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'''XVII{{e}} siècle''' : Après le durcissement dogmatique des confessions protestantes et catholiques du {{XVIs}}, l'Anjou retrouve à la fin du {{XVIe}} et le début du {{XVIIe}} la voie de la pacification religieuse. Les ordres religieux ouvrent de nouveaux établissements à Angers et une académie protestante | '''XVII{{e}} siècle''' : Après le durcissement dogmatique des confessions protestantes et catholiques du {{XVIs}}, l'Anjou retrouve à la fin du {{XVIe}} et le début du {{XVIIe}} la voie de la pacification religieuse. Les ordres religieux ouvrent de nouveaux établissements à Angers et une académie protestante apparaît à Saumur. Celle-ci devient prospère et attire les maîtres les plus réputés de la religion réformée<ref name="jboussard-1951">Jacques Boussard, ''Histoire de l'Anjou'', dans ''Visages de l'Anjou'', coll. ''Provinciales'', Éd. Horizons de France (Paris), 1951, p. 68-69</ref>{{,}}<ref name="botton-2010">Élizabeth Verry et Jean-Luc Marais (avec la participation de Patrick Le Nouëne), ''Histoire et art'', dans ''Anjou Maine-et-Loire'', Éd. Christine Botton (Paris), 2010, p. 45-49</ref>{{,}}<ref>Jacques Levron, ''La vie intellectuelle en Anjou'', dans ''Visages de l'Anjou'', coll. ''Provinciales'', Éd. Horizons de France (Paris), 1951, p. 98</ref>. | ||
La misère et les troubles réapparaissent, qui persisteront jusqu'au milieu du siècle. Une sorte de jacquerie éclate en 1630 et le brigandage se généralise. Les hivers rigoureux compromettent les récoltes, les inondations sont catastrophiques, comme celles de 1615 et 1651 qui entraînent la rupture des levées de la Loire, et les épidémies sont récurrentes<ref name="jboussard-1951" />{{,}}<ref name="botton-2010" />. | La misère et les troubles réapparaissent, qui persisteront jusqu'au milieu du siècle. Une sorte de jacquerie éclate en 1630 et le brigandage se généralise. Les hivers rigoureux compromettent les récoltes, les inondations sont catastrophiques, comme celles de 1615 et 1651 qui entraînent la rupture des levées de la Loire, et les épidémies sont récurrentes<ref name="jboussard-1951" />{{,}}<ref name="botton-2010" />. | ||
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* 1685, révocation de l'édit de Nantes, suppression de l'Académie protestante de Saumur<ref>''Histoire de l'Anjou'' par Jacques Boussard, ''op. cit.'', p. 50</ref>{{,}}<ref name="archives49-xvii" />{{,}}<ref name="botton-2010" />. | * 1685, révocation de l'édit de Nantes, suppression de l'Académie protestante de Saumur<ref>''Histoire de l'Anjou'' par Jacques Boussard, ''op. cit.'', p. 50</ref>{{,}}<ref name="archives49-xvii" />{{,}}<ref name="botton-2010" />. | ||
{{ | {{Article détaillé}} ''Voir [[les grandes périodes en Anjou]].'' | ||
[[Jacques Bruneau de Tartifume|Bruneau de Tartifume]] rédige ''Philandinopolis'' et l{{'}}''Histoire d'Angers''<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|558-559}}</ref>. | |||
'''Province d'Anjou''' : Après que le duché d'Anjou fut rattaché à la Couronne au début du [[1515|{{XVIs}}]], des [[Glossaire#B|bailliages]], entité territoriale de la sénéchaussée, sont mis en place au {{XVIs}}, regroupés après le milieu du siècle en présidiaux | Édifices angevins datant du {{XVIIe}} : [[abbaye Saint-Maur de Glanfeuil]], [[château de Chacé]], [[château de Chavigné]], [[château d'Épinats]], [[château de Laveau]], [[château de La Lorie]], [[château de Milly-le-Meugon|château de Milly]], [[château de la Morinière (Soulaines-sur-Aubance)|château de la Morinière]], [[château de la Perrière]], [[manoir de la Bien-Boire]], [[manoir de la Gâchetière]], [[manoir Le Grand Rossignol]], [[moulin à vent de Denneron|moulin de Denneron]], [[moulin à vent de la Garde|moulin de la Garde]], [[moulin à vent le Grand Moulin|le Grand Moulin]], [[moulin à vent Neuf|moulin Neuf]], [[moulin à vent de la Roche|moulin de la Roche]], etc. | ||
'''Province d'Anjou''' : Après que le duché d'Anjou fut rattaché à la Couronne au début du [[1515|{{XVIs}}]], des [[Glossaire#B|bailliages]], entité territoriale de la sénéchaussée, sont mis en place au {{XVIs}}, regroupés après le milieu du siècle en présidiaux et réunis dans la généralité de Tours créée en 1618. Les trois provinces du Maine, de l'Anjou et de la Touraine composent la généralité de Tours<ref>Jacques Boussard, ''Histoire de l'Anjou'', dans ''Visages de l'Anjou'', coll. ''Provinciales'', Éd. Horizons de France (Paris), 1951, p. 64</ref>{{,}}<ref>''Ancien Régime'', dans ''Encyclopédie Larousse'', Société Éditions Larousse, 2010-2020</ref>{{,}}<ref>Jean-Michel Gorry, ''Les bailliages royaux'', UMR 7324 CITERES - Laboratoire Archéologie et Territoires (Université de Tours), 2014-2020</ref>. | |||
Sénéchaux de l'Anjou au {{XVIIe}} : Pierre de Donadieu de Puycharic, Louis de Rohan, Pierre de Rohan, Abel Servien et Louis-François Servien. | Sénéchaux de l'Anjou au {{XVIIe}} : Pierre de Donadieu de Puycharic, Louis de Rohan, Pierre de Rohan, Abel Servien et Louis-François Servien. |