Saint-Georges-sur-Layon
Saint-Georges-sur-Layon (commune déléguée) | |
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Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Saumurois |
Commune | Doué-en-Anjou |
Note(s) | Regroupement du 30 décembre 2016 |
Anciennes communes |
Saint-Georges-sur-Layon est une commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), à l'est de Tigné et à l'ouest de Doué-la-Fontaine. Elle est intégrée depuis fin 2016 à Doué-en-Anjou dont elle est une commune déléguée.
Ses habitants se nomment les Saint-Georgeois(es).
Situation administrative
Saint Georges puis Saint-Georges-Châtelaison, avant d'être dénommée Saint-Georges-sur-Layon en 1929 (décret du 2 février)[1],[2]. Plusieurs autres communes du département comportent le nom « Saint-Georges » : Saint-Georges-du-Bois, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Georges-sur-Loire et Saint-Georges-des-Sept-Voies.
La commune fait partie en 2016 de la communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine, et se trouve dans le canton de Doué-la-Fontaine (Martigné en 1793, Doué en 1801) et l'arrondissement de Saumur[2].
Elle porte le code Insee 49282 et est associée au code postal 49700[3]. Ses habitants sont appelés Saint-Georgeois, Saint-Georgeoise. Sa population est de 591 habitants en 1999, 734 en 2006 et 754 en 2016[4].
Saint-Georges-sur-Layon devient une commune déléguée le 30 décembre 2016 à la suite de la création de la commune nouvelle de Doué-en-Anjou qui regroupe Brigné, Concourson-sur-Layon, Doué-la-Fontaine, Forges, Meigné, Montfort, Saint-Georges-sur-Layon et Les Verchers-sur-Layon[5].
Histoire et patrimoine
Une paroisse est constituée dès au moins le Xe siècle, administrée jusqu'à la Révolution par les moines de Saint-Florent. La localité est mentionnée au XIe s. sous le nom de Protestas Sancti Georgii martyris. Le fief prend le titre au XVIIe siècle de châtellenie. Saint-Georges-sur-Layon relève au XVIIIe de l'élection de Saumur[6].
Éléments du patrimoine[7],[6] :
- Le château des Mines, des XVIIIe et XIXe siècle ;
- L'église Saint-Georges, des XIIe, XVIe et XIXe siècles ;
- Le manoir de Châtelaison (inscrit MH), du XVe siècle, dit aussi château de Châtelaison ;
- Le moulin du Layon, moulin à déversoir des XVIIIe et XIXe siècles ;
- Le pont des Raguenières, du XIXe siècle ;
- Le prieuré de Bénédictins, des XVe et XVIIIe siècle.
On y trouve aussi d'anciennes mines de houille datant des XVIIIe et XIXe siècles.
Commune viticole
La commune se situe dans l'appellation viticole des Coteaux-du-Layon (AOC)[8], vin blanc liquoreux dont le vignoble est implanté sur la partie sud-est du Massif armoricain et dont l'exposition des coteaux permet l'obtention de vendanges surmûries[9].
Loisirs et culture
Le point lecture de Saint-Georges, rue du Commerce, fait partie du réseau de lecture de Doué-en-Anjou[10].
Espace et territoire
Saint-Georges-sur-Layon s'étend sur 22,50 km2 (2 250 hectares) et son altitude varie de 39 à 86 mètres[11]. Son territoire se partage entre le plateau du Saumurois, le couloir du Layon et le plateau des Mauges[12]. Venant de la commune voisine de Concourson-sur-Layon, la rivière le Layon traverse son territoire[13].
Le parc du manoir de Chatelaison est un jardin promenade, créé et aménagé à partir de 1985[14],[15].
Saint-Georges-sur-Layon se situe dans le périmètre du parc naturel Loire-Anjou-Touraine[16], et la zone des pelouses et landes sèches des Coteaux du Layon est classée espace naturel sensible (ENS)[17].
Localités aux alentours : Concourson-sur-Layon (3,1 km), Tancoigné (3,9 km), Tigné (4,6 km), La Fosse-de-Tigné (4,9 km), Brigné (5,2 km), Martigné-Briand (6,2 km), Louresse-Rochemenier (6,4 km), Les Verchers-sur-Layon (7,1 km), Doué-la-Fontaine (7,3 km) et Aubigné-sur-Layon (7,3 km)[3].
Notes
Sources et annotations
- ↑ Décret du 2 février 1929 portant changement de nom de la commune de Saint-Georges-Châtelaison, Journal officiel de la République française, 61e année, n° 61, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), du 13 mars 1929, p. 2964
- ↑ a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Georges-sur-Layon, 2007
- ↑ a et b Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Saint-Georges-sur-Layon (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2016)
- ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123, du 23 septembre 2016 — Voir création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016).
- ↑ a et b Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 78-81
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Saint-Georges-sur-Layon), juin 2012
- ↑ Décret n° 0272 du 24 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Coteaux du Layon », JORF n° 0272 du 24 novembre 2011 page 19757, texte n° 68.
- ↑ Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), Aire géographique - Fiche produit - Coteaux du Layon, 28 janvier 2019 (statut FR : AOC - statut CE : AOP)
- ↑ Mairie de Doué-en-Anjou, Médiathèque de Doué-en-Anjou, octobre 2019
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ Le Layon, avril 2012
- ↑ Ouest-France, Balade. Lathan, un parc rénové pour un patrimoine préservé, 7 août 2016
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir, 30 mai 2018
- ↑ Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, juin 2012
- ↑ Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
- Voir aussi les formes anciennes du nom et les homonymies dans le département.
Autres données
- • Liste des communes en 2016
- • Altitudes en 2014
- • Populations 2013, en vigueur au 1er janvier 2016
- • Superficies en 2014
- • Divisions administratives et électorales en 2014