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Le '''Cadre noir''' est une institution équestre [[Maine-et-Loire|angevine]] basée à [[Saumur]] qui incarne et fait vivre l'excellence de l'équitation de tradition française. Créé en 1825, au moment de l'implantation définitive de l'école de cavalerie à Saumur, il doit son nom à l'uniforme de ses écuyers. L'établissement est depuis 1972 sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports. | |||
== | == Historique == | ||
C'est au {{XVs}} que se dessine la vocation équestre de Saumur avec l'installation d'écuries fréquentées par de nombreux écuyers et chevaliers<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|322-325}}</ref>. | |||
L'origine équestre de l'école de Saumur date de la fin du {{XVIs}}, sous {{nobr|Henri IV}}, avec l'installation d'une académie d'équitation. L'École d'équitation de Saumur est définitivement constituée au {{XVIIIe}}. De cette époque date la construction d'un quartier de cavalerie, dont le bâtiment central de l'école et le manège des écuyers. S'ensuit une éclipse durant les guerres de la Révolution et de l'Empire<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref name="rdartois">Robert d'Artois, ''Histoire et légende d'un patrimoine mondial : le Cadre noir de Saumur : Pourquoi Saumur, fruit de l'Histoire et des guerres de religion'', Académie des sciences, arts et belles lettres de Montauban, 6 février 2017 ([https://www.sports.gouv.fr/sites/default/files/2023-02/comit-d-histoire-histoire-et-l-gende-d-un-patrimoine-mondial-le-cadre-noir-de-saumur---2017-4367.pdf lire])</ref>. | |||
L'École de cavalerie est fondée sous Napoléon en 1814 sous le nom d'{{citation|École d'instruction des troupes à cheval}}, pour servir d'école d'application aux officiers de la cavalerie française. Basée à Versailles, elle est transférée à Saumur en mars [[1825]]. Ses écuyers s'y trouvent en raison d'une double tradition ; d'une part celle de l'instruction équestre militaire et d'autre part celle de l'équitation académique<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Aurélien Conraux, ''L'École de cavalerie de Saumur (1814-1914) : La création de l'équitation militaire'', dans ''Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 2004 pour obtenir le diplôme d'archiviste paléographe'', École nationale des chartes (Paris), 2004</ref>{{,}}<ref>''Cadre noir'', dans ''Encyclopédie Larousse'', Société des Éditions Larousse (Paris), 2021-2024</ref>. Mention de l'école au {{XIXs}} dans la [[carte de Victor Levasseur (1852)]]. | |||
Le nom de « Cadre noir » apparaît à la fin du {{XIXs}} alors que la couleur de la tenue de l'école de cavalerie de Saumur passe du ton bleu au ton noir<ref>Jacques Perrier, ''L'épopée du Cadre noir de Saumur'', coll. dirigée par Pierre Durand, Lavauzelle (Panazol), 1992, p. 10</ref>. | |||
Le Cadre noir est dissous durant la [[1914|Grande Guerre]]. Les officiers de Cavalerie participent au conflit dans l'infanterie, les chars et l'aviation. {{formatnum:2500}} meurt sur le front. L'établissement est reconstitué en 1919. La Croix de la Légion d'honneur est conférée à l'étendard de l'École de cavalerie en mai 1922<ref name="cport-1996" />. | |||
Au début du conflit suivant, les cadets se distinguent en juin [[1940]] où ils organisent la défense du passage de la Loire et de Saumur, à [[Gennes]] et aux [[Les Rosiers-sur-Loire|Rosiers-sur-Loire]]. L'école de cavalerie se repli pendant | |||
l'occupation à Tarbes puis à Fontainebleau<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), {{p.|509-510}}</ref>{{,}}<ref name="rdartois" />. | |||
L'école se réinstalle à Saumur au printemps [[1945]] et prend le nom d'École d'application de l'Arme blindée et de la Cavalerie. Une partie de la formation est dispensée sur le site d'entraînement de [[Fontevraud-l'Abbaye|Fontevraud]] où stationnent des régiments de chars de combat<ref name="cport-1996" />. | |||
Gardien de l'esprit et des traditions de la Cavalerie, cet établissement militaire est plusieurs fois remanié. La cavalerie s'est mécanisée au {{XXs}} et en parallèle les sports équestres se sont développés. La fin de la guerre à cheval conduit l'armée à se désintéresser de ce secteur et laisse en suspens l'avenir du Cadre noir dont la mission première était de | |||
former au combat les cadres de la cavalerie. Le Cadre noir évolue donc vers le sport, tout en restant un corps d'élite de l'équitation classique française, et devient un établissement civil. Il est placé en 1972 sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports. Il est rattaché à l'École nationale d'équitation (ENE) et s'installe au lieu-dit Terrefort à [[Saint-Hilaire-Saint-Florent]]. | |||
En 2010, l'École nationale d'équitation fusionne avec les Haras nationaux pour devenir l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), établissement public placé sous la double tutelle des ministères chargés des sports et de l'agriculture<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref name="ifce">Le Cadre noir de Saumur, ''Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE)'', avril 2019 ([https://www.ifce.fr/cadre-noir/ecole-nationale-dequitation/ lire])</ref>{{,}}<ref name="rdartois" />. | |||
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== Activités == | == Activités == | ||
Le Cadre noir de Saumur regroupe l'ensemble des professeurs de l'École nationale d'équitation. Experts dans une ou plusieurs disciplines, les écuyers ont pour mission principale de transmettre un savoir technique et théorique dans une ou plusieurs disciplines. Ils doivent également dresser et maintenir en état performant les chevaux qu'ils présentent dans la Reprise de manège ou dans celle des « Sauteurs », ainsi que dans les compétitions nationales et internationales où ils représentent l'école. Ils ont également pour mission de préparer les chevaux qui leur sont confiés pour la formation des élèves. La plupart des écuyers sont désormais des civils<ref name="ifce" />{{,}}<ref name="rdartois" />. | |||
La tenue noire est portée par tous les écuyers, avec pour différence l'insigne de la grenade de l'armée de terre pour les militaires et le soleil de {{nobr|Louis XIV}} pour les civils, en filiation des écuyers de Versailles<ref name="rdartois" />. | |||
Instruits de l'enseignement des maîtres de l'équitation, et curieux de l'évolution des pratiques équestres, les écuyers du Cadre noir contribuent activement au maintien et au rayonnement de l'équitation française en illustrant et en transmettant ses principes lors de présentations publiques en France et à l'étranger<ref name="ifce" />. | |||
Cette tradition équestre est inscrite en [[2011]] sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO<ref name="unesco">Unesco, ''L'équitation de tradition française (décision du Comité intergouvernemental 6.COM 13.14)'', 26 novembre 2011 ([https://ich.unesco.org/fr/RL/l-equitation-de-tradition-francaise-00440 lire])</ref>{{,}}<ref name="rdartois" />{{,}}<ref name="lm-17nov2011">Le Monde (Rémi Dupré), ''L'équitation française, patrimoine mondial ?'', 17 novembre 2011</ref>. | |||
{{ | {{citation bloc|Bien que l'équitation de tradition française soit exercée dans toute la France et ailleurs, la communauté la plus connue est le Cadre Noir de Saumur, basé à l'École nationale d'équitation<ref name="unesco" />. }} | ||
En marge de sa dimension artistique, le Cadre noir entretient sa réputation de compétiteur, les cavaliers de Saumur fournissant à l'équipe de France d'équitation bon nombre de représentants. Ses écuyers participent aux courses de plat, d'obstacles ou de trot à Angers et à Saumur depuis 1850<ref name="lm-17nov2011" />. | |||
Le site du Cadre noir est l'un des plus visités du département, avec par exemple {{unité|103273|visiteurs}} en 2017<ref>Agence départementale du tourisme de l'Anjou, ''Chiffres clés'', 2017 (fréquentations [[Sites les plus visités de Maine-et-Loire/2011|2011]], [[Sites les plus visités de Maine-et-Loire/2011|2013]], [[Sites les plus visités de Maine-et-Loire/2017|2017]])</ref>. | |||
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<center><small>Le cadre noir de Saumur : l'excellence du cheval. France 3 Centre-Val de Loire, 17 janvier 2018.</small></center> | |||
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La ville de Saumur célèbre en 2025 son bicentenaire à travers une programmation culturelle et sportive comprenant expositions, conférences, spectacles et rencontres<ref>Ouest-France, ''Saumur va fêter les 200 ans du Cadre noir et l'excellence de l'équitation de tradition française'', 19 mars 2025</ref>. | |||
== Centre de documentation == | |||
L'École nationale d'équitation comprend également un centre de documentation, créé en 1989. Il comprend plus de {{unité|17000|références}} sur les thèmes de la culture équestre, l'équitation, l'histoire, le cheval et son utilisation<ref>Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), ''Centre de documentation de l'École nationale d'équitation'', avril 2019</ref>. | |||
== Écoles militaires == | |||
Saumur compte quatre écoles militaires au début {{XXIs}}. L'École de cavalerie (EC) de Saumur, anciennement École d'application de l'arme blindée cavalerie (EAABC) qui prend son nom actuel en 2009, l'École du renseignement de l'Armée de terre (CEERAT) implanté à Saumur en 2003, le Centre de défense interarmes de défense nucléaire, radioactif, biologique et chimique (CIANRBC) implanté à Saumur en 2009, l'École d'état-major arrivée à Saumur en 2012. Ces quatre organismes de formation composent ce qu'on appelle les écoles militaires de Saumur (EMS), qui gèrent également le camp militaire de Fontevraud, occupé par le 2{{e}} régiment de dragons, et le camp du Ruchard à Avon-les-Roches en Indre-et-Loire<ref>Ministère des Armées (Dir. des ressources humaines de l'Armée de terre), ''Les écoles militaires de Saumur'', mars 2025</ref>{{,}}<ref name="co-8nov2019">Le Courrier de l'Ouest (M. M.), ''Saumur. Quatre écoles et deux musées gérés par l'armée'', 8 novembre 2019</ref>. | |||
Les écoles sont aussi gestionnaires des musées des Blindés et de la Cavalerie<ref name="co-8nov2019" />. | |||
L'EMS participe également à l'organisation du [[Carrousel de Saumur]] avec l'Institut français du cheval et de l'équitation, dont 2024 en a été la 174{{e}} édition<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le programme du Carrousel de Saumur dévoilé pour les 13 et 14 juillet 2024'', 17 juin 2024</ref>. | |||
== Notes == | == Notes == | ||
Sur le même sujet | Sur le même sujet | ||
:* [[Origines de la vocation cavalière de Saumur par E. Verry|Origines de la vocation cavalière de Saumur]] | |||
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:* [[Mondial du Lion d'Angers]] | :* [[Mondial du Lion d'Angers]] | ||
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:* [[ | :* [[Musée de la cavalerie de Saumur|Musée de la cavalerie]] | ||
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Le Cadre noir est une institution équestre angevine basée à Saumur qui incarne et fait vivre l'excellence de l'équitation de tradition française. Créé en 1825, au moment de l'implantation définitive de l'école de cavalerie à Saumur, il doit son nom à l'uniforme de ses écuyers. L'établissement est depuis 1972 sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Historique
C'est au XVe siècle que se dessine la vocation équestre de Saumur avec l'installation d'écuries fréquentées par de nombreux écuyers et chevaliers[1].
L'origine équestre de l'école de Saumur date de la fin du XVIe siècle, sous Henri IV, avec l'installation d'une académie d'équitation. L'École d'équitation de Saumur est définitivement constituée au XVIIIe. De cette époque date la construction d'un quartier de cavalerie, dont le bâtiment central de l'école et le manège des écuyers. S'ensuit une éclipse durant les guerres de la Révolution et de l'Empire[1],[2].
L'École de cavalerie est fondée sous Napoléon en 1814 sous le nom d'« École d'instruction des troupes à cheval », pour servir d'école d'application aux officiers de la cavalerie française. Basée à Versailles, elle est transférée à Saumur en mars 1825. Ses écuyers s'y trouvent en raison d'une double tradition ; d'une part celle de l'instruction équestre militaire et d'autre part celle de l'équitation académique[1],[3],[4]. Mention de l'école au XIXe siècle dans la carte de Victor Levasseur (1852).
Le nom de « Cadre noir » apparaît à la fin du XIXe siècle alors que la couleur de la tenue de l'école de cavalerie de Saumur passe du ton bleu au ton noir[5].
Le Cadre noir est dissous durant la Grande Guerre. Les officiers de Cavalerie participent au conflit dans l'infanterie, les chars et l'aviation. 2 500 meurt sur le front. L'établissement est reconstitué en 1919. La Croix de la Légion d'honneur est conférée à l'étendard de l'École de cavalerie en mai 1922[1].
Au début du conflit suivant, les cadets se distinguent en juin 1940 où ils organisent la défense du passage de la Loire et de Saumur, à Gennes et aux Rosiers-sur-Loire. L'école de cavalerie se repli pendant l'occupation à Tarbes puis à Fontainebleau[6],[2].
L'école se réinstalle à Saumur au printemps 1945 et prend le nom d'École d'application de l'Arme blindée et de la Cavalerie. Une partie de la formation est dispensée sur le site d'entraînement de Fontevraud où stationnent des régiments de chars de combat[1].
Gardien de l'esprit et des traditions de la Cavalerie, cet établissement militaire est plusieurs fois remanié. La cavalerie s'est mécanisée au XXe siècle et en parallèle les sports équestres se sont développés. La fin de la guerre à cheval conduit l'armée à se désintéresser de ce secteur et laisse en suspens l'avenir du Cadre noir dont la mission première était de former au combat les cadres de la cavalerie. Le Cadre noir évolue donc vers le sport, tout en restant un corps d'élite de l'équitation classique française, et devient un établissement civil. Il est placé en 1972 sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports. Il est rattaché à l'École nationale d'équitation (ENE) et s'installe au lieu-dit Terrefort à Saint-Hilaire-Saint-Florent. En 2010, l'École nationale d'équitation fusionne avec les Haras nationaux pour devenir l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), établissement public placé sous la double tutelle des ministères chargés des sports et de l'agriculture[1],[7],[2].
Activités
Le Cadre noir de Saumur regroupe l'ensemble des professeurs de l'École nationale d'équitation. Experts dans une ou plusieurs disciplines, les écuyers ont pour mission principale de transmettre un savoir technique et théorique dans une ou plusieurs disciplines. Ils doivent également dresser et maintenir en état performant les chevaux qu'ils présentent dans la Reprise de manège ou dans celle des « Sauteurs », ainsi que dans les compétitions nationales et internationales où ils représentent l'école. Ils ont également pour mission de préparer les chevaux qui leur sont confiés pour la formation des élèves. La plupart des écuyers sont désormais des civils[7],[2].
La tenue noire est portée par tous les écuyers, avec pour différence l'insigne de la grenade de l'armée de terre pour les militaires et le soleil de Louis XIV pour les civils, en filiation des écuyers de Versailles[2].
Instruits de l'enseignement des maîtres de l'équitation, et curieux de l'évolution des pratiques équestres, les écuyers du Cadre noir contribuent activement au maintien et au rayonnement de l'équitation française en illustrant et en transmettant ses principes lors de présentations publiques en France et à l'étranger[7].
Cette tradition équestre est inscrite en 2011 sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO[8],[2],[9].
« Bien que l'équitation de tradition française soit exercée dans toute la France et ailleurs, la communauté la plus connue est le Cadre Noir de Saumur, basé à l'École nationale d'équitation[8]. »
En marge de sa dimension artistique, le Cadre noir entretient sa réputation de compétiteur, les cavaliers de Saumur fournissant à l'équipe de France d'équitation bon nombre de représentants. Ses écuyers participent aux courses de plat, d'obstacles ou de trot à Angers et à Saumur depuis 1850[9].
Le site du Cadre noir est l'un des plus visités du département, avec par exemple 103 273 visiteurs en 2017[10].
La ville de Saumur célèbre en 2025 son bicentenaire à travers une programmation culturelle et sportive comprenant expositions, conférences, spectacles et rencontres[11].
Centre de documentation
L'École nationale d'équitation comprend également un centre de documentation, créé en 1989. Il comprend plus de 17 000 références sur les thèmes de la culture équestre, l'équitation, l'histoire, le cheval et son utilisation[12].
Écoles militaires
Saumur compte quatre écoles militaires au début XXIe siècle. L'École de cavalerie (EC) de Saumur, anciennement École d'application de l'arme blindée cavalerie (EAABC) qui prend son nom actuel en 2009, l'École du renseignement de l'Armée de terre (CEERAT) implanté à Saumur en 2003, le Centre de défense interarmes de défense nucléaire, radioactif, biologique et chimique (CIANRBC) implanté à Saumur en 2009, l'École d'état-major arrivée à Saumur en 2012. Ces quatre organismes de formation composent ce qu'on appelle les écoles militaires de Saumur (EMS), qui gèrent également le camp militaire de Fontevraud, occupé par le 2e régiment de dragons, et le camp du Ruchard à Avon-les-Roches en Indre-et-Loire[13],[14].
Les écoles sont aussi gestionnaires des musées des Blindés et de la Cavalerie[14].
L'EMS participe également à l'organisation du Carrousel de Saumur avec l'Institut français du cheval et de l'équitation, dont 2024 en a été la 174e édition[15].
Notes
Sur le même sujet
Sources et annotations
- ↑ a b c d e et f Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), p. 322-325
- ↑ a b c d e et f Robert d'Artois, Histoire et légende d'un patrimoine mondial : le Cadre noir de Saumur : Pourquoi Saumur, fruit de l'Histoire et des guerres de religion, Académie des sciences, arts et belles lettres de Montauban, 6 février 2017 (lire)
- ↑ Aurélien Conraux, L'École de cavalerie de Saumur (1814-1914) : La création de l'équitation militaire, dans Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 2004 pour obtenir le diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes (Paris), 2004
- ↑ Cadre noir, dans Encyclopédie Larousse, Société des Éditions Larousse (Paris), 2021-2024
- ↑ Jacques Perrier, L'épopée du Cadre noir de Saumur, coll. dirigée par Pierre Durand, Lavauzelle (Panazol), 1992, p. 10
- ↑ Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. III (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), p. 509-510
- ↑ a b et c Le Cadre noir de Saumur, Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), avril 2019 (lire)
- ↑ a et b Unesco, L'équitation de tradition française (décision du Comité intergouvernemental 6.COM 13.14), 26 novembre 2011 (lire)
- ↑ a et b Le Monde (Rémi Dupré), L'équitation française, patrimoine mondial ?, 17 novembre 2011
- ↑ Agence départementale du tourisme de l'Anjou, Chiffres clés, 2017 (fréquentations 2011, 2013, 2017)
- ↑ Ouest-France, Saumur va fêter les 200 ans du Cadre noir et l'excellence de l'équitation de tradition française, 19 mars 2025
- ↑ Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), Centre de documentation de l'École nationale d'équitation, avril 2019
- ↑ Ministère des Armées (Dir. des ressources humaines de l'Armée de terre), Les écoles militaires de Saumur, mars 2025
- ↑ a et b Le Courrier de l'Ouest (M. M.), Saumur. Quatre écoles et deux musées gérés par l'armée, 8 novembre 2019
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Le programme du Carrousel de Saumur dévoilé pour les 13 et 14 juillet 2024, 17 juin 2024
Lien externe