« Canton du Louroux-Béconnais » : différence entre les versions

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Le '''canton du Louroux-Béconnais''' était une circonscription électorale de [[Maine-et-Loire]], servant à l'élection des conseillers généraux siégeant au [[Conseil général de Maine-et-Loire|conseil général]]. Le canton était organisé autour du Louroux-Béconnais.
Le '''canton du Louroux-Béconnais''' était une circonscription électorale de [[Maine-et-Loire]], servant lors des cantonales à l'élection des conseillers généraux siégeant au [[Conseil général de Maine-et-Loire|conseil général]].




== Généralités ==
== Généralités ==
Le canton est créé en 1790. Les cantons sont créés à la réorganisation administrative qui suit la Révolution. Cette division administrative, qui regroupe plusieurs communes, est la circonscription d'élection du conseiller général qui siège au conseil du département. La plupart des cantons français n'ont pas été modifiés depuis le début du {{XIXs}}.
Le canton est créé en 1790. Les cantons sont créés à la réorganisation administrative qui suit la Révolution<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1, éd. P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874-1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page XXXI|p. XXXI]]</ref>{{,}}<ref>Dictionnaire Célestin Port, ''op. cit.'', t. 1, 1874-1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page XXXIX|p. XXXIX]]</ref>. Cette division administrative, qui regroupe plusieurs communes, est la circonscription d'élection du conseiller général qui siège au conseil du département. La plupart des cantons français ne seront pas modifiés avant le début du {{XXIs}}.


En 2012, le canton s'étend sur 249,64 {{km2}} et compte {{formatnum:10866}} habitants. Il comprend les communes de [[Bécon-les-Granits]], [[La Cornuaille]], [[Le Louroux-Béconnais]], [[Saint-Augustin-des-Bois]], [[Saint-Clément-de-la-Place]], [[Saint-Sigismond]] et [[Villemoisan]], et se situe dans l'[[arrondissement d'Angers]]<ref>Situation en 2013, cf. [[Canton du Louroux-Béconnais/Archive wp|canton du Louroux-Béconnais (WP)]].</ref>.
De 1790 à 1958, ils sont le siège du juge de paix, juridiction de proximité<ref>Pierre Paul Nicolas Henrion de Pansey, ''De la compétence des juges de paix'', Cinquième édition, Théophile Barrois père (Paris), 1820, p. 33-35</ref>.


Un nouveau découpage territorial est défini en 2014 dans le cadre de la réforme territoriale, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015. Le canton disparait alors, au profit du nouveau canton [[Canton de Chalonnes-sur-Loire|de Chalonnes-sur-Loire]]<ref>[[Redécoupage cantonal de 2014 en Maine-et-Loire|Redécoupage cantonal de 2014]], décret n° 2014-259 du 26 février 2014.</ref>.
En 2012, le canton du Louroux-Béconnais s'étend sur 249,64 {{km2}} et compte {{formatnum:10866}} habitants. Il comprend les communes de [[Bécon-les-Granits]], [[La Cornuaille]], [[Le Louroux-Béconnais]], [[Saint-Augustin-des-Bois]], [[Saint-Clément-de-la-Place]], [[Saint-Sigismond]] et [[Villemoisan]], et se situe dans l'[[arrondissement d'Angers]]<ref>Situation en 2013, cf. [[Canton du Louroux-Béconnais/Archive wp|canton du Louroux-Béconnais (WP)]].</ref>.


Michel Boursier en est son dernier élu<ref>Situation en 2013, cf. [[Canton du Louroux-Béconnais/Archive cg|canton du Louroux-Béconnais (CG)]].</ref>.
Un nouveau découpage territorial est défini en 2014 dans le cadre de la réforme territoriale, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015. Le canton disparaît alors au profit du nouveau canton [[Canton de Chalonnes-sur-Loire|de Chalonnes-sur-Loire]]<ref>[[Redécoupage cantonal de 2014 en Maine-et-Loire|Redécoupage cantonal de 2014]], décret n° 2014-259 du 26 février 2014.</ref>.
 
Michel Boursier en est son dernier élu<ref>[[Canton du Louroux-Béconnais/Archive cg|Canton du Louroux-Béconnais (CG)]], décembre 2013</ref>.
 
== Hippolyte Sauvage (1873) ==
<!-- Reproduction du texte d'Hippolyte Sauvage. Ne peut être modifié. -->
Canton du Louroux-Béconnais par Hippolyte Sauvage en 1873<ref>Hippolyte Sauvage, ''Un canton de l'Anjou sous la Terreur et durant la guerre de la Chouannerie'', Impr. P. Lachèse, Belleuvre et Dolbeau (Angers), 1873, pages 1 à 4</ref>.
 
{{citation|
'''Le canton du Louroux-Béconnais'''.
 
Le canton du Louroux-Béconnais n'a pas eu
toujours les limites qu'il possède aujourd'hui.
 
A la formation du district d'Angers, qui se
composa de 17 cantons, le territoire dont nous
écrivons les annales fut réparti sur quatre
d'entre eux. Les communes du Louroux-Béconnais, de
la Cornuaille et de Villemoisan formèrent le
canton du Louroux.
 
Celles de Saint-Clément-de-la-Place, de
Saint-Jean-des-Marais, de Bécon, du Plessis-Macé
et de la Membrolle furent comprises dans
le canton qui eut Saint-Clément-de-la-Place
pour chef-lieu.
 
Saint-Sigismond appartint au canton de
Champtocé.
 
Enfin Saint-Augustin-des-Bois à celui de
Saint-Georges-sur-Loire.
 
Cette organisation, qui remontait au décret
du 14 mars 1790, subsista seulement jusqu'en
l'an IV. Le canton de Saint-Clément-de-la-Place
fut alors supprimé. Les communes de
Saint-Clément-de-la-Place, de Saint-Jean-des-Marais
et de Bécon furent annexées au canton
du Louroux qui, avec l'adjonction de celles de
Saint-Sigismond et de Saint-Augustin-des-Bois,
se trouva définitivement constitué tel
qu'il a toujours été depuis.
 
Mais en l'an IV de la République, au moment
de cette organisation que nous signalons,
la plupart de ces communes avaient déjà
subi une transformation bien autrement importante,
car elles avaient changé de noms et
délaissé ceux qui rappelaient soit la féodalité,
soit des dénominations religieuses.
 
Ainsi Saint-Clément, désigné bien improprement
sous la spécification de la Place, au
lieu de la Plesse, siége de son fief de Haubert,
le plus important, s'appelait Clément-de-laPlace,
ou simplement Clément.
 
Saint-Jean-des-Marais était la commune des Marais.
 
Villemoisan devenait Mont-de-l'Etang, de
la situation particulière de son bourg au dessus
d'un étang profondément encaissé dans
un pittoresque ravin.
 
Saint-Sigismond empruntait son nom de
Val-d'Oxance ou d'Auxance à un ruisseau torrentueux
qui lui sert de limites au nord et qui
le sépare de Villemoisan.
 
Saint-Augustin-des-Bois prenait celui de
les Grands-Bois (1).
 
Bécon, la Cornuaille et le Louroux conservèrent
seuls leurs qualifications. Cette dernière
commune n'eût sans doute pas profité
de cet avantage si l'on eût fait attention à
son étymologie ''de Oratorio''. Mais alors on ne
demandait pas tant de science philologique.
 
Telle est l'origine de ce canton du Louroux,
situé dans l'ancien ''pagus Besconiensis'', et dans
les limites de la baronnie de Bécon, aussi antique
peut-être que le régime féodal inauguré
par Charlemagne.
 
:(1) Nous pourrions multiplier ces dénominations : Saint-Georges-sur-Loire, dont le bureau d'enregistrement recevait les actes publics du canton du Louroux, s'appelait Beausite.
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== Célestin Port (1876) ==
== Célestin Port (1876) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Canton du Louroux-Béconnais dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, 1876, pages 553 et 554</ref> :
Canton du Louroux-Béconnais dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, 1876, pages 553 et 554</ref> :


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à l’O., — comprend sur 25,108 hect.,  
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sept communes, Bécon, la Cornuaille, le Louronx-B.,  
sept communes, Bécon, la Cornuaille, le Louroux-B.,  
St-Angustin-des-Bois , St-Clément-de-la-Place,  
St-Augustin-des-Bois , St-Clément-de-la-Place,  
St-Sigismond et Villemoisant, — et une  
St-Sigismond et Villemoisant, — et une  
population de 8,711 hab. en 1831, de 8,845 hab.  
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au S. par celle de l’Auxance, et découpé par trois  
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Rennes, qui croise dès l’entrée, à 5 kil., la roule
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nat. de Cholet montant du S. au N. dans toute la  
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largeur (11 kil.) et qui concentre au bourg même  
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Laval, reliée dès l’entrée parle chemin de grande  
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saccadés (20 kil.), dont les derniers tronçons forment  
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Sources et annotations
Sources et annotations

Dernière version du 29 mars 2025 à 16:58

Le canton du Louroux-Béconnais était une circonscription électorale de Maine-et-Loire, servant lors des cantonales à l'élection des conseillers généraux siégeant au conseil général.

Les principaux chefs-lieux de canton en 2014.
Les principaux chefs-lieux de canton en 2014.


Généralités

Le canton est créé en 1790. Les cantons sont créés à la réorganisation administrative qui suit la Révolution[1],[2]. Cette division administrative, qui regroupe plusieurs communes, est la circonscription d'élection du conseiller général qui siège au conseil du département. La plupart des cantons français ne seront pas modifiés avant le début du XXIe siècle.

De 1790 à 1958, ils sont le siège du juge de paix, juridiction de proximité[3].

En 2012, le canton du Louroux-Béconnais s'étend sur 249,64 km2 et compte 10 866 habitants. Il comprend les communes de Bécon-les-Granits, La Cornuaille, Le Louroux-Béconnais, Saint-Augustin-des-Bois, Saint-Clément-de-la-Place, Saint-Sigismond et Villemoisan, et se situe dans l'arrondissement d'Angers[4].

Un nouveau découpage territorial est défini en 2014 dans le cadre de la réforme territoriale, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015. Le canton disparaît alors au profit du nouveau canton de Chalonnes-sur-Loire[5].

Michel Boursier en est son dernier élu[6].

Hippolyte Sauvage (1873)

Canton du Louroux-Béconnais par Hippolyte Sauvage en 1873[7].

« Le canton du Louroux-Béconnais.

Le canton du Louroux-Béconnais n'a pas eu toujours les limites qu'il possède aujourd'hui.

A la formation du district d'Angers, qui se composa de 17 cantons, le territoire dont nous écrivons les annales fut réparti sur quatre d'entre eux. Les communes du Louroux-Béconnais, de la Cornuaille et de Villemoisan formèrent le canton du Louroux.

Celles de Saint-Clément-de-la-Place, de Saint-Jean-des-Marais, de Bécon, du Plessis-Macé et de la Membrolle furent comprises dans le canton qui eut Saint-Clément-de-la-Place pour chef-lieu.

Saint-Sigismond appartint au canton de Champtocé.

Enfin Saint-Augustin-des-Bois à celui de Saint-Georges-sur-Loire.

Cette organisation, qui remontait au décret du 14 mars 1790, subsista seulement jusqu'en l'an IV. Le canton de Saint-Clément-de-la-Place fut alors supprimé. Les communes de Saint-Clément-de-la-Place, de Saint-Jean-des-Marais et de Bécon furent annexées au canton du Louroux qui, avec l'adjonction de celles de Saint-Sigismond et de Saint-Augustin-des-Bois, se trouva définitivement constitué tel qu'il a toujours été depuis.

Mais en l'an IV de la République, au moment de cette organisation que nous signalons, la plupart de ces communes avaient déjà subi une transformation bien autrement importante, car elles avaient changé de noms et délaissé ceux qui rappelaient soit la féodalité, soit des dénominations religieuses.

Ainsi Saint-Clément, désigné bien improprement sous la spécification de la Place, au lieu de la Plesse, siége de son fief de Haubert, le plus important, s'appelait Clément-de-laPlace, ou simplement Clément.

Saint-Jean-des-Marais était la commune des Marais.

Villemoisan devenait Mont-de-l'Etang, de la situation particulière de son bourg au dessus d'un étang profondément encaissé dans un pittoresque ravin.

Saint-Sigismond empruntait son nom de Val-d'Oxance ou d'Auxance à un ruisseau torrentueux qui lui sert de limites au nord et qui le sépare de Villemoisan.

Saint-Augustin-des-Bois prenait celui de les Grands-Bois (1).

Bécon, la Cornuaille et le Louroux conservèrent seuls leurs qualifications. Cette dernière commune n'eût sans doute pas profité de cet avantage si l'on eût fait attention à son étymologie de Oratorio. Mais alors on ne demandait pas tant de science philologique.

Telle est l'origine de ce canton du Louroux, situé dans l'ancien pagus Besconiensis, et dans les limites de la baronnie de Bécon, aussi antique peut-être que le régime féodal inauguré par Charlemagne.

(1) Nous pourrions multiplier ces dénominations : Saint-Georges-sur-Loire, dont le bureau d'enregistrement recevait les actes publics du canton du Louroux, s'appelait Beausite. »

Célestin Port (1876)

Canton du Louroux-Béconnais dans le dictionnaire Célestin Port de 1876[8] :

« Louroux-Béconnais (Canton du), au N.-O. de l’arrt d’Angers, borné par les cantons du Lion-d’Angers et de Candé au N., d’Angers N.-O. à l’E., de St-Georges sur-Loire au S. et au S.-E. de Candé et par le département de la Loire-Inférieure à l’O., — comprend sur 25,108 hect., sept communes, Bécon, la Cornuaille, le Louroux-B., St-Augustin-des-Bois , St-Clément-de-la-Place, St-Sigismond et Villemoisant, — et une population de 8,711 hab. en 1831, de 8,845 hab. en 1841, de 10,638 hab. en 1851, de 10,150 hab. en 1861, de 10,592 hab. en 1866, de 10,227 hab. en 1872.

Le territoire forme un plateau (85-90 mèt. au centre), bordé au N. par la vallée de l’Erdre, au S. par celle de l’Auxance, et découpé par trois ou quatre petits cours d’eau secondaires. — Du S.-E. au N. le traverse dans sa plus grande longueur (23 kil.), la route nationale d’Angers à Rennes, qui croise dès l’entrée, à 5 kil., la route nat. de Cholet montant du S. au N. dans toute la largeur (11 kil.) et qui concentre au bourg même les chemins d’Ingrandes à Vern, de la Cornuaille au Lion, de Ste-Gemmes au Louroux. Sur l’extrême confin vers l’E. la route départementale de Laval, reliée dès l’entrée par le chemin de grande communication de Varades, descend par replis saccadés (20 kil.), dont les derniers tronçons forment la limite départementale.

Quelques débris des forêts des Charmerais, de Bécon, de Longuenée subsistent clairsemés et pour la plupart en taillis ; — à peine quelques restes des landes autrefois maîtresses de la meilleure part du pays, qu’ont dès aujourd’hui transformé une agriculture progressive et intelligente et l’élevage des bestiaux et des porcs. Une industrie considérable exploite le granit de Bécon, si recherché pour les constructions.

Le canton, créé par décret du 14 mars 1790, ne comprenait primitivement que les trois communes du Louroux, de la Cornuaille et de Villemoisant et n’a été constitué dans sa forme actuelle qu’en l'an IV. »

Notes

  Archive de la page

  ◽ du site du conseil général,

  ◽ de l'encyclopédie Wikipédia.

Sur le même sujet

Sources et annotations

  1. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1, éd. P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874-1878, p. XXXI
  2. Dictionnaire Célestin Port, op. cit., t. 1, 1874-1878, p. XXXIX
  3. Pierre Paul Nicolas Henrion de Pansey, De la compétence des juges de paix, Cinquième édition, Théophile Barrois père (Paris), 1820, p. 33-35
  4. Situation en 2013, cf. canton du Louroux-Béconnais (WP).
  5. Redécoupage cantonal de 2014, décret n° 2014-259 du 26 février 2014.
  6. Canton du Louroux-Béconnais (CG), décembre 2013
  7. Hippolyte Sauvage, Un canton de l'Anjou sous la Terreur et durant la guerre de la Chouannerie, Impr. P. Lachèse, Belleuvre et Dolbeau (Angers), 1873, pages 1 à 4
  8. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, 1876, pages 553 et 554



Arrondissement d'Angers (2014) : Angers-CentreAngers-EstAngers-NordAngers-Nord-EstAngers-Nord-OuestAngers-OuestAngers-SudAngers-TrélazéBeaufort-en-ValléeChalonnes-sur-LoireDurtalLouroux-BéconnaisLes Ponts-de-CéSaint-Georges-sur-LoireSeiches-sur-le-LoirThouarcéTiercé
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