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La '''Mine Bleue''' est un espace touristique angevin installé sur un ancien site ardoisier à [[Noyant-la-Gravoyère]], en [[Maine-et-Loire]] près de Segré, qui fut exploité de 1916 à 1936.  
La '''Mine bleue''' est un espace touristique angevin installé sur un ancien site ardoisier à [[Noyant-la-Gravoyère]], en [[Maine-et-Loire]] près de Segré, qui fut exploité de 1916 à 1936.  




Le quart nord-ouest du département, le [[Segréen]], est le pays du fer et de l'ardoise, sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales (Pouancé, Freigné) vers son centre au nord de la Loire (Trélazé)<ref>Romain Brossé, ''Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 11-18</ref>. Il existe dans cette région plusieurs traces de l'exploitation ardoisière, comme par exemple à [[Ardoisières d'Angrie|Angrie]], [[Ardoisières de Combrée|Combrée]], [[Ardoisière de L'Hôtellerie-de-Flée|L'Hôtellerie-de-Flée]], [[Ardoisières de La Pouëze|La Pouëze]], [[Ardoisières de Vern-d'Anjou|Vern-d'Anjou]] ou à Noyant-la-Gravoyère.
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Le site de la Gâtelière est exploité de 1916 à 1936. Abandonné depuis une cinquantaine d'années, il renaît dans les années 1990 avec la mise en place d'une activité touristique permettant de proposer une visite des anciennes galeries et chambres d'extraction, laissées en l'état au début du {{XXs}}<ref name="cncp">Catherine Nédélec et Coralie Pilard, ''Tout sur l'Anjou'', Éditions Ouest-France (Rennes), 2022, p. 116-117</ref>. L'établissement est rétrocédé en 2006 au syndicat de Pays Haut-Anjou-Segréen et son exploitation touristique est confiée à la société FD Tourisme<ref>Ministère de la Culture, ''Architecture et patrimoine (base Mérimée)'', octobre 2012</ref>{{,}}<ref>Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''La Mine Bleue'', octobre 2012</ref>. L'ardoisière de Saint-Blaise, devenue musée dit la Mine Bleue, est inventoriée au patrimoine architectural français<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Ardoisière de Saint-Blaise puis musée dit la Mine Bleue (notice IA49002220)'', 18 février 2003</ref>. En 2013, la société exploitante cesse son activité<ref>Ouest-France (Jean-Philippe Nicoleau), ''La société qui gère la Mine bleue est liquidée'', 18 décembre 2013</ref>. Le site touristique de Noyant-la-Gravoyère est rouvert en début d'année suivante après la reprise de sa gestion par l'intercommunalité du pays Segréen, devenu le Pôle d'équilibre territorial et rural du Segréen (PETR du Segréen)<ref>Ouest-France, ''Sur les traces des mineurs d'ardoise de la Mine bleue'', 23 octobre 2014</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Pas d'avance financière pour la Mine bleue'', 2 décembre 2014</ref>. Il devient un témoin des méthodes et des conditions de vie des mineurs d'autrefois<ref name="minebleue">La Mine bleue (Pôle d'équilibre territorial et rural du Segréen), 2012-2020</ref>.
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Le site touristique industriel de la Mine bleue comprend deux espaces. Le premier permet la visite de l'ancienne mine de la Gatelière au moyen d'un ascenseur, et le second comprend la démonstration de fente et de taille d'ardoise ainsi que des expositions. La visite de la mine d'ardoise, à 126 mètres sous terre dans les galeries et chambres d'extraction, permet la découverte de l'origine de l'ardoise et ses techniques d'exploitation. En surface, il est également possible de découvrir les grandes étapes de confection d'une ardoise selon les méthodes d'autrefois. [[Mots des ardoisières|Débiter]], [[Quernage|querner]], [[Fendeur|fendre]] et [[Rondissage|rondir]], sont autant de mots présentés, démonstration à l'appui<ref name="minebleue" />.
Le site touristique industriel de la Mine bleue de Noyant-la-Gravoyère comprend deux espaces. Le premier permet la visite de l'ancienne mine de la Gatelière au moyen d'un ascenseur, et le second comprend la démonstration de fente et de taille d'ardoise ainsi que des expositions. La visite de la mine d'ardoise, à {{unité|126|mètres}} sous terre dans les galeries et chambres d'extraction, permet la découverte de l'origine de l'ardoise et ses techniques d'exploitation. En surface, il est également possible de découvrir les grandes étapes de confection d'une ardoise selon les méthodes d'autrefois. [[Mots des ardoisières|Débiter]], [[Quernage|querner]], [[Fendeur|fendre]] et [[Rondissage|rondir]], sont autant de mots présentés, démonstration à l'appui<ref name="minebleue" />.


En 2019, {{unité|34769|personnes}} visitent La Mine bleue. C'est alors le premier site touristique de l'Anjou bleu<ref>Le Courrier de l'Ouest (Marie-Hélène Moron), ''Segré-en-Anjou-Bleu. Tourisme en Anjou bleu : près de 35 000 visites à La Mine bleue en 2019'', 31 décembre 2019</ref>. Après une saison marquée par la [[Pandémie de coronavirus en Maine-et-Loire en 2020|pandémie de Covid-19]], sa fréquentation repart à la hausse en 2021 avec {{unité|21212|visiteurs}} puis {{formatnum:37549}} en 2022<ref>Le Courrier de l'Ouest (Joël Audouin), ''Pays segréen. 21 000 visiteurs à la Mine bleue en 2021'', 20 mars 2022</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (Joël Auduin), ''37549 visiteurs à la Mine bleue en 2022'', 22 décembre 2022</ref>.
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== Notes ==
== Notes ==

Dernière version du 6 septembre 2024 à 16:02

La Mine bleue
Thème Industrie minière
Contenus Extraction de l'ardoise
Localité Noyant-la-Gravoyère
Administration PETR du Segréen
Agenda du Maine-et-Loire (49)
Loisirs et culture
Liste des musées
Agenda
Aide à la rédaction.

La Mine bleue est un espace touristique angevin installé sur un ancien site ardoisier à Noyant-la-Gravoyère, en Maine-et-Loire près de Segré, qui fut exploité de 1916 à 1936.


Le quart nord-ouest du département, le Segréen, est le pays du fer et de l'ardoise, sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales (Pouancé, Freigné) vers son centre au nord de la Loire (Trélazé)[1]. Il existe dans cette région plusieurs traces de l'exploitation ardoisière, comme par exemple à Angrie, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Pouëze, Vern-d'Anjou ou à Noyant-la-Gravoyère.

Le site de la Gâtelière est exploité de 1916 à 1936. Abandonné depuis une cinquantaine d'années, il renaît en 1991 avec la mise en place d'une activité touristique permettant de proposer une visite des anciennes galeries et chambres d'extraction, laissées en l'état au début du XXe siècle[2],[3]. L'établissement est rétrocédé en 2006 au syndicat de Pays Haut-Anjou-Segréen et son exploitation touristique est confiée à la société FD Tourisme[4],[5]. L'ardoisière de Saint-Blaise, devenue musée dit la Mine bleue, est inventoriée au patrimoine architectural français[6]. En 2013, la société exploitante cesse son activité[7]. Le site touristique de Noyant-la-Gravoyère est rouvert en début d'année suivante après la reprise de sa gestion par l'intercommunalité du pays Segréen, devenu le Pôle d'équilibre territorial et rural du Segréen (PETR du Segréen)[8],[9]. Il devient un témoin des méthodes et des conditions de vie des mineurs d'autrefois[10].

Le site touristique industriel de la Mine bleue de Noyant-la-Gravoyère comprend deux espaces. Le premier permet la visite de l'ancienne mine de la Gatelière au moyen d'un ascenseur, et le second comprend la démonstration de fente et de taille d'ardoise ainsi que des expositions. La visite de la mine d'ardoise, à 126 mètres sous terre dans les galeries et chambres d'extraction, permet la découverte de l'origine de l'ardoise et ses techniques d'exploitation. En surface, il est également possible de découvrir les grandes étapes de confection d'une ardoise selon les méthodes d'autrefois. Débiter, querner, fendre et rondir, sont autant de mots présentés, démonstration à l'appui[10].

En 2019, 34 769 personnes visitent la Mine bleue. C'est alors le premier site touristique de l'Anjou bleu[11]. Après une saison marquée par la pandémie de Covid-19, sa fréquentation repart à la hausse en 2021 avec 21 212 visiteurs puis 37 549 en 2022[12],[13].

Notes

Infos pratiques - La Mine Bleue

• Situation : La Gatelière, 49520 Noyant la Gravoyère.
• Téléphone : 02 41 94 39 69
• Courriel : accueil-laminebleue.
• Site web : la mine bleue.

Sur le même sujet

Ardoisières de Noyant-la-Gravoyère
Musée de l'ardoise de Trélazé
Exploitation ardoisière en Anjou
Musée du granit de Bécon
• Voir aussi les mots à-bas (et à-haut), ardouéze, carrayeux, perreyeux, perrières et autres termes.

Bibliographie

• Voir Ardoisières

Sources et annotations

  1. Romain Brossé, Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation, dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 104, numéro 3, 1997, Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France, textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 11-18
  2. Catherine Nédélec et Coralie Pilard, Tout sur l'Anjou, Éditions Ouest-France (Rennes), 2022, p. 116-117
  3. Ouest-France (Emmanuel Esseul), Maine-et-Loire. Dans l'esprit des mineurs, le temps d'une soirée, 18 juillet 2024
  4. Ministère de la Culture, Architecture et patrimoine (base Mérimée), octobre 2012
  5. Mairie de Noyant-la-Gravoyère, La Mine Bleue, octobre 2012
  6. Ministère de la Culture, Base Mérimée - Ardoisière de Saint-Blaise puis musée dit la Mine Bleue (notice IA49002220), 18 février 2003
  7. Ouest-France (Jean-Philippe Nicoleau), La société qui gère la Mine bleue est liquidée, 18 décembre 2013
  8. Ouest-France, Sur les traces des mineurs d'ardoise de la Mine bleue, 23 octobre 2014
  9. Ouest-France, Pas d'avance financière pour la Mine bleue, 2 décembre 2014
  10. a et b La Mine bleue (Pôle d'équilibre territorial et rural du Segréen), 2012-2020
  11. Le Courrier de l'Ouest (Marie-Hélène Moron), Segré-en-Anjou-Bleu. Tourisme en Anjou bleu : près de 35 000 visites à La Mine bleue en 2019, 31 décembre 2019
  12. Le Courrier de l'Ouest (Joël Audouin), Pays segréen. 21 000 visiteurs à la Mine bleue en 2021, 20 mars 2022
  13. Le Courrier de l'Ouest (Joël Auduin), 37549 visiteurs à la Mine bleue en 2022, 22 décembre 2022