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La commune est membre de la communauté urbaine | La commune est membre de la communauté urbaine [[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|d'Angers Loire Métropole]], et se trouve dans le canton [[Canton d'Angers-6|d'Angers-6]] et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]. | ||
Son code commune (Insee) est 49267 et son code postal est 49124. Ses habitants se nomment Bartholoméen<ref name="mairie-histoire">Mairie de Saint-Barthélemy-d'Anjou, ''Histoire'', 2017, d'après ''Saint-Barthélemy-d'Anjou entre vigne et ardoise'' de Jean-Luc Coifard.</ref>. | |||
Mairie : 1 rue Jean Gilles, 49180 Saint-Barthélemy-d'Anjou (tél. 02 41 96 12 80). | Mairie : 1 rue Jean Gilles, 49180 Saint-Barthélemy-d'Anjou (tél. 02 41 96 12 80). | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
Saint-Barthélemy est fondée au {{XIs}}. La culture de la vigne est présente au siècle suivant, dont le vignoble s'étendra par la suite sur la forêt défrichée. Le début du {{XXs}} est caractérisé par les exploitations ardoisières sur la commune et à Trélazé<ref name="mairie-histoire" />{{,}}<ref name="cport-1996" />. | |||
À voir sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Saint-Barthélemy-d'Anjou)'', mai 2012</ref> : | À voir sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Saint-Barthélemy-d'Anjou)'', mai 2012</ref> : | ||
* Le [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|château]] et parc de Pignerolle, du {{XVIIIs}} (classé MH) ; | * Le [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|château]] et parc de Pignerolle, du {{XVIIIs}} (classé MH) ; | ||
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Au {{XVIIIs}}, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|Saint-Barthélemy]], Trélazé, La Pouëze et Combrée<ref>Ville de Trélazé, ''15 siècles d'histoire'', octobre 2013</ref>. La dernière exploitation sur la commune ferme en 1891<ref>Célestin Port, '' | Au {{XVIIIs}}, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|Saint-Barthélemy]], dans la partie sud de la commune, Trélazé, La Pouëze et Combrée<ref>Ville de Trélazé, ''15 siècles d'histoire'', octobre 2013</ref>. Pour leurs besoins de main d'œuvre, des Bretons s'installent à Saint-Barthélemy durant la seconde moitié du {{XIXs}}. La dernière exploitation sur la commune ferme en 1891. Des gisements de marbre et de calcaire seront également exploités, à Chauffour et à Pihardy<ref>Dictionnaire Célestin Port, ''Op. cit.'', t. 4, 1996, p. 27 et 31 — Voir [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|ardoisières de Saint-Barthélemy]] et [[Ardoisières|ardoisières en Anjou]].</ref>. | ||
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L'industrialisation de l'agglomération d'Angers, où se situe Saint-Barthélemy, se développe à partir des années 1950 et une zone industrielle y est aménagée à la fin des années 1960. Une centaine d'entreprise y sont présentes en 1992<ref name="cport-1996" />. À la fin des années 2010 on trouve par exemple sur la commune : ThyssenKrupp, Keolis Val de Maine, Elec System, Cointreau, Cegelec Angers Data Center, Aluval, et un espace de coworking, Station C, une pépinière d'entreprises<ref>Kompass, ''Entreprises - Saint-Barthélemy-d'Anjou (Maine-et-Loire)'', 2019</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Saint-Barthélemy-d'Anjou - Station C, une pépinière d'entreprises'', 5 juin 2018</ref>. | |||
Au cœur du site de production de la liqueur Cointreau, un musée, le Carré Cointreau, présente sur {{formatnum:3000}} {{m2}} de nombreux documents et objets<ref>Carré Cointreau, décembre 2012</ref>. Le Cointreau est une liqueur très claire contenant 40 % d'alcool et fabriqué à partir de la distillation d'écorces d'orange douces et amères. La liqueur est produite à Saint-Barthélémy par Rémy Cointreau ; groupe français de spiritueux dont les principales activités sont la production de cognacs, de liqueurs et de champagne. | |||
Présence également sur la commune d'activités agricoles comme les [[pépinières André Briant]], entreprise horticole spécialisée dans la reproduction de plantes, leader européen des jeunes plants horticoles<ref>Ouest-France (Xavier Bonnardel), ''Le Labo angevin des plantes sort de l'éprouvette'', 23 septembre 2017 — Sur ce sujet voir [[Pépinières André Briant|André Briant]].</ref>. | |||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
L'école de musique est gérée par le syndicat intercommunal arts et musiques (SIAM), qui regroupe les cinq communes d'Écouflant, Le Plessis-Grammoire, Pellouailles-les-Vignes, Saint-Barthélemy-d'Anjou et Saint-Sylvain-d'Anjou<ref>Mairie d'Écouflant, ''L'école de musique intercommunale (SIAM)'', octobre 2016</ref>. | L'école de musique est gérée par le syndicat intercommunal arts et musiques (SIAM), qui regroupe les cinq communes d'Écouflant, Le Plessis-Grammoire, Pellouailles-les-Vignes, Saint-Barthélemy-d'Anjou et Saint-Sylvain-d'Anjou<ref>Mairie d'Écouflant, ''L'école de musique intercommunale (SIAM)'', octobre 2016</ref>. On y trouve aussi des activités sportives pratiquées en club, comme le [[Saint-Barthélemy-d'Anjou Volley-ball|volley-ball]]<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Barthélemy Les espoirs du volley disputent la Coupe ce week-end'', 31 mai 2017</ref>. | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
L'ancien site d'exploitation de l'ardoise a été remanié en espace naturel, le ''parc des ardoisières''. Il s'étend sur environ 100 hectares sur les communes de Saint-Barthélemy-d'Anjou et de [[Trélazé]]. On y trouve notamment une aire de pique nique et des sentiers pédestres<ref>Angers Loire Métropole, ''Parc des Ardoisières, Trélazé'', octobre 2016</ref>. | Saint-Barthélemy-d'Anjou s'étend sur 14,58 km² ({{formatnum:1458}} hectares) et son altitude varie de 22 à 49 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur un plateau, autrefois boisé<ref name="cport-1996" />, sur les unités paysagères de la confluence angevine et des portes du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. | ||
L'ancien site d'exploitation de l'ardoise a été remanié en espace naturel, le ''parc des ardoisières''. Il s'étend sur environ 100 hectares sur les communes de Saint-Barthélemy-d'Anjou et de [[Trélazé]]. On y trouve notamment une aire de pique-nique et des sentiers pédestres<ref>Angers Loire Métropole, ''Parc des Ardoisières, Trélazé'', octobre 2016</ref>. | |||
== Notes == | == Notes == | ||
Bibliographie | |||
:• Jean-Luc Coifard, ''Saint-Barthélémy d'Anjou, entre vigne et ardoise (1009-1982) : l'histoire vue du pays des closiers et des perreyeurs'', 1983 | |||
:• Jean-Luc Coifard, ''Pignerolle à Saint-Barthélemy-d'Anjou : folie au pays des closiers et des perreyeurs 1776-1976'', impr. Paquereau-Technographis, 1976 | |||
:• Jean-Luc Coifard, ''Domaine de Pignerolle : témoin d'une grande histoire'', 2007 | |||
Sources et annotations | |||
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: Les [[Saint Barthelemy|formes anciennes]] du nom. | |||
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Version du 29 août 2019 à 17:51
Saint-Barthélemy-d'Anjou | |
---|---|
Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Région d'Angers |
Arrondissement | arr. d'Angers |
Canton | cant. d'Angers-6 |
Intercommunalité | cu Angers Loire Métropole |
Code Insee, postal | 49267, 49124 |
Habitants | Les Bartholoméen(ne)s |
Données locales | altitudes, coordonnées, populations, superficies |
Site web | Site officiel |
Saint-Barthélemy-d'Anjou est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), dans l'agglomération angevine, à l'est d'Angers.
Situation administrative
La commune a changé de nom en 1922, Saint-Barthélemy devenant Saint-Barthélemy-d'Anjou[1]. Localement, la commune est parfois appelée Saint-Bar. On comptait en 2013 huit autres communes angevines comportant le nom « Anjou » : Chaumont-d'Anjou, Cossé-d'Anjou, Faye-d'Anjou, Saint-Sylvain-d'Anjou, Sceaux-d'Anjou, Thorigné-d'Anjou, Valanjou, et Vern-d'Anjou.
La commune est membre de la communauté urbaine d'Angers Loire Métropole, et se trouve dans le canton d'Angers-6 et l'arrondissement d'Angers.
Son code commune (Insee) est 49267 et son code postal est 49124. Ses habitants se nomment Bartholoméen[2].
Mairie : 1 rue Jean Gilles, 49180 Saint-Barthélemy-d'Anjou (tél. 02 41 96 12 80).
Histoire et patrimoine
Saint-Barthélemy est fondée au XIe siècle. La culture de la vigne est présente au siècle suivant, dont le vignoble s'étendra par la suite sur la forêt défrichée. Le début du XXe siècle est caractérisé par les exploitations ardoisières sur la commune et à Trélazé[2],[1].
À voir sur la commune[3] :
- Le château et parc de Pignerolle, du XVIIIe siècle (classé MH) ;
- L'hôtel dit château de la Romanerie, du XVIIIe siècle (inscrit MH) ;
- L'église ;
- Le manoir de la Ranloue des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (inscrit MH) ;
- Le moulin à vent dit le moulin des Hardouinières ;
- Le parc de l'Europe et le parc de la Jaudette.
Au XVIIIe siècle, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, Saint-Barthélemy, dans la partie sud de la commune, Trélazé, La Pouëze et Combrée[4]. Pour leurs besoins de main d'œuvre, des Bretons s'installent à Saint-Barthélemy durant la seconde moitié du XIXe siècle. La dernière exploitation sur la commune ferme en 1891. Des gisements de marbre et de calcaire seront également exploités, à Chauffour et à Pihardy[5].
Économie et entreprises
L'industrialisation de l'agglomération d'Angers, où se situe Saint-Barthélemy, se développe à partir des années 1950 et une zone industrielle y est aménagée à la fin des années 1960. Une centaine d'entreprise y sont présentes en 1992[1]. À la fin des années 2010 on trouve par exemple sur la commune : ThyssenKrupp, Keolis Val de Maine, Elec System, Cointreau, Cegelec Angers Data Center, Aluval, et un espace de coworking, Station C, une pépinière d'entreprises[6],[7].
Au cœur du site de production de la liqueur Cointreau, un musée, le Carré Cointreau, présente sur 3 000 m2 de nombreux documents et objets[8]. Le Cointreau est une liqueur très claire contenant 40 % d'alcool et fabriqué à partir de la distillation d'écorces d'orange douces et amères. La liqueur est produite à Saint-Barthélémy par Rémy Cointreau ; groupe français de spiritueux dont les principales activités sont la production de cognacs, de liqueurs et de champagne.
Présence également sur la commune d'activités agricoles comme les pépinières André Briant, entreprise horticole spécialisée dans la reproduction de plantes, leader européen des jeunes plants horticoles[9].
Loisirs et culture
L'école de musique est gérée par le syndicat intercommunal arts et musiques (SIAM), qui regroupe les cinq communes d'Écouflant, Le Plessis-Grammoire, Pellouailles-les-Vignes, Saint-Barthélemy-d'Anjou et Saint-Sylvain-d'Anjou[10]. On y trouve aussi des activités sportives pratiquées en club, comme le volley-ball[11].
Espace et territoire
Saint-Barthélemy-d'Anjou s'étend sur 14,58 km² (1 458 hectares) et son altitude varie de 22 à 49 mètres[12]. Son territoire se situe sur un plateau, autrefois boisé[1], sur les unités paysagères de la confluence angevine et des portes du Baugeois[13].
L'ancien site d'exploitation de l'ardoise a été remanié en espace naturel, le parc des ardoisières. Il s'étend sur environ 100 hectares sur les communes de Saint-Barthélemy-d'Anjou et de Trélazé. On y trouve notamment une aire de pique-nique et des sentiers pédestres[14].
Notes
Bibliographie
- • Jean-Luc Coifard, Saint-Barthélémy d'Anjou, entre vigne et ardoise (1009-1982) : l'histoire vue du pays des closiers et des perreyeurs, 1983
- • Jean-Luc Coifard, Pignerolle à Saint-Barthélemy-d'Anjou : folie au pays des closiers et des perreyeurs 1776-1976, impr. Paquereau-Technographis, 1976
- • Jean-Luc Coifard, Domaine de Pignerolle : témoin d'une grande histoire, 2007
Sources et annotations
- ↑ a b c et d Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 4, 1874-1878, édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, éd. H. Siraudeau, p. 26-34
- ↑ a et b Mairie de Saint-Barthélemy-d'Anjou, Histoire, 2017, d'après Saint-Barthélemy-d'Anjou entre vigne et ardoise de Jean-Luc Coifard.
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Saint-Barthélemy-d'Anjou), mai 2012
- ↑ Ville de Trélazé, 15 siècles d'histoire, octobre 2013
- ↑ Dictionnaire Célestin Port, Op. cit., t. 4, 1996, p. 27 et 31 — Voir ardoisières de Saint-Barthélemy et ardoisières en Anjou.
- ↑ Kompass, Entreprises - Saint-Barthélemy-d'Anjou (Maine-et-Loire), 2019
- ↑ Ouest-France, Saint-Barthélemy-d'Anjou - Station C, une pépinière d'entreprises, 5 juin 2018
- ↑ Carré Cointreau, décembre 2012
- ↑ Ouest-France (Xavier Bonnardel), Le Labo angevin des plantes sort de l'éprouvette, 23 septembre 2017 — Sur ce sujet voir André Briant.
- ↑ Mairie d'Écouflant, L'école de musique intercommunale (SIAM), octobre 2016
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Saint-Barthélemy Les espoirs du volley disputent la Coupe ce week-end, 31 mai 2017
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ Angers Loire Métropole, Parc des Ardoisières, Trélazé, octobre 2016
- Les formes anciennes du nom.