Le Bourg-d'Iré
Le Bourg-d'Iré (commune déléguée) | |
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Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Segréen |
Commune | Segré-en-Anjou Bleu |
Note(s) | Regroupement du 15 décembre 2016 |
Anciennes communes |
Le Bourg-d'Iré est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud de Noyant-la-Gravoyère et au sud-est de Pouancé. Elle est intégrée depuis 2016 à Segré-en-Anjou Bleu dans laquelle elle est une commune déléguée.
Ses habitants se nomment les Bourg d'Iréen(ne)s.
Situation administrative
La commune angevine du Bourg-d'Iré est membre en 2016 de la communauté de communes de Segré, et se trouve dans le canton de Segré (Combrée en 1793, Segré en 1801) et l'arrondissement de Segré[1].
Elle porte le code Insee 49037 et est associée au code postal 49520[2]. Ses habitants s'appellent (gentilé) Bourg d'Iréen, Bourg d'Iréenne. Sa population est de 724 habitants en 1999, 784 en 2006 et 904 en 2016[3].
D'autres communes du département comportent le nom « bourg », Bourg-l'Évêque et Bourgneuf-en-Mauges.
Un rapprochement intervient le [[date|15 décembre 2016}} avec la création de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu issue du regroupement des communes de Aviré, Le Bourg-d'Iré, La Chapelle-sur-Oudon, Châtelais, La Ferrière-de-Flée, L'Hôtellerie-de-Flée, Louvaines, Marans, Montguillon, Noyant-la-Gravoyère, Nyoiseau, Sainte-Gemmes-d'Andigné, Saint-Martin-du-Bois, Saint-Sauveur-de-Flée et Segré. Le Bourg-d'Iré devient une commune déléguée au sein de la nouvelle commune[4].
Histoire et patrimoine
Le pays est habité dès au moins le haute antiquité, probablement avec la présence d'une villa gallo-romaine. La localité est mentionnée au XIe siècle sous les noms de [[Bourg-Diré|Yri, Hiri. Au Moyen Âge, la seigneurie est unie à la Bijottière et à titre châtellenie. Au XVIIIe, Le Bourg-d'Iré dépend de l'élection et des aides d'Angers, du grenier à sel de Pouancé[5],[6]. Au XIXe siècle, l'histoire de la commune est liée à celle d'Alfred de Falloux, commanditaire du château de la Maboulière et promoteur du développement agricole du pays[7].
Éléments de son patrimoine[8] :
- Le bourg ancien, organisé autour de son église[6] ;
- La chapelle du Buron, du XVIIIe siècle ;
- La chapelle de la Douve, du XIXe siècle ;
- Les vestiges du château de la Bijottière, des XIVe et XVe siècles, devenu ferme ;
- Le château d'Armaillé (dit de la Douve ou château de la Turpinière), du XIXe siècle, avec parc, jardin potager, chapelle et communs ;
- Le château de la Maboulière (ou château du Bourg d'Iré), des XIXe et XXe siècles, pour le comte de Falloux et attribué à l'architecte René Hodé associé à l'architecte Cordoin ;
- L'église Saint-Symphorien, incendiée par les Chouans à la fin du XVIIIe siècle et reconstruite au début du XIXe ;
- Les fermes
- du Bois-Robert, reconstruite au XIXe siècle ;
- dite le Domaine, du XIXe siècle, ferme modèle dépendant du château de la Maboulière ;
- des Haies, reconstruite au XIXe siècle ;
- du Haut-Vilmorge, du XVIIIe siècle, modifiée au XIXe ;
- de la Luzonnerie, du XIXe siècle ;
- de la Petite-Aulnaye, reconstruite au XIXe siècle ;
- dite la Métairie du Bourg, reconstruite au XIXe siècle ;
- du Mottais, du XVIe siècle, remaniée et agrandie aux XVIIIe et XIXe ;
- Le lavoir publique, du XIXe siècle, restauré au cours des années 1990 ;
- Les maisons, rue de la Tour du (XVIe), place de l'Église (XVIe-XVIIe), rue du Pied-Boulet (XVIe-XVIIe) ;
- La ferme de la Coudre des XVIe et XVIIe siècles, transformée en manoir ;
- Le manoir du Grand Avessé, des XVIe et XVIIIe siècles, devenu ferme ;
- Le moulin à eau de la Haute Bergée sur la Verzée, du XVIIIe siècle, transformé en habitation ;
- Le moulin à eau de Saint-Jean sur la Verzée, du XIXe siècle, sur le domaine du château de la Maboulière ;
- Le moulin à eau de la Visseule sur la Verzée, ancien moulin du XVIIIe siècle ;
- L'ancien presbytère, rue du Pied-Boulet, des XVIIIe et XIXe siècles.
Au XIXe siècle, Alfred de Falloux (1811-1886), élu du Maine-et-Loire, ministre de l'Instruction publique et des cultes sous Louis-Napoléon Bonaparte (loi sur la liberté de l'enseignement), possède des terres au Bourg-d'Iré. Il commande la construction du château de la Maboulière (château du Bourg-d'Iré) et est l'instigateur à cette époque du développement agricole de la région, par exemple d'une ferme modèle construite près du château[7]. Une statue commémorative est installée au début du XXe siècle à l'intersection des deux rues du bourg, près de la Verzée[5].
Loisirs et culture
La bibliothèque se trouve place de l'église à côté de la mairie[9].
Espace et territoire
Le Bourg-d'Iré s'étend dans le Segréen sur 23,03 km2 (2 303 hectares) et son altitude varie de 27 à 96 mètres[10]. Son territoire se situe sur le plateau du Segréen[11].
Venant des communes voisines de Combrée et du Tremblay, la rivière la Verzée traverse son territoire d'Ouest en Est[12]. Son cours est à l'origine de la topographie légèrement accidentée que l'on remarque au sud-est et au nord-ouest du bourg[6].
Localités aux alentours : Noyant-la-Gravoyère (2,4 km), Le Tremblay (3,7 km), Combrée (5,6 km), Nyoiseau (5,7 km), Sainte-Gemmes-d'Andigné (6,3 km), Bouillé-Ménard (6,9 km), Bourg-l'Évêque (7,1 km), Loiré (7,3 km), Segré (7,4 km) et Challain-la-Potherie (7,8 km)[2].
Notes
Sources et annotations
- ↑ École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Le Bourg-d'Iré, 2007
- ↑ a et b Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Le Bourg-d'Iré (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2016)
- ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-126 du 28 septembre 2016, portant création de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou bleu — Voir création de la nouvelle commune de Segré-en-Anjou bleu (2016).
- ↑ a et b Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 466-469
- ↑ a b et c Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), Village [du Bourg-d'Iré], 18 février 2003
- ↑ a et b Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), Présentation de la commune du Bourg-d'Iré, 2003-2007
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Le Bourg-d'Iré), octobre 2012
- ↑ mairie de Segré-en-Anjou Bleu, Le Bourg d'Iré, 2017-2023
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ Verzée (rivière), janvier 2019
- Les formes anciennes du nom.
Autres données
- • Liste des communes en 2016
- • Altitudes en 2014
- • Populations 2013, en vigueur au 1er janvier 2016
- • Superficies en 2014
- • Divisions administratives et électorales en 2014