« Chemillé » : différence entre les versions

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'''Chemillé''' est une ancienne commune de l'ouest de la France située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans les [[Mauges]], à l'est de [[La Chapelle-Rousselin]] et au nord-est de la ville de [[Cholet]].
'''Chemillé''' est une ancienne commune de l'ouest de la France située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans les [[Mauges]], à l'est de [[La Chapelle-Rousselin]] et au nord-est de la ville de [[Cholet]]. Elle est rattachée depuis 2015 à la commune de [[Chemillé-en-Anjou]] dont elle est le chef-lieu.


Nom des habitants : les Chemillois(es).
Ses habitants s'appellent les Chemillois(es).




== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
Au 1{{er}} janvier 2013, la commune s'est transformée en la commune nouvelle de [[Chemillé-Melay]] suite au regroupement des deux communes de Chemillé et [[Melay]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral 2012317-0003'', 12 novembre 2012 — Voir [[création de la nouvelle commune de Chemillé-Melay (2013)]].</ref>. Chemillé devient une commune déléguée.
La commune de Chemillé est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. Le 1{{er}} janvier 2013, la commune se regroupe avec [[Melay]] pour former la commune nouvelle de [[Chemillé-Melay]]. Chemillé devient une [[Glossaire#C|commune déléguée]]<ref group="note">Division administrative (qui n'est plus une collectivité territoriale) avec un périmètre, un nom et un maire délégué, dans le cadre d'une commune nouvelle (loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales (JORF n° 0292 du 17 décembre 2010), complétée en 2015 et 2019).</ref> et le siège de la nouvelle commune<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral 2012317-0003'', 12 novembre 2012 — Voir [[création de la nouvelle commune de Chemillé-Melay (2013)]].</ref>.


Un nouveau regroupement intervient à la fin 2015 avec la [[Création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)|création de la commune nouvelle]] de [[Chemillé-en-Anjou]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-58'', du 24 septembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)]].</ref>, du nom de la commune la plus importante ({{citation|Chemillé}}) associé à celui d'{{citation|Anjou}}. Chemillé en est une commune déléguée<ref>Si elle en reçoit le statut, chaque commune déléguée dispose d'un maire délégué et d'une annexe de la mairie ([[Création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)|article L2113-11]] du Code général des collectivités territoriales).</ref>.
Chemillé est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Chemillé|de la région de Chemillé]], dont elle est le siège, et se trouve dans le canton [[Canton de Chemillé|de Chemillé]] et l'arrondissement [[Arrondissement de Cholet|de Cholet]].


Jusqu'alors elle est intégrée à la [[communauté de communes du Centre-Mauges]], intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune.
Son code commune (Insee) est 49092 et son code postal est 49120. Ses habitants se nomment les Chemillois et Chemilloises<ref>[[Chemillois (mot)]], août 2019</ref>. Sa population est de {{formatnum:6167}} habitants en 1999 (elle est alors l'une des dix communes les plus peuplées du département), {{formatnum:6784}} en 2006 et de {{formatnum:7131}} en 2012<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]])</ref>.


Son code commune (Insee) est 49092, et son code postal est 49200.
Un nouveau regroupement intervient fin 2015 avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)|commune nouvelle]] de [[Chemillé-en-Anjou]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-58'', du 24 septembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)]].</ref>, du nom de la commune la plus importante ({{citation|Chemillé}}) associé à celui d'{{citation|Anjou}}. Chemillé en est une commune déléguée<ref>Si elle en reçoit le statut, chaque commune déléguée dispose d'un maire délégué et d'une annexe de la mairie ([[Création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)|article L2113-11]] du Code général des collectivités territoriales).</ref> et son siège.
 
[[Chemillé-Melay]] est alors membre de la communauté de communes de la région de Chemillé, intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune.
 
Homonymie avec ''Chemillé-sur-Dême'', commune d'Indre-et-Loire, et ''Chemillé-sur-Indrois'', commune d'Indre-et-Loire.


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
À voir à Chemillé<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Chemillé)'', octobre 2012</ref> :
'''Généralité historiques'''
* Le [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|château]] de la Sorinière (MH) ;
 
Chemillé est à l'époque gallo-romaine le centre d'une importante villa. Saint-Pierre est le centre primitif de la ville où est installé une première église dès les temps carolingiens. Au Moyen Âge, la villa appartient à Saint-Martin-de-Tours puis réunie au domaine de l'évêque d'Angers au milieu du {{IXs}}. Plus tard la terre appartient au seigneur de Brissac ; famille qui la possédera jusqu'au {{XIVe}}. La ville est fortifiée au {{XIIIs}} à la reconstruction du château. Chemillé dépend au {{XVIIIe}} du [[Glossaire#P|présidial]], de l'[[Glossaire#E|élection]] et des [[Glossaire#A|aides]] d'Angers, et en 1788 du district de Beaupréau. La ville se divise en quatre paroisses, Saint-Pierre, Notre-Dame, Saint-Gilles et Saint-Léonard<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|716-722}}</ref>{{,}}<ref name="rperrin">Raymond Perrin de Rouvray, ''L'Eglise d'Angers pendant la Révolution'', tome I et II, Éditions du choletais (Angers), 1984</ref>.
 
'''Quartier Saint-Pierre'''
 
Ce quartier primitif de Chemillé est situé dans une boucle de l'Hyrôme près de l'église actuelle Saint-Pierre.
 
Les premiers seigneurs de Chemillé vont y implanter leur château à motte. Vers le {{IXs}}, des moines venus de l'abbaye de Marmoutier près de Tours s'installent près du château et créent un prieuré. Il est aujourd'hui en partie inclu dans le château des Cloîtres que l'on peut encore visualiser près de l'église Saint-Pierre. Une partie de celui-ci comporte les salles du Prieuré utilisées comme salle de réunions et pour l'atelier artistique.
 
Les moines vont évangéliser les habitants de la région et vont favoriser le déboisement et contribuer au développement l'agriculture.
 
Au {{XVIs}}, le quartier accueille plusieurs centaines de tisserands à la cave, qui vont configurer le quartier tel que nous pouvons le voir encore aujourd'hui. Plusieurs générations de tisserands vont se succéder jusqu'au début du {{XXs}} dans ces maisons typiques.
Au début du {{abréviation|Premièr Empire|du 18 mai 1804 au 4 avril 1814}}, s'implante au Pont, près de la rivière,la première fabrique industrielle qui emploiera plusieurs centaines d'ouvriers.
 
'''Chemillé pendant la Révolution'''
 
La Constitution civile du clergé adoptée par l'Assemblée constituante, le {{date|12 juillet [[1790]]}}, modifie la carte [[Glossaire#P|paroissiale]]. Les paroisses de Saint-Gilles et Saint-Léonard sont supprimées, le [[Glossaire#C|chapitre]] de Saint-Léonard et ses huit chanoines est dissous. La loi du 27 novembre-{{date|26 décembre 1790}} adoptée par l'Assemblée enjoint aux ecclésiastiques « fonctionnaires publics » de prêter serment : « Je jure de remplir mes fonctions avec exactitude, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi. » ; le clergé français étant, depuis la Constitution civile du clergé, rémunéré par l'État<ref>François Uzureau, ''Pie VI et le serment de Liberté-Égalité'', dans ''Revue belge de philologie et d'histoire'', tome 1, fasc. 2, 1922, p. 342-344</ref>. La question du serment fracture le clergé qui craint une rupture avec la papauté en cas de prestation<ref>Timothy Tackett, ''La Révolution, l'Eglise, la France'', Cerf (Paris), 1986</ref>. En Maine-et-Loire, 53 % du clergé refuse de prêter le serment<ref name="rperrin" />, dans les Mauges, seuls 4,88 % des ecclésiastiques prêtent serment<ref>Bertrand DelaHaye, ''Les prêtres constitutionnels des Mauges et du Saumurois pendant la Révolution : 1790-1795'', mémoire de maîtrise, Université Catholique de l'Ouest (Angers), 2001, 204 p.</ref>. À Chemillé, l'ancien curé de Saint-Gilles, François Morignier est un ferme opposant au serment et à la Constitution civile du clergé qu'il invective dans ses sermons<ref>François-Constant Uzureau, ''Le dernier curé de Saint-Gilles-de-Chemillé'', dans ''L'Anjou historique'', Siraudeau (Angers), janvier 1939, p. 18-21</ref>. Dénoncé en 1791, il est interné au Séminaire de la ville d'Angers (actuel musée des Beaux-Arts). Le {{date|26 août 1792}}, l'Assemblée législative vote le décret qui bannit les réfractaires hors du royaume<ref>Éric de Mari, ''La répression des prêtres réfractaires conduite hors de la loi sous la révolution française (1793 - an VIII)'', dans ''Cahiers d'études du religieux - Recherches interdisciplinaires'', 2007</ref>. En septembre 1792, Pierre Cochard, curé de Saint-Pierre, François Morignier, curé de Saint-Gilles, Jean-Louis Ménard, curé de Notre-Dame, son vicaire René-Hilarion Billard ainsi que deux chanoines de Saint-Léonard, sont déportés en Espagne. Le concordat de 1801, entre la République française et le Saint-Siège, rompt l'alliance séculaire de l'Église et de la monarchie légitime, et participe à la pacification religieuse<ref>Jean Leflon, ''Concordat de 1801'', dans ''Encyclopædia Universalis'', éd. Encyclopædia Universalis France, 2011-2023</ref>. François Morignier revient à Chemillé en 1801 et est nommé curé de Saint-Pierre.
 
En [[1793]], au début de la guerre de Vendée, la ville se trouve au cœur du pays insurgé et fait l'objet de combats pour en prendre le contrôle<ref name="cport-1965" />. La collégiale Saint-Léonard est victime d'une colonne infernale qui y met le feu en 1794, réduisant l'édifice en cendres.
 
'''Patrimoine architectural de Chemillé'''<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Chemillé)'', octobre 2012</ref> :
* Le château des Cloîtres, construit à la fin du {{XIXs}} à l'emplacement d'un ancien prieuré (inscrit MH) ;
* Le château L'Echo ;
* Le château L'Echo ;
* Le château du Cloître ;
* Le château du Val d'Hyrôme de style "Belle époque", construit sur le site d'une ancienne blanchisserie par l'imprimeur angevin Joseph-Jean Siraudeau (1860-1924)<ref>Archives municipales d'Angers, Fonds Siraudeau : Archives de la famille et de l'imprimerie Siraudeau, 40 J 1-258</ref> ;
* Le château de Salbœuf ;
* Le château de Salbœuf ;
* L'église Notre-Dame (MH), restaurée en 2015<ref>Ouest-France, ''Après avoir été restaurée, l'église Notre-Dame se dévoile'', 11 mai 2015</ref> ;
* Le [[château de la Sorinière]] (chapelle, classé MH)<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château de la Sorinière (PA00109041)'', 15 mai 2019</ref> ;
* L'église Saint-Pierre (MH) ;
* L'église Notre-Dame la Neuve (inscrite MH), église-halle à trois vaisseaux restaurée en 2015, construite hors les murs de la ville antique à l'emplacement d'une chapelle<ref>Ouest-France, ''Après avoir été restaurée, l'église Notre-Dame se dévoile'', 11 mai 2015</ref>{{,}}<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Notre-Dame la Neuve (PA49000057)'', 15 mai 2019</ref> ;
* La porte Est et poterne Sud de l'ancien château ({{XIIIs}}).
* L'église Saint-Pierre, des {{XIe}} (chœur et clocher), {{XIIe}}, {{XIIIe}}, {{XVIe}} et {{XXs}}s (classée MH), fondée avant le {{VIIIs}} à l'emplacement du centre primitif de la ville<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Saint-Pierre (PA00132975)'', 15 mai 2019</ref> ;
* L'église romane Notre-Dame possède un ensemble de peintures de différentes époques ({{XIIIe}}, {{XVe}} et {{XVIs}}s)<ref>{{citation|Les fresques du chœur de l'église Notre-Dame de Chemillé à nouveau visibles}}, ''Le cahier des Mauges'', décembre 2020</ref> ;
* Le moulin à eau au lieu-dit le Moulin-de-la-Croix ;
* La porte Est et poterne Sud de l'ancien château ({{XIIIs}}) ;
* La collégiale Saint-Léonard (ruines)<ref>Jean-Michel Matz, ''Collégiales urbaines et collégiales castrales dans le diocèse d'Angers au Moyen Âge'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'', tome 108, n° 3, 2001</ref>.
 
L'[[Association du patrimoine chemillois]] œuvre à la restauration et la mise en valeur de l'ancienne église romane Notre-Dame-de-Chemillé ({{XIe}} et {{XIIs}}s, classée MH)<ref name="asso">Association pour la sauvegarde du patrimoine chemillois, avril 2019 — Voir l'[[Association du patrimoine chemillois|association]]</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Notre-Dame (PA00109042)'', 15 mai 2019</ref>.


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
Le jardin de Camifolia se situe dans la vallée de l'Hyrôme. Il est dédié aux plantes à parfum, aromatiques et médicinales<ref>Théâtre Foirail Camifolia, ''Le jardin Camifolia'', juin 2015</ref>. On y trouve aussi la [[bibliothèque de Chemillé|médiathèque municipale Victor Hugo]]<ref>Communauté de communes de la région de Chemillé, ''Chemillé Melay - Médiathèque Victor Hugo'', juin 2015</ref>.
On y trouve la [[bibliothèque de Chemillé|médiathèque municipale Victor-Hugo]]<ref>Communauté de communes de la région de Chemillé, ''Chemillé Melay - Médiathèque Victor Hugo'', juin 2015</ref> et un [[Cybercentre du Chemillois|espace public numérique]] géré par le centre social du Chemillois<ref>Centre social du Chemillois, ''Cybercentre du Chemillois'', 2017-2018</ref>.
 
Les [[Festival Les Z'Éclectiques|Z'Éclectiques]] se déroulent en partie à Chemillé<ref>Ouest-France, ''Z'Éclectiques : un record de fréquentation pour une belle édition'', 13 novembre 2016</ref> ainsi que le Camilliacus Jazz festival, dont 2016 en a été la 20{{e}} édition<ref name="chemillemag-juin2016">''Chemillé-en-Anjou mag'', juin-septembre 2016</ref>.
 
Une foire-exposition se déroule également tous les ans. La 34{{e}} édition s'est déroulée du 2 au 4 septembre 2016 avec au programme concert, expositions, animations, et concours de bovins<ref name="chemillemag-juin2016" />.
 
== Plantes médicinales ==
Chemillé est la capitale française des plantes médicinales, avec plus de 600 hectares de plantes cultivées sur son territoire, et dont la plus première et plus ancienne serait la camomille romaine<ref name="camifolia-themes">Jardin Camifolia, ''Thèmes'', juillet 2017 — Voir [[Jardin Camifolia]].</ref>{{,}}<ref>A. Hérisset, ''La production des plantes médicinales en Anjou'', dans ''Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée'', vol. 6, n° 4-5, avril-mai 1959, p. 151-152</ref>. Au début des années 2010, 60 % de la production des plantes médicinales en Pays de la Loire est réalisée dans le Chemillois<ref>Ouest-France, ''Camifolia. Le jardin des plantes aromatiques rouvre le 1er mai'', 25 avril 2014</ref>.
 
On y trouve le [[jardin Camifolia]], un espace végétal dont l'origine remonte à 1976, qui se situe à Chemillé dans la vallée de l'Hyrôme. Il est dédié aux plantes à parfum, aromatiques et médicinales, regroupées autour de thématiques : jardin des senteurs, jardin des cultures locales, jardin des plantes médicinales, jardin des saveurs, jardin des fibres et couleurs, et jardin botanique<ref>Théâtre Foirail Camifolia, ''Le jardin Camifolia'', juin 2015</ref>{{,}}<ref name="camifolia-themes" />.
 
Présence sur la commune voisine de Melay de l'[[Institut technique des plantes médicinales et aromatiques (iteipmai)|iteipmai]], Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum, médicinales, aromatiques et industrielles, qui assure une mission de recherche appliquée finalisée dans les filières des plantes aromatiques, médicinales et à parfum ({{abréviation|PPAM|Plantes à parfum, aromatiques et médicinales.}})<ref>Iteipmai, septembre 2018</ref>.
 
== Espace et territoire ==
Chemillé s'étend sur {{unité|49.20|km|2}} ({{unité|4920|hectares}}), son altitude varie de 42 à 114 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>, et son territoire se trouve sur le plateau des Mauges<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. L'Hyrôme, affluent en rive gauche du Layon, la traverse. La zone de la Vallée de l'Hyrôme est classée espace naturel sensible (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.
 
La pêche est pratiquée sur l'Hyrôme et le plan d'eau de Coulvée est aménagé pour la baignade, la pêche et le camping<ref>Observatoire de l'eau (Département de Maine-et-Loire), ''Layon - Caractéristiques de l'Hyrôme'', 2013-2015</ref>.
 
L'office de tourisme de la région de Chemillé se trouve 1 rue de l'Arzillé<ref>Office de tourisme de la région de Chemillé, 2014-2019</ref>.
 
Localités aux alentours : [[Melay]] ({{unité|3.9|km}}), [[La Chapelle-Rousselin]] ({{unité|5.1|km}}), [[Saint-Lézin]] ({{unité|5.7|km}}), [[Cossé-d'Anjou]] ({{unité|6.4|km}}), [[Saint-Georges-des-Gardes]] ({{unité|7|km}}), [[La Tourlandry]] ({{unité|7.7|km}}), [[La Jumellière]] ({{unité|8|km}}), [[Chanzeaux]] ({{unité|8.8|km}}), [[La Salle-de-Vihiers]] ({{unité|9.3|km}}) et [[Neuvy-en-Mauges]] ({{unité|9.7|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Chemillé (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


Les [[Festival Les Z'Éclectiques|Z'Éclectiques]] se déroulent en partie à Chemillé<ref>Ouest-France, ''Z'Éclectiques : un record de fréquentation pour une belle édition'', 13 novembre 2016.</ref>.
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File:chemille_vieuxbourg_2019_5299.JPG|Une rue
File:Chemillé église romane Notre-Dame.jpg|Église Notre-Dame
File: Chemillé Tour escalier de l'église romane Notre-Dame.jpg|Église Notre-Dame
File:Chemillé collégiale Saint-Léonard.jpeg|Collégiale Saint-Léonard
File:Chemille camifolia 1640.JPG|Camifolia
</gallery>


== Notes ==
== Notes ==
Sources et annotations
Bibliographie
{{Références}}
:• Victor Bouyer, ''Histoire et petites histoires de Chemillé en Anjou'', éd. Hérault (Maulévrier), 2007 (ISBN 978-2-7407-0285-5)
:• Philippe Gallotte et Paul Gicquiaud, ''La camomille et autres plantes médicinales dans la région de Chemillé'', éd. Hérault (Maulévrier), 2011 (ISBN 978-2-7407-0287-1)
 
Annotations
<references group="note" />
 
Sources
{{Références|colonnes=2}}


Ainsi que
Ainsi que
:• [[Encyclopédie Diderot - Tome 3|''Chemillé'' dans l'encyclopédie Diderot (1751)]]
:• ''Chemillé'' dans l'[[Encyclopédie Diderot - Tome 3|encyclopédie Diderot (1751)]]
:• ''Chemillé'' dans la [[Carte Cassini de Chemillié (1772)|carte de C.-F. Cassini (1771)]]


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Dernière version du 5 novembre 2024 à 17:24

Chemillé
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Mauges
Commune Chemillé-en-Anjou
Note(s) Regroupement de 2013
puis de 2015
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Chemillé est une ancienne commune de l'ouest de la France située dans le département de Maine-et-Loire (49), dans les Mauges, à l'est de La Chapelle-Rousselin et au nord-est de la ville de Cholet. Elle est rattachée depuis 2015 à la commune de Chemillé-en-Anjou dont elle est le chef-lieu.

Ses habitants s'appellent les Chemillois(es).


Situation administrative

La commune de Chemillé est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'Ancien Régime[1]. Le 1er janvier 2013, la commune se regroupe avec Melay pour former la commune nouvelle de Chemillé-Melay. Chemillé devient une commune déléguée[note 1] et le siège de la nouvelle commune[2].

Chemillé est jusqu'alors membre de la communauté de communes de la région de Chemillé, dont elle est le siège, et se trouve dans le canton de Chemillé et l'arrondissement de Cholet.

Son code commune (Insee) est 49092 et son code postal est 49120. Ses habitants se nomment les Chemillois et Chemilloises[3]. Sa population est de 6 167 habitants en 1999 (elle est alors l'une des dix communes les plus peuplées du département), 6 784 en 2006 et de 7 131 en 2012[4].

Un nouveau regroupement intervient fin 2015 avec la création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[5], du nom de la commune la plus importante (« Chemillé ») associé à celui d'« Anjou ». Chemillé en est une commune déléguée[6] et son siège.

Chemillé-Melay est alors membre de la communauté de communes de la région de Chemillé, intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune.

Homonymie avec Chemillé-sur-Dême, commune d'Indre-et-Loire, et Chemillé-sur-Indrois, commune d'Indre-et-Loire.

Histoire et patrimoine

Généralité historiques

Chemillé est à l'époque gallo-romaine le centre d'une importante villa. Saint-Pierre est le centre primitif de la ville où est installé une première église dès les temps carolingiens. Au Moyen Âge, la villa appartient à Saint-Martin-de-Tours puis réunie au domaine de l'évêque d'Angers au milieu du IXe siècle. Plus tard la terre appartient au seigneur de Brissac ; famille qui la possédera jusqu'au XIVe. La ville est fortifiée au XIIIe siècle à la reconstruction du château. Chemillé dépend au XVIIIe du présidial, de l'élection et des aides d'Angers, et en 1788 du district de Beaupréau. La ville se divise en quatre paroisses, Saint-Pierre, Notre-Dame, Saint-Gilles et Saint-Léonard[7],[8].

Quartier Saint-Pierre

Ce quartier primitif de Chemillé est situé dans une boucle de l'Hyrôme près de l'église actuelle Saint-Pierre.

Les premiers seigneurs de Chemillé vont y implanter leur château à motte. Vers le IXe siècle, des moines venus de l'abbaye de Marmoutier près de Tours s'installent près du château et créent un prieuré. Il est aujourd'hui en partie inclu dans le château des Cloîtres que l'on peut encore visualiser près de l'église Saint-Pierre. Une partie de celui-ci comporte les salles du Prieuré utilisées comme salle de réunions et pour l'atelier artistique.

Les moines vont évangéliser les habitants de la région et vont favoriser le déboisement et contribuer au développement l'agriculture.

Au XVIe siècle, le quartier accueille plusieurs centaines de tisserands à la cave, qui vont configurer le quartier tel que nous pouvons le voir encore aujourd'hui. Plusieurs générations de tisserands vont se succéder jusqu'au début du XXe siècle dans ces maisons typiques.

Au début du Premièr Empire, s'implante au Pont, près de la rivière,la première fabrique industrielle qui emploiera plusieurs centaines d'ouvriers.

Chemillé pendant la Révolution

La Constitution civile du clergé adoptée par l'Assemblée constituante, le 12 juillet 1790, modifie la carte paroissiale. Les paroisses de Saint-Gilles et Saint-Léonard sont supprimées, le chapitre de Saint-Léonard et ses huit chanoines est dissous. La loi du 27 novembre-26 décembre 1790 adoptée par l'Assemblée enjoint aux ecclésiastiques « fonctionnaires publics » de prêter serment : « Je jure de remplir mes fonctions avec exactitude, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi. » ; le clergé français étant, depuis la Constitution civile du clergé, rémunéré par l'État[9]. La question du serment fracture le clergé qui craint une rupture avec la papauté en cas de prestation[10]. En Maine-et-Loire, 53 % du clergé refuse de prêter le serment[8], dans les Mauges, seuls 4,88 % des ecclésiastiques prêtent serment[11]. À Chemillé, l'ancien curé de Saint-Gilles, François Morignier est un ferme opposant au serment et à la Constitution civile du clergé qu'il invective dans ses sermons[12]. Dénoncé en 1791, il est interné au Séminaire de la ville d'Angers (actuel musée des Beaux-Arts). Le 26 août 1792, l'Assemblée législative vote le décret qui bannit les réfractaires hors du royaume[13]. En septembre 1792, Pierre Cochard, curé de Saint-Pierre, François Morignier, curé de Saint-Gilles, Jean-Louis Ménard, curé de Notre-Dame, son vicaire René-Hilarion Billard ainsi que deux chanoines de Saint-Léonard, sont déportés en Espagne. Le concordat de 1801, entre la République française et le Saint-Siège, rompt l'alliance séculaire de l'Église et de la monarchie légitime, et participe à la pacification religieuse[14]. François Morignier revient à Chemillé en 1801 et est nommé curé de Saint-Pierre.

En 1793, au début de la guerre de Vendée, la ville se trouve au cœur du pays insurgé et fait l'objet de combats pour en prendre le contrôle[7]. La collégiale Saint-Léonard est victime d'une colonne infernale qui y met le feu en 1794, réduisant l'édifice en cendres.

Patrimoine architectural de Chemillé[15] :

  • Le château des Cloîtres, construit à la fin du XIXe siècle à l'emplacement d'un ancien prieuré (inscrit MH) ;
  • Le château L'Echo ;
  • Le château du Val d'Hyrôme de style "Belle époque", construit sur le site d'une ancienne blanchisserie par l'imprimeur angevin Joseph-Jean Siraudeau (1860-1924)[16] ;
  • Le château de Salbœuf ;
  • Le château de la Sorinière (chapelle, classé MH)[17] ;
  • L'église Notre-Dame la Neuve (inscrite MH), église-halle à trois vaisseaux restaurée en 2015, construite hors les murs de la ville antique à l'emplacement d'une chapelle[18],[7],[19] ;
  • L'église Saint-Pierre, des XIe (chœur et clocher), XIIe, XIIIe, XVIe et XXe siècles (classée MH), fondée avant le VIIIe siècle à l'emplacement du centre primitif de la ville[7],[20] ;
  • L'église romane Notre-Dame possède un ensemble de peintures de différentes époques (XIIIe, XVe et XVIe siècles)[21] ;
  • Le moulin à eau au lieu-dit le Moulin-de-la-Croix ;
  • La porte Est et poterne Sud de l'ancien château (XIIIe siècle) ;
  • La collégiale Saint-Léonard (ruines)[22].

L'Association du patrimoine chemillois œuvre à la restauration et la mise en valeur de l'ancienne église romane Notre-Dame-de-Chemillé (XIe et XIIe siècles, classée MH)[23],[24].

Loisirs et culture

On y trouve la médiathèque municipale Victor-Hugo[25] et un espace public numérique géré par le centre social du Chemillois[26].

Les Z'Éclectiques se déroulent en partie à Chemillé[27] ainsi que le Camilliacus Jazz festival, dont 2016 en a été la 20e édition[28].

Une foire-exposition se déroule également tous les ans. La 34e édition s'est déroulée du 2 au 4 septembre 2016 avec au programme concert, expositions, animations, et concours de bovins[28].

Plantes médicinales

Chemillé est la capitale française des plantes médicinales, avec plus de 600 hectares de plantes cultivées sur son territoire, et dont la plus première et plus ancienne serait la camomille romaine[29],[30]. Au début des années 2010, 60 % de la production des plantes médicinales en Pays de la Loire est réalisée dans le Chemillois[31].

On y trouve le jardin Camifolia, un espace végétal dont l'origine remonte à 1976, qui se situe à Chemillé dans la vallée de l'Hyrôme. Il est dédié aux plantes à parfum, aromatiques et médicinales, regroupées autour de thématiques : jardin des senteurs, jardin des cultures locales, jardin des plantes médicinales, jardin des saveurs, jardin des fibres et couleurs, et jardin botanique[32],[29].

Présence sur la commune voisine de Melay de l'iteipmai, Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum, médicinales, aromatiques et industrielles, qui assure une mission de recherche appliquée finalisée dans les filières des plantes aromatiques, médicinales et à parfum (PPAM)[33].

Espace et territoire

Chemillé s'étend sur 49,20 km2 (4 920 hectares), son altitude varie de 42 à 114 mètres[34], et son territoire se trouve sur le plateau des Mauges[35]. L'Hyrôme, affluent en rive gauche du Layon, la traverse. La zone de la Vallée de l'Hyrôme est classée espace naturel sensible (ENS)[36].

La pêche est pratiquée sur l'Hyrôme et le plan d'eau de Coulvée est aménagé pour la baignade, la pêche et le camping[37].

L'office de tourisme de la région de Chemillé se trouve 1 rue de l'Arzillé[38].

Localités aux alentours : Melay (3,9 km), La Chapelle-Rousselin (5,1 km), Saint-Lézin (5,7 km), Cossé-d'Anjou (6,4 km), Saint-Georges-des-Gardes (7 km), La Tourlandry (7,7 km), La Jumellière (8 km), Chanzeaux (8,8 km), La Salle-de-Vihiers (9,3 km) et Neuvy-en-Mauges (9,7 km)[39].

Notes

Bibliographie

• Victor Bouyer, Histoire et petites histoires de Chemillé en Anjou, éd. Hérault (Maulévrier), 2007 (ISBN 978-2-7407-0285-5)
• Philippe Gallotte et Paul Gicquiaud, La camomille et autres plantes médicinales dans la région de Chemillé, éd. Hérault (Maulévrier), 2011 (ISBN 978-2-7407-0287-1)

Annotations

  1. Division administrative (qui n'est plus une collectivité territoriale) avec un périmètre, un nom et un maire délégué, dans le cadre d'une commune nouvelle (loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales (JORF n° 0292 du 17 décembre 2010), complétée en 2015 et 2019).

Sources

  1. Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».
  2. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral 2012317-0003, 12 novembre 2012 — Voir création de la nouvelle commune de Chemillé-Melay (2013).
  3. Chemillois (mot), août 2019
  4. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2012)
  5. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-58, du 24 septembre 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015).
  6. Si elle en reçoit le statut, chaque commune déléguée dispose d'un maire délégué et d'une annexe de la mairie (article L2113-11 du Code général des collectivités territoriales).
  7. a b c et d Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 716-722
  8. a et b Raymond Perrin de Rouvray, L'Eglise d'Angers pendant la Révolution, tome I et II, Éditions du choletais (Angers), 1984
  9. François Uzureau, Pie VI et le serment de Liberté-Égalité, dans Revue belge de philologie et d'histoire, tome 1, fasc. 2, 1922, p. 342-344
  10. Timothy Tackett, La Révolution, l'Eglise, la France, Cerf (Paris), 1986
  11. Bertrand DelaHaye, Les prêtres constitutionnels des Mauges et du Saumurois pendant la Révolution : 1790-1795, mémoire de maîtrise, Université Catholique de l'Ouest (Angers), 2001, 204 p.
  12. François-Constant Uzureau, Le dernier curé de Saint-Gilles-de-Chemillé, dans L'Anjou historique, Siraudeau (Angers), janvier 1939, p. 18-21
  13. Éric de Mari, La répression des prêtres réfractaires conduite hors de la loi sous la révolution française (1793 - an VIII), dans Cahiers d'études du religieux - Recherches interdisciplinaires, 2007
  14. Jean Leflon, Concordat de 1801, dans Encyclopædia Universalis, éd. Encyclopædia Universalis France, 2011-2023
  15. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Chemillé), octobre 2012
  16. Archives municipales d'Angers, Fonds Siraudeau : Archives de la famille et de l'imprimerie Siraudeau, 40 J 1-258
  17. Ministère de la Culture, Base Mérimée - Château de la Sorinière (PA00109041), 15 mai 2019
  18. Ouest-France, Après avoir été restaurée, l'église Notre-Dame se dévoile, 11 mai 2015
  19. Ministère de la Culture, Base Mérimée - Eglise Notre-Dame la Neuve (PA49000057), 15 mai 2019
  20. Ministère de la Culture, Base Mérimée - Eglise Saint-Pierre (PA00132975), 15 mai 2019
  21. « Les fresques du chœur de l'église Notre-Dame de Chemillé à nouveau visibles », Le cahier des Mauges, décembre 2020
  22. Jean-Michel Matz, Collégiales urbaines et collégiales castrales dans le diocèse d'Angers au Moyen Âge, dans Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, tome 108, n° 3, 2001
  23. Association pour la sauvegarde du patrimoine chemillois, avril 2019 — Voir l'association
  24. Ministère de la Culture, Base Mérimée - Eglise Notre-Dame (PA00109042), 15 mai 2019
  25. Communauté de communes de la région de Chemillé, Chemillé Melay - Médiathèque Victor Hugo, juin 2015
  26. Centre social du Chemillois, Cybercentre du Chemillois, 2017-2018
  27. Ouest-France, Z'Éclectiques : un record de fréquentation pour une belle édition, 13 novembre 2016
  28. a et b Chemillé-en-Anjou mag, juin-septembre 2016
  29. a et b Jardin Camifolia, Thèmes, juillet 2017 — Voir Jardin Camifolia.
  30. A. Hérisset, La production des plantes médicinales en Anjou, dans Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 6, n° 4-5, avril-mai 1959, p. 151-152
  31. Ouest-France, Camifolia. Le jardin des plantes aromatiques rouvre le 1er mai, 25 avril 2014
  32. Théâtre Foirail Camifolia, Le jardin Camifolia, juin 2015
  33. Iteipmai, septembre 2018
  34. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  35. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  36. Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
  37. Observatoire de l'eau (Département de Maine-et-Loire), Layon - Caractéristiques de l'Hyrôme, 2013-2015
  38. Office de tourisme de la région de Chemillé, 2014-2019
  39. Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Chemillé (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).

Ainsi que

Chemillé dans l'encyclopédie Diderot (1751)
Chemillé dans la carte de C.-F. Cassini (1771)

Autres données

Liste des communes en 2015
Anciennes communes 2015
Populations 2012, en vigueur au 1er janvier 2015
Altitudes en 2014
Superficies en 2014
Divisions administratives et électorales en 2014