« Parc Terra Botanica » : différence entre les versions

La société d'économie mixte Terra Botanica ouvre ses portes au cœur de l'Anjou en avril [[2010]], sur les villes d'[[Angers]] et d'[[Avrillé]]<ref name="dossier-2009">Conseil général de Maine-et-Loire, ''Dossier Terra Botanica'', 30 septembre 2009</ref>.

À sa création, Terra Botanica est le premier parc à la fois ludique et pédagogique offrant au grand public des rencontres interactives avec l'univers du végétal. Initié et mis en œuvre par le [[conseil général de Maine-et-Loire]], ce concept inédit de parc « ludactique » offre près de {{unité|110000|m|2}} de jardins, d'espaces aquatiques et de serres, jalonnés de près de 40 attractions et animations. Les plantes sont mises en scène ; la visite permet de découvrir notamment des variétés de plantes insolites et l'histoire du végétal.

Données du site à sa création<ref name="dossier-2009" />.

Le parc du végétal, situé entre Angers et Avrillé, dans l'agglomération d'Angers, devient le premier parc européen entièrement consacré au végétal. L'entité est à sa création une société anonyme d'économie mixte à conseil d'administration, gèrant des jardins botaniques, zoologiques et des réserves naturelles<ref>Ouest-France, ''Angers. Les trois nouveaux géants de Terra Botanica dévoilent leurs secrets'', 28 avril 2021</ref>{{,}}<ref>Infogreffe, ''Registre des sociétés - Terra Botanica (B 493 393 201 RCS Angers)'', immatriculée le 20 décembre 2006 et radiée le 10 mars 2015.</ref>.

Le parc végétal est en perte de vitesse, avec une fréquentation tombée à {{unité|130000|visiteurs}} payants en 2014. Le rapport du commissaire aux comptes indique que l'entité a des difficultés, et la chambre régionale des comptes en 2015, puis par la Cour des comptes l'année suivante, dressent un bilan mitigé : situation financière critique avec une attractivité insuffisante. La société d'économie mixte (SEM), qui cumule {{nobr|5,7 millions d'euros}} de déficit cumulé, est dissoute pour être remplacée par un groupement d'intérêt public (GIP) sans capital, détenu par le conseil général et la ville d'Angers. Un nouveau directeur est nommé à la direction de Terra Botanica pour le début de l'année suivante, Denis Griffon, avec pour objectif de ramener la fréquentation à {{unité|250000|visiteurs}} payants<ref>Capital (Jean Botella), ''Parc à thème Terra Botanica : ici, c'est le contribuable qui bouche les trous !'', 25 septembre 2015</ref>{{,}}<ref>Ouest-France (Arnaud Wajdzik), ''Terra Botanica : les dessous d'un flop'', 22 octobre 2014</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers. Denis Griffon va devenir le nouveau directeur de Terra Botanica'', 21 novembre 2014</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Denis Griffon - Terra Botanica'', 23 novembre 2014</ref>{{,}}<ref>Les Échos (Emmanuel Guimard), ''L'Anjou tente de sauver le parc d'attraction Terra Botanica'', 26 décembre 2014</ref>{{,}}<ref name="cdc-fevrier2016" />{{,}}<ref name="lp-5juillet2022">Le Point (Charles Guyard), ''Terra Botanica : le pari réussi de Christophe Béchu'', 5 juillet 2022</ref>.

Au début des années 2020, il est devenu un véritable parc d'attractions du végétal. Plus de {{unité|300000|personnes}} en moyenne chaque année visitent Terra Botanica pour y découvrir un demi-million de végétaux du monde entier répartis sur {{unité|22|hectares}}<ref name="lp-5juillet2022" />.