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* l'église Saint-Jean-Baptiste ;
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* le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Sauterelle.
* le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Sauterelle.
Son territoire se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>.


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==

Version du 21 mars 2019 à 18:35

Saint-Jean-de-la-Croix
Département Maine-et-Loire
Territoire Région d'Angers
Arrondissement arr. d'Angers
Canton cant. des Ponts-de-Cé
Intercommunalité cc Loire Layon Aubance
Code Insee, postal 49288, 49130
Habitants Les Jeanicrucien(ne)s
Données locales altitudes, coordonnées, populations, superficies
Site web Site officiel
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Saint-Jean-de-la-Croix est une commune ligérienne de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud de l'agglomération d'Angers et au nord-ouest de Mûrs-Erigné.


Situation administrative

La commune de Saint-Jean-de-la-Croix est membre de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance, après disparition de celle de Loire-Aubance, et se trouve dans le canton des Ponts-de-Cé et l'arrondissement d'Angers.

Mairie : 91 Levée Ligérienne, 49130 Saint-Jean-de-la-Croix (tél. 02 41 44 64 98, courriel saintjeandelacroix).

Plusieurs villages du département comportent le nom « Saint-Jean » : Saint-Jean-de-la-Croix, Saint-Jean-de-Linières et Saint-Jean-des-Mauvrets.

Histoire et patrimoine

Photographie de la Loire.

À voir à Saint-Jean-de-la-Croix[1] :

  • la chapelle Notre-Dame du Chanvre ;
  • l'église Saint-Jean-Baptiste ;
  • le moulin à vent dit moulin de la Sauterelle.

Son territoire se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[2].

Loisirs et culture

En juin s'y déroule la fête de la Saint-Jean (concert, repas des habitants, vide-greniers, défilé costumé).

On y pratique la boule de fort (cercle Léon Legault). Chaque année la communauté de communes organise un challenge où toutes les sociétés de l'intercommunalité sont conviées.

Espace et territoire

Avec une superficie de 1,83 km2, c'est la plus petite commune du département[3].

L'office de tourisme de la région de Brissac et du bassin de l'Aubance est celui de Brissac-Loire-Aubance, qui se trouve à Brissac-Quincé.

Célestin Port (1878)

Saint-Jean-de-la-Croix dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[4] :

« Saint-Jean-de-la-Croix, canton des Ponts-de-Cé (6 kil.), arrond. d’Angers (9 kil.). — En Vallée de Fosse, le village de la Croix paroisse de Ste-Gemme 1593, 1601 (Sainte-Gemmes, Et.-C.), 1669 (Denée, Et.-C.). — La chapelle située au village de la Croix du Port-Thibault de Fosse en Vallée en cette paroisse de Ste-Gemme 1704 (Et.-C.) — Saint-Jean-Baptiste du Port-Thibault 1704 (Ibid.). — La Croix en Vallée 1764 (Cl. Robin, l’Ami des Peuples, p. 21). — L’Ile-Verte 1793. — Au centre et sur le rebord nord d’une île de Loire longue de 10 kil. sur 1 kil. de largeur, que se partagent quatre communes et dont la pointe orientale porte la ville des Ponts-de-Cé, — entre Mûrs (3 kil. 1/2) à l’E. et au S.-E., Mozé (7I kil.) au S., Denée (4 kil.) à l’O., Sainte-Gemmes (3 kil.) au N. Outre-Loire.

Le chemin d’intérêt commun du bourg aux Ponts-de-Cé longe la Loire depuis le vieux Port-Thibault, formant une levée, construite en 1695, de nouveau en 1783 par l’administration des Ponts-et-Chaussées aux frais des habitants et à proportion de leur domaine.

En dépendent les ham. et vill. du Vieux-Port-Thibault (21 mais., 61 hab.), de la Roë (13 m., 38 hab.), du Grand-Port (9 mais., 28 hab.), de l’ancien Bas-Bourg (5 mais., 9 hab.), du Petit-Village (4 mais., 13 hab.) et 6 ou 7 fermes ou écarts.

Le centre s’est déplacé par suite de la reconstruction des édifices communaux, laissant au Vieux-Bourg 27 mais., 89 hab., pour reformer à 200 mèt. vers S. le nouveau bourg (8 mais., 24 hab.).

Superficie : 184 hect., sans vignes ni bois.

Perception et Bureau de poste des Ponts-de-Cé.

Culture de chanvre et lin renommés ; — pêche et marine.

La Mairie, jusqu’à ce jour dans un pauvre galetas, plongé dans l’eau des grandes crues, vient d’être mise en reconstruction par adjudication du 28 janvier 1877 (archit. Beignet), sur un terrain exhaussé.

L’Eglise, sous le vocable de la Décollation de St Jean-Baptiste (succursale 5 nivôse an XIII), avait la première déserté la place, où de novembre 1855 à mai 1856 seulement l’inondation l’avait envahie à six reprises. Ge n’était d’ailleurs qu’une simple nef, dont les murs ruineux mesuraient à peine 4 mètres de hauteur, et qui a été remplacée par un vaste édifice de style néo-gothique (archit. Delestre et de Coutailloux), construit en 1860-1861.

Le presbytère a été donné à la fabrique par acte privé du 8 janvier 1808.

Le pays n’a pas d’histoire. Il faisait partie de la vallée de Fosse, où se concentrait une importante agglomération antique, depuis longtemps disparue et que se disputaient les paroisses riveraines. Dans la partie attribuée à Denée s’éleva au XVIe s. la chapelle des Jobeaux, V. ce mot. Le reste en amont vers N.-E. dépendait jusqu’au XVIIIe s. de Ste-Gemmes-sur-L. et restait trop fréquemment abandonné loin de tout secours. En 1704 Jean Gaudin, prêtre habitué de l’église paroissiale, y fit construire au village dit « de la Croix du Port-Thibault de Fosse en Vallée » une chapelle, bénite le 29 août. Dès le 18 décembre un bref spécial de l’évêque l’autorise à y installer un tabernacle, à y donner les instructions à la messe matutinale, à y chanter vêpres, à confesser et catéchiser. Dès 1707 on y célébrait des mariages, des sépultures, dès 1709 des baptêmes ; — et une desservance y fut installée en titre le 7 août 1722. — On y voyait en 1787 un beau tableau, l’Histoire des Disciples d’Emmaüs — et dans l’église neuve, ont été recaeillies deux pierres, trouvées dans l’ancien clocher, dont une porte inscrit : D. O. M, Et. in honorem BB. Marie virginis hanc lapidem posuit PP. D. F. Bréhier, D. J. Gaudiais, hujusce loci fundatoris vidua, d. Sab. m. J. 26 a. d. 1777 ; — l’autre : D. O. M. 26 septembre 1778 cel pierre a été bénie par V, et d. messire J. Béziau curé de Ste-Gemme-sur Loire. Elle a été pozée par hault et puissant seigneur messire V. G. Valsh, comte de Serrant, seigneur de ce lieu, assisté de h. et p. seigneur messire C. Baudard de Vaudésir, baron de Ste-Gemmes, par les soins de M. Courballay, curé de cette paroisse. — Ce dernier curé, Courbalay, homme distingué et qui avait été reçu en 1789 dans la Société des Botanophiles, refusa le serment et s’associa à toutes les menées de résistance, organisées par le titulaire des Jobeaux, contre son successeur constitutionnel, Franç.-Joseph-Fidèle Faucheux, ancien vicaire de Lesvière, qui renonça à toutes fonctions ecclésiastiques, le 4 frimaire an II.

La terre faisait partie, comme les Jobeaux, des dépendances du comté de Serrant. En mai 1637 Guill. Bautru obtint môme des lettres patentes pour la création d’une foire, à tenir dans la vallée de Fosse le lendemain de la St -Barnabé (11 juin), mais qui ne tint pas.

Maires : Jean Peltier, 10 messidor an VIII, démissionnaire le 27 décembre 1825. — Jean Périgault, 14 janvier 1826, démissionnaire le 10 septembre 1830. — Pierre Dolbeau, capitaine retraité, 15 septembre 1830. — Jean-Pierre Bazouge, 8 juillet 1852, installé le 8 août, démissionnaire en 1856. — Mathurin Périgault, 22 novembre 1856. — Etienne Trottier, 28 juillet 1858, installé le 8 août, en fonctions, 1877.

Arch. de M.-et-L. B Présidial, 26 janvier 1639 ; G 194. — Arch. comm. de Ste-Gemmes-s.-L. Et.-C. — Revue d’Anjou, 1852, p. 42. — Pouillé, Mss. 648.— Mss. 1142, p. 121. »

Notes

  1. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Saint-Jean-de-la-Croix), juillet 2012
  2. DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, juin 2017
  3. Superficie, voir superficie des communes de Maine-et-Loire.
  4. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3, Lachèse & Dolbeau, 1878, pages 393 et 394.