1788
1788 en Anjou
En Anjou, au XVIIIe siècle, le marquis de Turbilly publie Mémoire sur les défrichements en 1760, Le canal de Monsieur (Layon) est ouvert en 1774.
Organisation : À la veille de la Révolution, la province d'Anjou est constituée des cinq Élections d'Angers (227 paroisses, sans compter la ville), de Baugé (81 paroisses), de Saumur (85 paroisses), de Châteaugontier (69 paroisses), de Montreuil-Bellay (57 paroisses) ; et des 16 Greniers à sel d'Angers, Baugé, Beaufort, Bourgueil, Candé, Châteaugontier, Cholet, Craon, La Flèche, Saint-Florent- le-Vieil, Ingrandes, Le Lude, Pouancé, Saint-Rémy-la-Varenne, Richelieu, Saumur[1].
Personnalités : Pierre-Jean David, dit Pierre-Jean David d'Angers, naît à Angers le 12 mars 1788. Il mourra à Paris en 1856[2].
État de la province : À la veille des bouleversements révolutionnaires, l'Anjou fait figure de province paisible. L'annonce de la convocation des États généraux par le roi, le 8 août 1788, fait naître de nombreux débats. Le réveil du tiers état angevin se fait à l'occasion des débats sur le projet de restauration des États provinciaux, qui précède le débat national portant notamment sur la composition de l'assemblée et le mode d'expression des votes. Volney publie une brochure intitulée Des conditions nécessaires à la légalité des États généraux, qui déclenche une bataille rangée. En fin d'année, l'activité politique est presque aussi intense qu'à Paris[3],[4].
1788 en France
Louis XVI (1754-1793) est roi de France et de Navarre. De 1787 à 1788 c'est le ministère Brienne, puis de 1788 à 1789 le ministère Necker.
Les parlements, la noblesse, le clergé sont depuis 1787, mais surtout depuis le printemps 1788, en révolte contre une monarchie qui aspire à l'unité législative et à une centralisation complète. Le 7 juin 1788 à Grenoble se déroule la Journée des Tuiles, une insurrection contre l'autorité royale. Presque toutes les villes voient la fermeture ou le déclin d'un grand nombre d'ateliers provoquant le chômage de milliers d'ouvriers. La crise industrielle s'aggrave en fin d'année d'une crise agricole qui atteint presque tout le pays[5],[6].
Devant les difficultés financières du pays, les états généraux du royaume de France sont convoqués à la mi-juin 1788 par le roi de France pour évaluer l'état du royaume[7].
1788 dans le monde
L'Autriche rejoint la Russie dans la guerre russo-turque (1787-1792).
Catherine II de Russie déclare la guerre à la Suède.
Le Danemark envahit la Suède.
Notes
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, p. XXIV
- ↑ Pierre-Jean David d'Angers, Encyclopédie Larousse (Société des Éditions Larousse), 2013-2020
- ↑ Stéphane Baudens, De la province à la nation. Débats sur la constitution des états provinciaux à la veille de la révolution : le cas de l'Anjou, dans Annales historiques de la Révolution française, Éditions Armand Colin (Malakoff), 2011/2 n° 364, p.85-109
- ↑ Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), Angers à travers ses doléances par Sylvain Bertoldi, dans Vivre à Angers n° 121, février 1989
- ↑ Philippe Sagnac, Les origines de la Révolution. La décomposition de l'Ancien régime (1788-mai 1789), dans Revue d'histoire moderne et contemporaine, tome 14 n°2, 1910, p. 153-177
- ↑ La journée des Tuiles, Encyclopédie Larousse (Société des Éditions Larousse), 2015-2022
- ↑ États généraux, Encyclopédie Larousse (Société des Éditions Larousse), 2013-2019
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843 —
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XIIe — 1101 —
XIIIe — 1201 —
XIVe — 1301 — 1348 — 1382 —
XVe — 1401 — 1434 — 1463 — 1473 —
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