Authion
| L'Authion | |
|---|---|
| Type | Rivière |
| Territoire | Baugeois |
| De | Brain-sur-Allonnes |
| À | Sainte-Gemmes-sur-Loire |
| Notes | 61 km en Maine-et-Loire |
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L'Authion angevin court sur 61 kilomètres en Maine-et-Loire. Cette rivière du centre-ouest de la France, traverse les départements d'Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire, avant de rejoindre la Loire (fleuve) à la hauteur de Sainte-Gemmes-sur-Loire.
Cours d'eau
Long de 66 kilomètres, l'Authion prend sa source près de Bourgueil en Indre-et-Loire, et se jette dans la Loire (rive droite) entre les Ponts-de-Cé et Sainte-Gemmes-sur-Loire, dans le département de Maine-et-Loire[1]. Sa source est issue de la confluence des rivières du Changeon et du Lane (en Indre-et-Loire)[2].
La rivière l'Authion est un cours d'eau de plaine marqué par une très faible pente. Il s'écoule parallèlement à la Loire jusqu'à sa confluence.
Affluents
Les principaux affluents de l'Authion (de l'amont vers l'aval) sont[2] :
- le Lane et le Changeon,
- le Lathan,
- et le Couasnon.
Ouvrages hydrauliques
La rivière a comme particularité d'être canalisée et de comprendre plusieurs barrages sur son cours. C'est au début du XIXe siècle que se feront les premiers aménagements pour irriguer l'Authion.
Communes traversées
Les principales villes traversées par l'Authion sont[1] :
- dans le département d'Indre-et-Loire (Touraine angevine) : Hommes, Rillé, Gizeux, Benais, Bourgueil, Saint-Nicolas-de-Bourgueil ;
- dans le département de Maine-et-Loire : Varennes-sur-Loire, Brain-sur-Allonnes, Allonnes, Saint-Lambert-des-Levées, Vivy, Saint-Martin-de-la-Place, Longué-Jumelles, Saint-Clément-des-Levées, Les Rosiers-sur-Loire, La Ménitré, Beaufort-en-Vallée, Mazé, Corné, Andard, Corné, Brain-sur-l'Authion, Trélazé, Les Ponts-de-Cé et Sainte-Gemmes-sur-Loire.
Vallée de l'Authion
Ses paysages
L’Authion s'écoule tranquillement, au milieu des nénuphars et des dépôts de sables et limons. Ses paysages ont notamment inspiré Émile Joulain (extrait d’Ein p’tit ruisseau)[3] :
Qui sont v’nues à través les frênes,
Par l’Auquion bordé d’peûpliers,
Mirant nos joé’s, mirant nos peines,
L’argent des saul’s, l’sang des ousiers.
C’est pourça, quant’, sû’ la Vallée,
Des soérs, l’soulé roug descendra,
Qu’tu créras voér, à la d’vallée,
Ein quiens d’noût jéness’ qui pass’ra.
Zone agricole
L'agriculture tient une place importante dans le paysage du bassin versant : 68 % de l'occupation du sol correspond à des zones agricoles.
Dans la zone du Val d'Authion, partie sud du bassin versant, l'activité agricole s'est orientée vers les cultures spécialisées (horticulture, maïs semence, maraichage etc.)[4].
Notes
Le nom « Authion »
- Il existe une homonymie, le massif de l'Authion, massif montagneux français du sud des Alpes.
Sur le même sujet
Bibliographie
- Roger Dion, Histoire des levées de la Loire, 1961
- David Montembault, L’histoire comparée du val d’Authion et de la Loire armoricaine en Anjou, INH, 2004
- Fernand Rabault, Extraits transcrits des documents historiques sur Mazé recueillis par A. Leboucher, 1966
- Charles-Alain Schule, Les crues inondantes en Anjou aux XIXe et XXe siècles, Archives d’Anjou n° 4, 2000
- Patrick Veyrat, L’aménagement de l’Authion d’Henri II Plantagenêt à Edgar Pisani 1170-1970, Mémoire, 1972
Sources et annotations