Cheviré-le-Rouge

De Wiki-Anjou
Cheviré-le-Rouge
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Baugeois
Commune Baugé-en-Anjou
Note(s) Regroupement
du 1er janvier 2016
Situation dans le département

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Anciennes communes

Cheviré-le-Rouge est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), dans le Baugeois, au sud de Montigné-lès-Rairies et au nord-ouest de Baugé. Elle est intégrée depuis 2016 à Baugé-en-Anjou avec le statut de commune déléguée.

Ses habitants se nomment les Cheviréen(ne)s.


Situation administrative

Un rapprochement intervient en 2016 avec la création de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou (nouvelle) issue du regroupement des communes de Baugé-en-Anjou (ancienne), Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs-Val d'Anjou, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire. Cheviré-le-Rouge devient une commune déléguée[1].

Elle est jusqu'alors intégrée à la communauté de communes du canton de Baugé, intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune, et se trouve dans le canton Canton de Beaufort-en-Vallée (Jarzé en 1793, Baugé en 1801) et l'arrondissement de Saumur (av. 1926 de Baugé)[2].

Son code commune (Insee) est 49097 et son code postal est 49150. Ses habitants sont appelés Cheviréen, Cheviréenne. Sa population est de 724 habitants en 1999, 840 en 2006 et 978 en 2015[3].

Hstoire et patrimoine

Dans les temps antiques, le territoire est traversé par une voie allant de Jarzé à Cheviré. Le domaine, ancienne villa gallo-romaine, appartient dès le haut Moyen Âge aux comtes d'Anjou. Au XVIIIe, Cheviré-le-Rouge dépend de l'élection de Baugé[4].

Éléments du patrimoine[5],[4] :

  • Chapelle funéraire Saint-Louis Saint-René, des XVIe et XIXe siècles ;
  • Les châteaux de La Crochardière (XIXe), de Moulines (XVIe-XIXe), de La Roche Hue (XIXe) ;
  • L'église Saint-Médard (classée MH), des XIIe et XIIIe siècles, avec chœur à chevet plat ;
  • Les fermes de La Derouinière (XVIe-XIXe), de La Fontaine (XVIIIe-XIXe) ;
  • Plusieurs lavoirs, dont celui des Langottières ;
  • Les manoirs, Le Bois Bineteau (XVe-XIXe), Hautpignel (XVIIIe-XIXe) ;
  • Les maisons, rue de la Fontaine (XVe-XXe), rue du Cimetière (XVe-XIXe), rue de la Grille (XVe-XVIIIe), route de Feneu (XVe-XVIIe), route de Jarzé (XVIIe-XXe), Les Veaux (XVIIe-XIXe), Le Brossais (XVIe-XIXe), La Porcherie (XVe-XXe), La Tervaudière (XVIe-XVIIe), La Poitevinière (XVIIe-XIXe), La Rangée (XIXe) ;
  • L'ancien prieuré de Bénédictins, du XVe siècle ;
  • Le temple de Protestants dit le Prêche, du XVIIe siècle.

Loisirs et culture

La bibliothèque de Cheviré fait partie du réseau des bibliothèques de Baugé.

Michel Toulier, charcutier à la retraite, est l'auteur de rimiaux : Les Touèsses, La décoration du père Guéry, etc.

On y compte également quatre sociétés de boule de fort, L'Agriculture, La Fraternité, Le Progrès, Les Laboureurs (au hameau Le Pont), dont deux sont encore en terre, et un musée d'Art sacré[6].

Vie associative. La commune compte plusieurs associations, dont :

  • association Mise en valeur du Patrimoine,
  • association Grimault, troupe de théâtre dirigée par Marcel Berger,
  • groupe folklorique Terre Baugeoise, jumelé avec des groupes du Portugal et de Lettonie, participation à Baltica 2012.

Espace et territoire

Cheviré-le-Rouge s'étend sur 35,96 km2 (3 596 hectares), son altitude varie de 30 à 104 mètres[7] et son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois[8]. Elle s'étend entre les forêts de Baugé et de Chambiers. Le ruisseau du Pouillé (ou du Gué-Angevin) prend sa source à Cheviré.

Localités aux alentours : Montigné-lès-Rairies (3,0 km), Fougeré (4,3 km), Échemiré (5,0 km), Montpollin (5,9 km), Beauvau (5,9 km), Jarzé (6,1 km), Les Rairies (6,4 km), Saint-Quentin-lès-Beaurepaire (6,5 km), Sermaise (8,1 km) et Baugé (8,2 km)[9].

Notes

Sources et annotations

  1. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral DRCL-2015-525, 10 juillet 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016).
  2. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Cheviré-le-Rouge, 2007
  3. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2015)
  4. a et b Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 740-742
  5. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Cheviré-le-Rouge), novembre 2012
  6. André Guevara - Mairie de Cheviré-le-Rouge, Discours d'ouverture du comice, 22 août 2015
  7. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  8. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  9. Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Cheviré-le-Rouge (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
Les formes anciennes du nom.

Autres données

Liste des communes en 2015
Anciennes communes 2015
Populations 2012, en vigueur au 1er janvier 2015
Altitudes en 2014
Superficies en 2014
Divisions administratives et électorales en 2014