Coteaux du Layon
Les coteaux du Layon, avant d'être une appellation c'est un relief qui s'étend du sud de l'Anjou jusqu'à la pointe sud de la Bretagne.
Espace et territoire
Le territoire du Layon se situe en Maine-et-Loire, au sud de la Loire, entre le Saumurois et les Mauges[1]. Sur la rive droite du Layon (affluent de la Loire) se trouve un coteau escarpé, dont l'origine résulte de l'émergence du massif alpin au secondaire.
Entre Rochefort-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire, la région se situe au sud-est du Massif armoricain, à proximité de sa limite avec le Bassin parisien.
Le climat angevin est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelés rares et les étés ensoleillés. Sur le département, la durée d'ensoleillement est plus élevée sur le Saumurois et le Layon, ce qui a permis le développement viticole. La vallée du Layon se situe dans la zone climatique la plus chaude du département, son niveau d'ensoleillement étant élevé et les précipitations étant plus faibles que la moyenne[2],[3],[4].
Faille du Layon
Cette région est marquée par un accident géologique majeur, la faille du Layon, qui s'étire sur cent vingt kilomètres entre Blain (Loire-Atlantique) et Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire)[5],[4].
Cet accident est jalonné de nombreux bassins sédimentaires carbonifères installés dans des systèmes de cisaillement intracontinental, dont certains possèdent des gisements productifs en charbon. On en trouve des traces d'exploitation par exemple sur la Corniche Angevine[6].
Vallée du Layon
Tout au long du Layon (rivière), sa vallée se compose de coteaux chargés de vignes, de prairies humides, de cultures et de peupleraies. Les haies y sont nombreuses et le milieu floral y est riche. On peut aussi y rencontrer de nombreux animaux.
Sa géologie se compose principalement de roches volcaniques et de calcaires primaires.
Le petit territoire du Layon se situe au sud de la Loire, partagé entre les territoires du Saumurois et des Mauges, sa vallée en marquant la transition[7].
Histoire et patrimoine
La rivière du Layon, la viticulture et les mines de charbon sont les trois éléments les plus importants de son patrimoine.
Les XVIIe et XVIIIe siècles marquent l'apogée du vignoble du Layon. Les hollandais déplacent leur comptoir à Chalonnes-sur-Loire, là où aboutit le Layon qui a été canalisé pour le transport des marchandises. C'est aussi à cette époque que se développe les fours à chaux et les mines de charbon[8].
On trouve sur ce territoire plusieurs sites à visiter :
On y trouve aussi le musée de la vigne et du vin d'Anjou, qui se situe à Saint-Lambert-du-Lattay.
Dans la région on pratique la boule de fort.
Le nom de Layon peut se rapporter à trois choses : la rivière, le relief et les vins[9].
Notes
Sur le même sujet
- • Basses vallées angevines (BVA)
- • La Corniche Angevine
- • Réserve naturelle des coteaux du Pont-Barré
- • Randonnée des vendanges
Sources et annotations
- ↑ BDF49, Coteaux du Layon et territoires angevins [archive], mars 2010
- ↑ DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, 29 décembre 2011
- ↑ Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, Les régions naturelles, Le climat, janvier 2012
- ↑ a et b Jean-Jacques Chiron (avec Raymond Bois, Jean-Louis Fardeau et Gérard Tremblay), Saint-Aubin de Luigné au fil du temps : Histoires et paysages de la « perle du Layon », Éditions du Petit Pavé (Brissac-Loire-Aubance), 2023, p. 17
- ↑ Jean Plaine (avec la participation de Christophe Noblet), Géologie des Coteaux du Layon, Société géologique et minéralogique de Bretagne (Rennes), 24 mars 2010
- ↑ Voir la Corniche Angevine.
- ↑ Direction régionale de l'environnement des Pays de la Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe (Angers), 2003
- ↑ Voir Layon (rivière).
- ↑ Layon, voir aussi Coteaux du Layon (homonymie)