Coeffe
En Anjou
- coeffe
Mot
Nom commun, féminin singulier, coeffes au pluriel. Mot ancien devenu régionalisme.
En Anjou, coeffe (cœffe) pour coiffe. Mot utilisé par Marc Leclerc et Émile Joulain dans les rimiaux pour les coiffes traditionnelles angevines.
Exemple : « Ovec leûs si jolies coeff’ blanches, leûs d’vantiaux d’soée, leûs châl’ de v’loux. » (M. Leclerc, Rimiaux d'Anjou)
Notes
- Voir aussi boète-à-laver, chapiau, galurin, bounet, bergot, coeffage
ainsi que la Fête des coiffes de La Ménitré. - Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 13 (coëffes, coeff’)
- Dominique Fournier, Mots d'galarne : dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1998, p. 67 (cœffe)
- Le Dictionnaire de l'Académie françoise dedié au Roy (Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition), Tome premier (A-L), Jean Baptiste Coignard (Paris), 1694, p. 203 (coeffe)
- Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Nouvelle édition, Tome huitième, Pellet (Genève), 1778, p. 396 (coeffe)
- Charles-Louis Livet, Lexique de la langue de Molière comparée à celle des écrivains de son temps, Tome premier (A-C), Imprimerie Nationale (Paris), 1895, p. 419 (coeffe, coéffe, coëffe)