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[[ | [[File:Montjean pointe de l'île de Chalonnes - 2017 2005.JPG|thumb|alt=Photographie de la pointe de l'île.]] | ||
L''''île fluviale de Chalonnes''' est située dans le cours angevin de la Loire, au sud-ouest d'Angers, de [[Chalonnes-sur-Loire|Chalonnes]] à [[Montjean-sur-Loire|Montjean]]. | L''''île fluviale de Chalonnes''' est située dans le cours angevin de la Loire, au sud-ouest d'Angers, de [[Chalonnes-sur-Loire|Chalonnes]] à [[Montjean-sur-Loire|Montjean]]. | ||
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Le [[Maine-et-Loire]] compte une quarantaine d'îles [[ligériennes]] dont les plus grandes sont l'île d'Offard (Saumur), l'île de Baure (Le Thoureil), l'île aux Chevaux (Sainte-Gemmes-sur-Loire), l'île de Béhuard, l'île Batailleuse (Varades et Saint-Florent-le-Vieil), l'île Dorelle (La Varenne, Le Cellier en Loire-Atlantique) et l'île de Chalonnes<ref name="anjoutourisme">Agence départementale du tourisme de l'Anjou (Anjou tourisme), ''Les îles de la Loire'', février 2018</ref>{{,}}<ref name="ign">Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail (Chalonnes-sur-Loire)'', Données cartographiques IGN, FEDER, Région Pays-de-la-Loire, Préfecture de la région Pays-de-la-Loire, février 2018</ref>. | Le [[Maine-et-Loire]] compte une quarantaine d'îles [[ligériennes]] dont les plus grandes sont l'île d'Offard (Saumur), l'île de Baure (Le Thoureil), l'île aux Chevaux (Sainte-Gemmes-sur-Loire), l'île de Béhuard, l'île Batailleuse (Varades et Saint-Florent-le-Vieil), l'île Dorelle (La Varenne, Le Cellier en Loire-Atlantique) et l'île de Chalonnes<ref name="anjoutourisme">Agence départementale du tourisme de l'Anjou (Anjou tourisme), ''Les îles de la Loire'', février 2018</ref>{{,}}<ref name="ign">Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail (Chalonnes-sur-Loire)'', Données cartographiques IGN, FEDER, Région Pays-de-la-Loire, Préfecture de la région Pays-de-la-Loire, février 2018</ref>. | ||
Cette dernière s'étend sur une longueur de plus d'une dizaine de kilomètres (10 | Cette dernière s'étend sur une longueur de plus d'une dizaine de kilomètres ({{unité|10.6|km}}) et une largeur maximale de plus d'un kilomètre ({{unité|1.2|km}}). Sa superficie est de {{unité|836|hectares}} et son altitude maximum est de {{unité|14|mètres}}. Elle compte une cinquantaine de hameaux ou de lieux-dits, de la Tête-de-l'Île à l'est à la Queue-de-l'Île à l'ouest. Les {{nobr|trois quarts}} de l'île se trouvent sur la commune de Chalonnes-sur-Loire (à l'est) et le reste sur celle de Montjean-sur-Loire (à l'ouest). Son accès se fait soit à Chalonnes, à partir de la {{nobr|D 961}} entre les ponts de Cordez et de l'Asnerie, soit à Montjean par le pont René Trottier<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Rapport de présentation du val de St-Georges au 2 juin 2006'' (Rapport PPRi Vals de St-Georges), p. 13</ref>{{,}}<ref name="ign" />{{,}}<ref name="of-16aout2015">Ouest-France, ''L'île de Chalonnes, belle sauvage bien gardée'', 16-18 août 2015</ref>. | ||
Au nord-est de l'île de Chalonnes on trouve aussi les îles Touchais et Neuve, puis l'île de Montravers, et en aval, l'île aux Prunes et le Buisson Chauveau<ref name="ign" />. Au début du {{XIXs}}, la grande île de Chalonnes porte, suivant ses points, les noms d'Îsle de Chalonnes, d'Îsle des Noyers et d'Îsle de Montjean. Elle est la réunion de deux îles qui en 1580 portaient les noms d'Îsle la Rorsé (Chalonnes) et d'Îsle de la Mergeru<ref>Auguste Nicaise Desvaux, ''Statistique de Maine et Loire'', Première partie, ''Statistique naturelle'', Impr. de L. Pavie (Angers), 1834, p. 74</ref>. | Au nord-est de l'île de Chalonnes on trouve aussi les îles Touchais et Neuve, puis l'île de Montravers, et en aval, l'île aux Prunes et le Buisson Chauveau<ref name="ign" />. Au début du {{XIXs}}, la grande île de Chalonnes porte, suivant ses points, les noms d'Îsle de Chalonnes, d'Îsle des Noyers et d'Îsle de Montjean. Elle est la réunion de deux îles qui en 1580 portaient les noms d'Îsle la Rorsé (Chalonnes) et d'Îsle de la Mergeru<ref>Auguste Nicaise Desvaux, ''Statistique de Maine et Loire'', Première partie, ''Statistique naturelle'', Impr. de L. Pavie (Angers), 1834, p. 74</ref>. | ||
L'île de Chalonnes est régulièrement inondée sous l'effet des crues, malgré une levée de protection d'une dizaine de kilomètres construite au {{XIXs}}, et qui ceinture une grande partie de l'île. La crue de référence est celle de [[1910]]. En 1961, les habitants de Basse-Île restèrent isolés pendant trois mois et demi. Ils sont environ 300 sur l'ensemble de l'île, et ont adaptés leur habitat en conséquence. Les crues obligent aussi les cultivateurs à travailler et ensemencer jusqu'à trois fois durant la même année. L'agriculture, autrefois principalement constituée de chanvre et de tabac, est aujourd'hui tournée vers la culture de maïs, tournesol, asperges et melons<ref>''Rapport de présentation du val de St-Georges au 2 juin 2006'', ''op. cit.'', p.16</ref>{{,}}<ref>Dominique Oudot, ''Les îles de la Loire angevine armoricaine'', dans ''Norois'', n° 142, Avril-juin 1989, pp. 205-223</ref>{{,}}<ref name="of-16aout2015" />. | L'île de Chalonnes est régulièrement inondée sous l'effet des crues, malgré une levée de protection d'une dizaine de kilomètres construite au {{XIXs}}, et qui ceinture une grande partie de l'île. La crue de référence est celle de [[1910]]. En 1961, les habitants de Basse-Île restèrent isolés pendant trois mois et demi. Ils sont environ 300 sur l'ensemble de l'île, et ont adaptés leur habitat en conséquence. Les crues obligent aussi les cultivateurs à travailler et ensemencer jusqu'à trois fois durant la même année. L'agriculture, autrefois principalement constituée de chanvre et de tabac, est aujourd'hui tournée vers la culture de maïs, tournesol, asperges et melons<ref>''Rapport de présentation du val de St-Georges au 2 juin 2006'', ''op. cit.'', p.16</ref>{{,}}<ref>Dominique Oudot, ''Les îles de la Loire angevine armoricaine'', dans ''Norois'', n° 142, Avril-juin 1989, pp. 205-223</ref>{{,}}<ref name="of-16aout2015" />. | ||
Elle fait l'objet en 2024 de travaux universitaires financés par la mairie de Chalonnes. Les premiers résultats de ce projet pédagogique, intitulé ''Garder l'identité, le patrimoine et la culture de l'inondation sur l'île'' (GIPCII), sont présentés en avril à l'occasion d'une réunion publique<ref>Ouest-France, ''Les universitaires travaillent sur les îliens'', journal du 30 avril 2024, édition d'Angers, p. 12</ref>. | |||
Présence d'une aire de pique-nique, avec plusieurs tables et cale de mise à l'eau, à La Basse Île. On y trouve aussi le Lenin café, bar sur le thème de la Russie des années 1870-1924, et une société de boule de fort<ref>Office de tourisme Loire-Layon-Aubance, ''Aire de pique-nique sur l'île de Chalonnes'', février 2018</ref>. | Présence d'une aire de pique-nique, avec plusieurs tables et cale de mise à l'eau, à La Basse Île. On y trouve aussi le Lenin café, bar sur le thème de la Russie des années 1870-1924, et une société de boule de fort<ref>Office de tourisme Loire-Layon-Aubance, ''Aire de pique-nique sur l'île de Chalonnes'', février 2018</ref>. |