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* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2{{e}}, p. 78 (paisan, -anne et paisant, -e) et [[Discours du banquet du centenaire du lycée David-d'Angers|p. 372]] | * Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2{{e}}, p. 78 (paisan, -anne et paisant, -e) et [[Discours du banquet du centenaire du lycée David-d'Angers|p. 372]] | ||
* Marc Leclerc, ''L'Anthologie du Sacavin'', au Bibliophile angevin (Angers), 1925, p. 361 | * Marc Leclerc, ''L'Anthologie du Sacavin'', au Bibliophile angevin (Angers), 1925, p. 361 |
Dernière version du 20 mars 2025 à 17:15
En Anjou
- paisan
Mot
Nom commun, masculin singulier, au pluriel paisans, au féminin paisanne.
En Anjou, paisan (ou pésan) désigne
- Un paysan, un campagnard ;
- Un laboureur, un cultivateur (ex. « il a toujours de beaux ensemencés et du bon bestial, c’est ein vrai bon paisan ») ;
- Un fermier chez lequel des domestiques sont gagés (ex. « faut que je m’en aille chez mon paisan ») ;
- Un rustre, balourd, lourdaud (ex. « vous n’avez jamais ren vu de pus paisan que ces gens là ») ;
- Quelque chose de rustique, de ridicule (ex. « les femmes a portent des fichus verts, s’il illy a queuque chouse de pus paisan ? »).
Et, paysan, proprement gens du pays, prononciation en deux syllabes (XVIIe, Régnier, Molière).
On trouve également l'orthographe paisant(e), désignant un paysan, rustre, rustaud.
Aujourd'hui le terme est le plus souvent utilisé dans une forme péjorative (« pauv’ paisan, va ! ») ou dans les rimiaux.
Rimiaux
— Leclerc, Rimiaux d'Anjou
— M. Leclerc, Rimiaux d'Anjou
Notes
- Voir aussi dâbre, farmier (farme), coulon, belou, ventr' à choux.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2e, p. 78 (paisan, -anne et paisant, -e) et p. 372
- Marc Leclerc, L'Anthologie du Sacavin, au Bibliophile angevin (Angers), 1925, p. 361
- Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 7 et p. 65
- Yves Brochet, Le braco : Mémoire d'un angevin, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1997, p. 134
- Gérard Cherbonnier (dir.), Mots et expressions des patois angevins : petit dictionnaire, Éd. du Petit Pavé (Brissac-Loire-Aubance), 2002 (4e édition, 1re en 1997), p. 64
Autrefois on trouvait aussi l'écriture païsan pour désigner un homme ou une femme de village ou de campagne, ou bien un homme mal propre et incivil (Dictionnaire de l'Académie française, Première édition, 1694).