'abbatiale Toussaint (XIIIe siècle) restaurée.
L'artiste
Pierre-Jean David, dit Pierre-Jean David d'Angers, naît à Angers (Maine-et-Loire) le 12 mars 1788.
En 1811, il remporte le Grand prix de Rome, et part pour la villa Médicis où il reste pendant cinq ans ; il y rencontre notamment Ingres ; il fait ensuite un séjour à Londres et revient à Paris en 1818.
En 1826, il est élu membre de l'Institut de France et nommé professeur à l'École de Peinture et de Sculpture ; Il sculpte une importante série de portraits de personnalités contemporaines littéraires, artistiques et scientifiques.
En 1848, il est élu représentant du peuple par le département de Maine-et-Loire, mais en 1852, après le coup d'État de Napoléon III, il doit quitter la France et s'exiler en Grèce.
L'artiste meurt à Paris le 5 janvier 1856. La Galerie David-d'Angers est consacrée à son œuvre.
Ses œuvres
Son succès est paradoxal ; il a évité la voie de l'hagiographie en s'attachant à une représentation réaliste de ses modèles ou des détails de leur coiffure, vêtement ou accessoires, tout en "idéalisant" leurs traits ou leurs gestes suivant l'école de la phrénologie[1].
De plus, au lieu de créer des œuvres uniques dans un matériau noble, le bronze, il a choisi de reproduire ses modèles par des procédés et dans des dimensions qui leur permettaient d’être placés en tous lieux ou de circuler de main en main[2].
On peut retrouver ses œuvres :
- Galerie Toussaint à Angers ;
- Musée du Louvre, statues en marbre et en bronze ;
- École nationale supérieure des beaux-arts à Paris, médaillons en bronze ;
- Musée de la vie romantique, médaillons en bronze;
- Musée des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France ;
- Cimetière du Père-Lachaise, de Montparnasse et de Montmartre ;
- dans une vingtaine de villes françaises.
La statue du roi René située à Angers au rond-point de la place du président Kennedy et des boulevards, est une œuvre de l'artiste réalisée en 1822[2].
Bibliographie
- Henri Jouin, David D'Angers, sa vie, son œuvre, ses écrits et ses contemporains, E. Plon (Paris), 1878 (sur data BnF).
- Henri Delaborde, David d'Angers, ses œuvres et ses doctrines, Revue des Deux Mondes, tome 27, 1878 (sur Wikisource).
Notes
Sur le même sujet
- • Quelques œuvres de David d'Angers
- • Galerie David-d'Angers
- • Étienne-Hippolyte Maindron, et autres artistes angevins
- • Angers, rue David d'Angers
- • Les hommes qui ont marqué l'Anjou, comme le sculpteur David d'Angers.
Sources et annotations
- Ainsi que DAVID Pierre Jean sur la base Joconde du ministère de la Culture.
Ludovic Alleaume — Marcel Azéma-Billa — Charles Badoisel — Jean-Pierre Bocquel — Alexis Axilette — Guillaume Bodinier — Jean Commère — Pierre-Jean David d'Angers (œuvres) — Jules Desbois — Paul Jallat — Loïc Jombart — Jules Lenepveu — Étienne-Hippolyte Maindron — Paul Maudonnet — Jean-Adrien Mercier — Alexis Mérodack-Jeaneau — Michel Moreau — François Morellet — Paul Ragueneau — Daniel Tremblay — Pierre-Charles Trémolières — Georges Vaslin