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Nom commun, féminin singulier. | |||
Botanique. En Anjou, ''bouillée'' désigne une touffe d'herbes, de plantes, de branches, d'arbres, mais aussi de rejetons (enfants, descendance). Synonyme de ''[[bouillerée]]'' (touffe, bouquet). | |||
Exemple : {{citation|Une bouillée de choux.}} (C. Ménière, gloss. p. 260) | |||
Dans les [[Mauges]], ensemble des tiges poussant sur les mêmes racines, ''bouillée'' d'herbe, ''bouillée'' d'aulne. Le bouleau et l'aulne portent aussi le nom de ''[[bouillard]]''. | |||
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{{citation|Quant not fille vient avec toute sa bouillée, qué bonheûr.}} (C. Briand, on cause, p. 39) | |||
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''La Bouillée'', ferme sur la commune de [[Trémentines]]. | |||
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* Voir aussi [[harbe]], [[fieûre]], [[Cocou|cocou jaune]], [[Gogane (mot)|gogane]]. | |||
* Se dit à [[Rochefort-sur-Loire]] ({{mot de Leclerc}}) : une poignée, un bouquet, une touffe végétale, de fleurs, d'herbe, parfois même un bosquet d'arbres. | |||
Parler angevin | |||
* [[Charles Ménière]], ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'', dans ''Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire'', Lachèse et Dolbeau (Angers), t. XXXVI, 1881, p. 260 | |||
* [[René de La Perraudière]], ''Le langage à Lué'', dans ''Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers'', Cinquième série - Tome VII, Germain & G. Grassin impr.-édit. (Angers), 1904, [[Le langage à Lué par De La Perraudière|p. 137]] | |||
* [[Anatole-Joseph Verrier]] et [[René Onillon]], ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1{{er}}, p. 122 | |||
* [[Henry Cormeau]], ''Terroirs Mauges, miettes d'une vie provinciale'', tome premier ''Le glossaire'', G. Crès (Paris), 1912, p. 106 | |||
* Charles Briand, ''On cause comm'ça icitt'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2002, p. 39 | |||
Autres régionalismes | |||
* Alexandre Savatier, ''Des noms vulgaires, des propriétés et des usages de quuelques plantes du canton de Matha (Charente-Inférieure)'', dans ''Bulletin des travaux de la Société historique et scientifique de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure)'', deuxième année, exercice 1864, Lemarié impr.-libr. (Saint-Jean-d'Angély), 1864, p. 58 | |||
* Paul Martellière, ''Glossaire du Vendômois'', Ripé libr. (Vendôme), 1896, p. 52 | |||
* Geneviève Massignon, ''Les Parlers français d'Acadie, enquête linguistique'', C. Klincksieck (Paris), 1962, p. 211 | |||
* Patrice Brasseur, ''Dictionnaire des régionalismes du français de Terre-Neuve'', coll. ''Canadiana romanica'', M. Niemeyer (Tübingen, Allemagne), 2001, p. 69 | |||
* Georges Vivant, ''N'en v'la t'i' des rapiamus ! Patois du pays nantais'', Reflets du passé, R. et M. Vivant éditeurs (Nantes), 2015 | |||
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Dernière version du 20 décembre 2023 à 19:19
En Anjou
- bouillée
Mot
Nom commun, féminin singulier.
Botanique. En Anjou, bouillée désigne une touffe d'herbes, de plantes, de branches, d'arbres, mais aussi de rejetons (enfants, descendance). Synonyme de bouillerée (touffe, bouquet).
Exemple : « Une bouillée de choux. » (C. Ménière, gloss. p. 260)
Dans les Mauges, ensemble des tiges poussant sur les mêmes racines, bouillée d'herbe, bouillée d'aulne. Le bouleau et l'aulne portent aussi le nom de bouillard.
Citation
« Quant not fille vient avec toute sa bouillée, qué bonheûr. » (C. Briand, on cause, p. 39)
Toponyme
La Bouillée, ferme sur la commune de Trémentines.
Notes
- Voir aussi harbe, fieûre, cocou jaune, gogane.
- Se dit à Rochefort-sur-Loire (source) : une poignée, un bouquet, une touffe végétale, de fleurs, d'herbe, parfois même un bosquet d'arbres.
Parler angevin
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, Lachèse et Dolbeau (Angers), t. XXXVI, 1881, p. 260
- René de La Perraudière, Le langage à Lué, dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, Cinquième série - Tome VII, Germain & G. Grassin impr.-édit. (Angers), 1904, p. 137
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1er, p. 122
- Henry Cormeau, Terroirs Mauges, miettes d'une vie provinciale, tome premier Le glossaire, G. Crès (Paris), 1912, p. 106
- Charles Briand, On cause comm'ça icitt, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2002, p. 39
Autres régionalismes
- Alexandre Savatier, Des noms vulgaires, des propriétés et des usages de quuelques plantes du canton de Matha (Charente-Inférieure), dans Bulletin des travaux de la Société historique et scientifique de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure), deuxième année, exercice 1864, Lemarié impr.-libr. (Saint-Jean-d'Angély), 1864, p. 58
- Paul Martellière, Glossaire du Vendômois, Ripé libr. (Vendôme), 1896, p. 52
- Geneviève Massignon, Les Parlers français d'Acadie, enquête linguistique, C. Klincksieck (Paris), 1962, p. 211
- Patrice Brasseur, Dictionnaire des régionalismes du français de Terre-Neuve, coll. Canadiana romanica, M. Niemeyer (Tübingen, Allemagne), 2001, p. 69
- Georges Vivant, N'en v'la t'i' des rapiamus ! Patois du pays nantais, Reflets du passé, R. et M. Vivant éditeurs (Nantes), 2015