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« Les Rosiers-sur-Loire » : différence entre les versions

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m (Catégorie:Commune disparue au XXIe)
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== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
Le pays est à l'origine couvert par la forêt de Beaufort, qui s'y confond avec celle de Bellepoule. La construction d'une levée sur le fleuve au {{XIIs}} et le défrichement de la forêt permet le développement de l'agriculture et l'installation du village, qui ensuite se développe. Il est aujourd'hui installé le long de la Grande Levée d'Anjou, les maisons comportant un soubassement pour rattraper le dénivelé entre le pied et le sommet de la levée<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Eglise, PA00109245)'', 13 octobre 2015</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture ([[Christian Cussonneau]]), ''Base Mérimée (village, IA49000651)'', 26 septembre 2011</ref>{{,}}<ref name="cport-1989" />.
Le pays est à l'origine couvert par la forêt de Beaufort, qui s'y confond avec celle de Bellepoule. La construction d'une levée sur le fleuve au {{XIIs}} et le défrichement de la forêt permet le développement de l'agriculture et l'installation du village, qui ensuite se développe. Il est aujourd'hui installée le long de la Grande Levée d'Anjou, les maisons comportant un soubassement pour rattraper le dénivelé entre le pied et le sommet de la levée<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée – Eglise (PA00109245)'', 13 octobre 2015</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture ([[Christian Cussonneau]]), ''Base Mérimée – Village (IA49000651)'', 26 septembre 2011</ref>{{,}}<ref name="cport-1989" />.


La localité est située au Moyen Âge et aux Temps modernes sur l'une des routes les plus fréquentées du royaume, empruntée notamment par les itinéraires du pèlerinage de Compostelle. La seigneurie appartient au roi. Au milieu du {{XVIs}}, les protestants y établissent un poste. Au siècle suivant, un poste de royaux y est installé pour surveiller la Loire. Un capitaine général des fermes et un capitaine des gabelles y résident aux {{XIIe}} et {{XVIIIs}}s. À la fin de l'Ancien Régime, Les Rosiers dépend de l'élection d'Angers<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|506-510}}</ref>.
La localité est située au Moyen Âge et aux Temps modernes sur l'une des routes les plus fréquentées du royaume, empruntée notamment par les itinéraires du pèlerinage de Compostelle. Elle est mentionnée au {{XIIIs}} sous le nom de ''[[Les Rosiers|Rosers]]''. La seigneurie appartient au roi. Au milieu du {{XVIs}}, les protestants y établissent un poste. Au siècle suivant, un poste de royaux y est installé pour surveiller la Loire. Un capitaine général des fermes et un capitaine des gabelles y résident aux {{XIIe}} et {{XVIIIs}}s. À la fin de l'Ancien Régime, Les Rosiers dépend de l'élection d'Angers<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|506-510}}</ref>.


Les Rosiers-sur-Loire se trouve en juin [[1940]] dans la zone de combats de la défense de Saumur par les cadets de l'[[École de cavalerie]]<ref name="cport-1989" />.
Les Rosiers-sur-Loire se trouve en juin [[1940]] dans la zone de combats de la défense de Saumur par les cadets de l'[[École de cavalerie]]<ref name="cport-1989" />.
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== Cité ligérienne ==
== Cité ligérienne ==
Le village se situe en bord de [[Loire]], où l'on peut voir :
Le cours de la [[Loire]] est large en cet endroit, ponctué d'îles<ref>Jacques Boislève et Dominique Drouet, ''L'Anjou entre ardoise et tuffeau'', La Geste (La Crèche), 2018, p. 18</ref>. Le village se situe en bord du fleuve, où l'on peut voir :
* La grande levée (digue) ;
* La grande levée (digue) ;
* Le port (1820-1854) ;
* Le port (1820-1854) ;
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== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
Les Rosiers-sur-Loire se situe en rive droite de la Loire, sur la route touristique surplombant la Loire entre Angers et Saumur. Elle s'étend sur {{unité|26.11|km|2}} ({{unité|2611|hectares}}) et son altitude varie de 18 à {{unité|26|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve dans le val d'Anjou<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref> et dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]]. Venant de la commune voisine de [[Saint-Clément-des-Levées]], la rivière l'[[Authion]] marque la limite Nord de son territoire.
Les Rosiers-sur-Loire se situe en rive droite de la Loire, sur la route touristique surplombant le fleuve entre Angers et Saumur. Elle s'étend sur plus de {{unité|26|km|2}} ({{unité|2611|hectares}}) et son altitude varie de 18 à {{unité|26|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve dans le val d'Anjou<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref> et dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]]. Venant de la commune voisine de [[Saint-Clément-des-Levées]], la rivière l'[[Authion]] marque la limite Nord de son territoire.


On y trouve aussi deux sites protégés : l'ensemble formé par la Vallée de la Loire du Thoureil à Gennes (site protégé) et la zone du Thoureil-Saint Maur (site protégé). La zone de la Vallée de la Loire amont, de Montsoreau aux Ponts-de-Cé, est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.
Hameaux et lieux-dits : l'Arche-de-la-Garenne, Bas-Mou, les Basses-Terres, la Blaire, la Boire-Gournée, les Boires-du-Mou, la Bonde, le Bordereau, les Bretets, la Brunellière, la Butte, le Cadran, la Chaîne, la Chalouserie, Chandoiseau, les Champomilles, les Champs-Girard, le Chemin-aux-Moines, le Chêne-du-Mensonge, le Clairay, le Clos, la Cohue, la Corderie, la Cour-Dubois, la Croix-Manue, la Feudrie, les Fontaines, la Forde, le Grand-Pavé, la Grande-Rue, les Grandes-Ventes, la Guignerie, la Hallebaudrière, les Blettes, les Jeunes-Ventes, les Liards, la Luisette, la Maison-Neuve, le Marroteau, la Monjoie, le Monte-Maillet, le Mou, le Pavillon, le Pattou, les Plâtriers, les Petits-Bois, le Pioré, la Planchée, le Poiré-du-Mou, le Poiré, Pont-Foret, la Porte-en-Vallée, le Porteau, les Portes, les Prés, les Prés-Boudeau, le Prieuré du Mou, la Quenée-d'Île, Rouclet, la Rue-Quartier, les Sables, Saint-Nicolas, la Sirderie, la Tour-Durand, la Vieille-Poste, Villeneuve<ref name="cport-1989" />.
 
Présence de deux sites protégés : l'ensemble formé par la Vallée de la Loire du Thoureil à Gennes (site protégé) et la zone du Thoureil-Saint Maur (site protégé). La zone de la Vallée de la Loire amont, de Montsoreau aux Ponts-de-Cé, est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.


À découvrir, la roseraie Loubert<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref>. Parmi ses {{unité|3000|espèces}}, plusieurs centaines sont entrées dans une collection nationale, reconnue par le ministère de l'Agriculture<ref>Ouest-France (Cyrille Crespy), ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 3 août 2024</ref>.
À découvrir, la roseraie Loubert<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref>. Parmi ses {{unité|3000|espèces}}, plusieurs centaines sont entrées dans une collection nationale, reconnue par le ministère de l'Agriculture<ref>Ouest-France (Cyrille Crespy), ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 3 août 2024</ref>.