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Elle est jusqu'alors intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Baugé|du canton de Baugé]], intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune, et se trouve dans le canton [[Canton de Beaufort-en-Vallée|de Beaufort-en-Vallée]] ([[Canton de Baugé|Baugé]] en 1793 et 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]] (av. 1926 [[Arrondissement de Baugé|de Baugé]])<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Faveraye-Mâchelles'', 2007</ref>. | |||
Son code postal est 49150. | Son code commune (Insee) est 49128 et son code postal est 49150. Ses habitants sont appelés Échemiréen, Échemiréenne. Sa population est de 466 habitants en 1999, 577 en 2006 et 556 en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>. | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
* | C'est le lieu d'un habitat préhistorique. On en a trouvé plusieurs traces, dont celles de monuments mégalithiques. Au {{XIs}}, le château englobe l'église. Détruit, il est reconstruit au {{XVIs}} par un logis. Échemiré dépend au {{XVIIIe}} de l'élection de Baugé<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|96-98}}</ref>. | ||
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* | [[Rigné]] est réunie à Échemiré par ordonnance du Roi du {{date|14 mai 1837}}<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), {{p.|430}} (Rigné)</ref>. | ||
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* | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Échemiré)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" /> : | ||
* | * Le château la Grifferaie, manoir du {{XIXs}} ; | ||
* | * Le château La Roussière, du {{XIXs}} ; | ||
* L'église Saint-Martin (classée MH), de construction du {{XIs}}, reconstruite en grande partie aux {{XIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Plusieurs fermes, dont La Maçonnière ({{XVIIIe}}-{{XXe}}), La Davière ({{XVIe}}-{{XIXe}}), Le Haut Rougeard ({{XVIe}}-{{XIXe}}), Le Bas Mince ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), La Boivinière ({{XVe}}-{{XIXe}}), Glaine ({{XVIe}}-{{XIXe}}), Les Berreries ({{XVIe}}), Les Orgeries ({{XVIe}}-{{XIXe}}), Le Bois Rousseau ({{XVe}}-{{XVIIIe}}), Le Petit Verger ({{XIXe}}), La Fosse ({{XVIe}}-{{XIXe}}), du Motais ({{XVIIe}}), des Corbinières ({{XVIe}}-{{XIXe}}), de La Bouctière ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), des Fouteaux ({{XVIIe}}-{{XIXe}}) ; | |||
* Le four à briques de Belle Vue, du {{XIXs}}, et plusieurs autres fours à briques, tuiles et chaux ({{XIXe}}) ; | |||
* Plusieurs maisons, dont route de Chartrené ({{XVIe}}-{{XXe}}), chemin des Petits Veaux ({{XVIe}}-{{XXe}}), La Terreraie ({{XVIIe}}-{{XIXe}}) ; | |||
* Les maisons de maître, de La Besnerie ({{XVIIIe}}-{{XXe}}), du Breuil ({{XVIIIe}}-{{XXe}}) ; | |||
* Les manoirs, de La Cour du Moulin ({{XVe}}-{{XXe}}), de la route de Chartrené ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), du Haut Mince ({{XVe}}-{{XVIIe}}), des Rochettes ({{XVIe}}), de Montchauvon ({{XVIe}}-{{XIXe}}), des Berreries ({{XVIe}}), du Petit-Échigne ({{XVe}}), de La Vieille Roussière ({{XVIIe}}) ; | |||
* L'ensemble mégalithique dit La pierre du coq (classé MH) ; | |||
* Le Moulin Terrier, moulin à eau des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s ; | |||
* L'oratoire Notre-Dame dit Chapelle Notre-Dame, des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s ; | |||
* L'ancien prieuré de Bénédictins Saint-Bibien, des {{XIe}}, {{XVe}} et {{XVIIIs}}s. | |||
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== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
Holly Park, jeux et attractions au château de la Grifferaie. | |||
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== Espace et territoire == | |||
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Localités aux alentours : [[Sermaise]] ({{unité|4.3|km}}), [[Le Vieil-Baugé]] ({{unité|4.4|km}}), [[Jarzé]] ({{unité|4.8|km}}), [[Baugé]] ({{unité|4.9|km}}), [[Cheviré-le-Rouge]] ({{unité|5.0|km}}), [[Montpollin]] ({{unité|6.2|km}}), [[Saint-Martin-d'Arcé]] ({{unité|6.4|km}}), [[Beauvau]] ({{unité|7.2|km}}), [[Fontaine-Guérin]] ({{unité|7.4|km}}) et [[Saint-Georges-du-Bois]] ({{unité|7.4|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Échemiré (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>. | |||
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Sources et annotations | |||
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Dernière version du 5 juillet 2024 à 16:00
Échemiré (commune déléguée) | |
---|---|
Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Baugeois |
Commune | Baugé-en-Anjou |
Note(s) | Regroupement du 1er janvier 2016 |
Anciennes communes |
Échemiré est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), à l'ouest de Baugé et à l'est de Jarzé. Elle est intégrée depuis 2016 à Baugé-en-Anjou dont elle est une commune déléguée.
Ses habitants se nomment les Échemiréen(ne)s.
Situation administrative
Un premier rapprochement intervient au XIXe siècle lorsque Échemiré absorbe Rigné en 1837[1].
En 2016, plusieurs communes du Baugeois s'unissent pour former la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou (II) issue du regroupement des communes de Baugé-en-Anjou (I), Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs-Val d'Anjou, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire. Échemiré devient une commune déléguée[2].
Elle est jusqu'alors intégrée à la communauté de communes du canton de Baugé, intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune, et se trouve dans le canton de Beaufort-en-Vallée (Baugé en 1793 et 1801) et l'arrondissement de Saumur (av. 1926 de Baugé)[1].
Son code commune (Insee) est 49128 et son code postal est 49150. Ses habitants sont appelés Échemiréen, Échemiréenne. Sa population est de 466 habitants en 1999, 577 en 2006 et 556 en 2015[3].
Histoire et patrimoine
C'est le lieu d'un habitat préhistorique. On en a trouvé plusieurs traces, dont celles de monuments mégalithiques. Au XIe siècle, le château englobe l'église. Détruit, il est reconstruit au XVIe siècle par un logis. Échemiré dépend au XVIIIe de l'élection de Baugé[4].
Rigné est réunie à Échemiré par ordonnance du Roi du 14 mai 1837[5].
Éléments du patrimoine[6],[4] :
- Le château la Grifferaie, manoir du XIXe siècle ;
- Le château La Roussière, du XIXe siècle ;
- L'église Saint-Martin (classée MH), de construction du XIe siècle, reconstruite en grande partie aux XIIIe et XIXe siècles ;
- Plusieurs fermes, dont La Maçonnière (XVIIIe-XXe), La Davière (XVIe-XIXe), Le Haut Rougeard (XVIe-XIXe), Le Bas Mince (XVIIe-XIXe), La Boivinière (XVe-XIXe), Glaine (XVIe-XIXe), Les Berreries (XVIe), Les Orgeries (XVIe-XIXe), Le Bois Rousseau (XVe-XVIIIe), Le Petit Verger (XIXe), La Fosse (XVIe-XIXe), du Motais (XVIIe), des Corbinières (XVIe-XIXe), de La Bouctière (XVIIe-XIXe), des Fouteaux (XVIIe-XIXe) ;
- Le four à briques de Belle Vue, du XIXe siècle, et plusieurs autres fours à briques, tuiles et chaux (XIXe) ;
- Plusieurs maisons, dont route de Chartrené (XVIe-XXe), chemin des Petits Veaux (XVIe-XXe), La Terreraie (XVIIe-XIXe) ;
- Les maisons de maître, de La Besnerie (XVIIIe-XXe), du Breuil (XVIIIe-XXe) ;
- Les manoirs, de La Cour du Moulin (XVe-XXe), de la route de Chartrené (XVIe-XVIIe), du Haut Mince (XVe-XVIIe), des Rochettes (XVIe), de Montchauvon (XVIe-XIXe), des Berreries (XVIe), du Petit-Échigne (XVe), de La Vieille Roussière (XVIIe) ;
- L'ensemble mégalithique dit La pierre du coq (classé MH) ;
- Le Moulin Terrier, moulin à eau des XVIIe et XVIIIe siècles ;
- L'oratoire Notre-Dame dit Chapelle Notre-Dame, des XVIIe et XVIIIe siècles ;
- L'ancien prieuré de Bénédictins Saint-Bibien, des XIe, XVe et XVIIIe siècles.
Loisirs et culture
Holly Park, jeux et attractions au château de la Grifferaie.
Les bibliothèques se trouvent à Baugé et à Cheviré-le-Rouge.
Espace et territoire
Échemiré s'étend sur 16,98 km2 (1 698 hectares) et son altitude varie de 33 à 101 mètres[7]. Son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois[8].
Localités aux alentours : Sermaise (4,3 km), Le Vieil-Baugé (4,4 km), Jarzé (4,8 km), Baugé (4,9 km), Cheviré-le-Rouge (5,0 km), Montpollin (6,2 km), Saint-Martin-d'Arcé (6,4 km), Beauvau (7,2 km), Fontaine-Guérin (7,4 km) et Saint-Georges-du-Bois (7,4 km)[9].
Notes
Sources et annotations
- ↑ a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Faveraye-Mâchelles, 2007
- ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral DRCL-2015-525, du 10 juillet 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016).
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2015)
- ↑ a et b Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 96-98
- ↑ Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. III (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), p. 430 (Rigné)
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Échemiré), mai 2012
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Échemiré (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- Les formes anciennes du nom.
Autres données
- • Liste des communes en 2015
- • Anciennes communes 2015
- • Populations 2012, en vigueur au 1er janvier 2015
- • Altitudes en 2014
- • Superficies en 2014
- • Divisions administratives et électorales en 2014