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{{Infobox commune
{{Infobox quartier
  | commune = Noyant-la-Gravoyère
  | qualité = commune déléguée
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  | territoire = [[Segréen]]
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'''Noyant-la-Gravoyère''' est une commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le nord du département de [[Maine-et-Loire]] (49), au nord-ouest de [[Segré]] et au nord de [[Le Bourg-d'Iré|Bourg-d'Iré]].
'''Noyant-la-Gravoyère''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le nord du département de [[Maine-et-Loire]] (49), au nord-ouest de [[Segré]] et au nord du [[Le Bourg-d'Iré|Bourg-d'Iré]]. Elle est intégrée depuis fin 2016 à [[Segré-en-Anjou Bleu]] dont elle est une commune déléguée. Ancienne cité minière et ardoisière, on y trouve La Mine bleue, une mine d'ardoise transformée en musée.


Il existe plusieurs communes portant le nom de « Noyant » : [[Noyant-la-Plaine]], Noyant-la-Gravoyère et [[Noyant|Noyant (sous le Lude)]].
Ses habitants se nomment les Noyantais(es).




== Patrimoine ==
== Situation administrative ==
À voir sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Noyant-la-Gravoyère)'', juillet 2012</ref> :
Noyant-la-Gravoyère est membre en 2016 de la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Segré|du canton de Segré]], et se trouve dans le canton [[Canton de Segré|de Segré]] (Combrée en 1793, [[Canton de Segré (ancien)|Segré]] en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement de Segré|de Segré]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Noyant-la-Gravoyère'', 2007</ref>{{,}}<ref name="IA49002189" />.
* Château de la Roche ;
 
* Église Saint-Georges :
Son code commune (Insee) est 49229 et son code postal est 49520. Ses habitants sont appelés Noyantais<ref name="cport-1989" />, Noyantaise. Sa population est de {{unité|1761|habitants}} en 1999, {{formatnum:1798}} en 2006 et {{formatnum:1888}} en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>.
* Four à chaux la Fosse ;
 
* Manoir la Corbinière ;
Un rapprochement intervient le {{date|15 décembre 2016}} avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Segré-en-Anjou bleu (2016)|commune nouvelle]] de [[Segré-en-Anjou Bleu]] issue du regroupement des communes de [[Aviré]], [[Le Bourg-d'Iré]], [[La Chapelle-sur-Oudon]], [[Châtelais]], [[La Ferrière-de-Flée]], [[L'Hôtellerie-de-Flée]], [[Louvaines]], [[Marans]], [[Montguillon]], Noyant-la-Gravoyère, [[Nyoiseau]], [[Sainte-Gemmes-d'Andigné]], [[Saint-Martin-du-Bois]], [[Saint-Sauveur-de-Flée]] et [[Segré]]. Noyant-la-Gravoyère devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-126'', du 28 septembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Segré-en-Anjou bleu (2016)]].</ref>.
* Manoir la Ménardière ;
 
* Prieuré d'augustins (actuellement centre de loisirs Saint-Blaise).
Plusieurs communes angevines portent le nom de « Noyant » : [[Noyant-la-Plaine]], Noyant-la-Gravoyère et [[Noyant|Noyant (sous le Lude)]].
 
== Histoire et patrimoine ==
Le village est situé sur l'ancienne voie romaine Angers-Rennes. Certains vestiges laissent à penser que son installation date de l'époque gallo-romaine. L'église est d'abord un centre paroissial avant de devenir simple fillette de la cure de [[Bourg-d'Iré]] en raison de la fondation du prieuré de Saint-Blaise, chapelle du fief seigneurial de La Gravoyère. Les deux fiefs de La Roche et de La Gravoyère sont réunis au {{XVIIs}}. Noyant dépend au {{XVIIIe}} du baillage, de l'élection et de la subdélégation d'Angers, du bureau des aides d'Angers sauf une petite partie de Châteaugontier, du grenier à sel de [[Pouancé]]. À la Révolution, Noyant-la-Gravoyère est signalée comme ralliée à la {{abréviation|Chouannerie|guerre civile de 1792 à 1800}}<ref>Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''Découvrir Noyant : Un peu d'histoire'', août 2016</ref>{{,}}<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|38-41}}</ref>.
 
Éléments du patrimoine<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Noyant-la-Gravoyère)'', juillet 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref name="mairie-tourisme">Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''Découvrir Noyant : Atouts touristiques et patrimoine'', août 2016</ref> :
* La chapelle funéraire dans le bourg, du {{XIXs}} ;
* Le château de la Roche (inscrit MH), des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, ancien fief seigneurial relevant de la Roche-d'Iré<ref>À propos de ''La Roche'', voir [[La Roche|Roche (lieu-dit)]].</ref> ;
* L'église Saint-Georges, du {{XVIIs}}, restaurée et agrandie au {{XIXe}} ;
* Une vingtaine de fermes anciennes ({{XVIe}}-{{XVIIIe}}) remaniées ou agrandies au {{XIXs}}, dont celles de La Basse-Guihuère ({{XVIe}}), des Friches ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), de La Mulonnaie ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), et ferme de la Prévotaie ({{XVIIIe}}), qui était à l'origine une gendarmerie annexe ;
* Les anciens fours à chaux de La Fosse, du {{XIXs}} ;
* Plusieurs maisons anciennes ({{XVIe}}-{{XIXe}}) comme aux lieux-dits L'Alexandrière, la Crête-des-Landes, la Promenade, le Tapis-Vert, ou encore dans le vieux bourg ;
* La maison de maître de La Guibesière, du {{XVIIs}} ;
* Le manoir de La Corbinière, ancien logis du {{XVIIIs}}, avec étable, grange, boulangerie, four à pain et l'ancien moulin ;
* Le manoir fortifié de La Ménardière (ou Mesnardière), du {{XVs}}, ancien logis noble avec dépendance, douves et pigeonnier ;
* L'ancien prieuré d'Augustins, du {{XVs}}, devenu centre de loisirs Saint-Blaise.
 
L'association des Amis du château de la Gravoyère fouillent et restaurent les vestiges du château des Forges, ancienne maison fortifiée située sur un éperon rocheux de la vallée du Misengrain. Une fête médiévale est organisée en 2023 pour fêter les 30 ans de fouilles<ref>Le Courrier de l'Ouest (Marie-Hélène Moron), ''Anjou. Une fête médiévale pour 30 ans de fouilles au château des Forges'', 27 juin 2023</ref>.


== Cité minière ==
== Cité minière ==
[[Ardoisières de Noyant-la-Gravoyère]] : ardoisière de Misengrain, attestée au {{XVIIs}} et qui pris son essor au {{XIXe}}, et ardoisière de Saint-Blaise, puis musée dit la Mine Bleue<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Noyant-la-Gravoyère, Misengrain et Saint-Blaise)'', juillet 2012 - voir [[ardoisières de Noyant-la-Gravoyère]] et [[Ardoisières|ardoisières en Anjou]].</ref>.
Noyant est une ancienne cité minière et ardoisière. Une exploitation d'ardoises débute sur la commune au {{XVIIs}} et se développe au {{XIXe}}<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref>Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''Découvrir Noyant : Noyant, Cité minière et ardoisière'', août 2016</ref>.


Citées ouvrieres :
[[Ardoisières de Noyant-la-Gravoyère]]<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Jean-Louis Kérouanton et Thierry Pelloquet), ''Base Mérimée (Noyant-la-Gravoyère, Misengrain et Saint-Blaise)'', juillet 2012 — Voir [[ardoisières de Noyant-la-Gravoyère]] et [[Ardoisières|ardoisières en Anjou]].</ref> :
* Ardoisière de Misengrain, attestée au {{XVIIs}} et qui prend son essor au {{XIXe}} ;
* Ardoisière de Saint-Blaise, puis musée dit la Mine bleue.
 
Citées ouvrières<ref name="merimee" /> :
* Cité jardin de la Promenade, projetée dès 1919 par la Société des ardoisières de l'Anjou ;
* Cité du Bois I, construite au début du {{XXs}} suite à l'ouverture d'un puits de fonçage en 1911 ;
* Cité du Bois I, construite au début du {{XXs}} suite à l'ouverture d'un puits de fonçage en 1911 ;
* Cité de Misengrain, construite à la fin du {{XIXs}} par la société Ardoisière de l'Anjou à proximité de l'ardoisière de Misengrain.
* Cité de Misengrain, construite à la fin du {{XIXs}} par la société Ardoisière de l'Anjou à proximité de l'ardoisière de Misengrain.
Le local syndical, du {{XXs}}, témoigne de la vie ouvrière de Noyant.
Les difficultées économiques entraînent la fermeture des ardoisières de Misengrain au milieu des années 1980. À la même période, les mines de fer du {{nobr|Bois I}} ferment également. La commune, désireuse de conserver son patrimoine ardoisier, se porte acquéreur du site de Saint-Blaise<ref name="cport-1989" />.
== Économie et entreprise ==
La vitalité économique résulte dès le {{XVIIs}} de l'exploitation des ardoisières de Misengrain<ref name="cport-1989" />. Outre l'extraction ardoisière, Célestin Port évoque au {{XIXs}} l'importance des activités agricoles, élevage, culture du blé et du lin mais aussi de nombreuses plantations de poiriers et de pommiers<ref name="IA49002189">Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), ''Présentation de la commune de Noyant-la-Gravoyère (IA49002189)'', 2003-2007</ref>.
À la fin du {{XXs}}, on y trouve plus d'une vingtaine exploitations de polyculture et élevage traditionnel. Les moulins de La Corbinière ne fonctionnent plus, tout comme les fours à chaux de La Roche, la briqueterie de La Roche, le filon de charbon de terre de La Haute-Guihuère, la sablière de La Frîche<ref name="cport-1989" />.
Au début du siècle suivant, en 2014, sur les {{unité|103|établissements}} présents sur la commune, 6 relèvent du secteur de l'agriculture (soit 13 % pour une moyenne de 11 % sur le département), 8 du secteur de l'industrie, 16 du secteur de la construction, 52 de celui du commerce et des services et 21 du secteur de l'administration et de la santé<ref>Insee, ''Statistiques locales du territoire de Noyant-la-Gravoyère (49)'', données 2014 — Voir [[Nombre d'établissements par commune/2014|Nombre d'établissements en 2014]].</ref>.


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
* [[La mine bleue de Noyant-la-Gravoyère|La Mine bleue]] : Ce site touristique retrace ce que fut le travail des [[Ardoisières|ardoisiers]]. Il est situé sur les anciennes ardoisières de la Gatelière qui furent exploitées de 1916 à 1936<ref>[[La mine bleue de Noyant-la-Gravoyère|La Mine bleue]], juillet 2012</ref>.
La réalisation en 1972 d'un terrain multisports au centre du vélodrome permet au club du hand noyantais (CSNBA) de commencer ses compétitions sportives<ref>Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''Découvrir Noyant : Noyant sportive et handballeuse'', août 2016</ref>. On pratique aussi sur la commune le football<ref>Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''Temps libre : Faire du sport'', août 2016</ref>, le palet<ref>Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''Temps libre : Les associations'', août 2016</ref> et la pêche<ref>Ouest-France, ''Segré-en-Anjou Bleu. Le challenge Gérard-Leprêtre revient à la fin du mois'', 9 mars 2024</ref>.
* Parcours Bleu et Ardoise : Situées sur plusieurs sites de la commune, sept œuvres d'art réalisées sur le thème de l'[[Ardoisières|ardoise]].
 
* Vélodrome Georges Paillard.
Présence de plusieurs autres infrastructures comme le vélodrome Georges Paillard<ref>Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), ''Vélodrome Georges Paillard (IA49002200)'', février 2003</ref>{{,}}<ref>Le Monde (Michel Dalloni), ''A Noyant-la-Gravoyère, les souvenirs du « vélodrome des ardoisiers »'', 6 septembre 2020</ref>, la salle des Parageots dans laquelle sont donnés, de 2006 à 2015, des concerts de musiques actuelles organisés par l'association [[Chaou Baou]]<ref>Ouest-France (Jean-Philippe Nicoleau), ''Ciao Chaou, les jeunes et la musique te remercient'', 6 avril 2015</ref>, une bibliothèque dont les nouveaux locaux sont inaugurés au début de l'année 2024<ref>Ouest-France, ''Segré-en-Anjou Bleu. Inauguration de la nouvelle bibliothèque'', 31 janvier 2024</ref>. Des animations sont également proposées au parc de loisirs Saint-Blaise<ref name="mairie-tourisme" />.
 
Les traditionnelles festivités de ''Saint-Blaise en fête'' sont organisées en collaboration avec Elan (l'association Ensemble pour l'animation noyantaise), dont en 2024 par une quarantaine de bénévoles avec concert, vide-greniers et feu d'artifice<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''À Noyant-la-Gravoyère, le parc Saint-Blaise sera en fête les 14 et 15 août'', 11 août 2024</ref>. Le foyer laïque organise des animations, comme les ''courses de l'Anjou Pushcar'' dont 2024 en a été la 9{{e}} édition<ref>Ouest-France, ''Segré-en-Anjou Bleu. 9e édition, 9e succès pour les courses de l'Anjou Pushcar'', 16 juillet 2024</ref>, ou encore la fête du jeu<ref>Ouest-France, ''Segré-en-Anjou Bleu. Belle affluence à la fête du jeu organisée par le foyer laïque'', 17 octobre 2023</ref>.
 
Le foyer laïque organise également en septembre 2024 les {{unité|24|heures}} du tricot animé par les trois animatrices Ayan Vigneux, Anita Guial et Marlène Boultareau, avec la présence de Christelle Ebor, meilleure ouvrière de France qui montre ses broderies d'art et fait une démonstration, et un producteur de laine, une feutrière, une teinturière artisanale<ref>Ouest-France, ''Près de Segré. Les 24 heures de tricot samedi 14 et dimanche 15 septembre'', 7 septembre 2024</ref>.


== Randonnées ==
À voir à Noyant-la-Gravoyère :
La forêt d'Ombrée.
* [[La Mine bleue de Noyant-la-Gravoyère|La Mine bleue]], site touristique retraçant ce que fut le travail des [[Ardoisières|ardoisiers]], situé sur les anciennes ardoisières de la Gatelière exploitées de 1916 à 1936<ref>Ministère de la Culture (Jean-Louis Kérouanton et Thierry Pelloquet), ''Ardoisière de Saint-Blaise puis musée dit la Mine Bleue (IA49002220)'', février 2003 — Voir [[La Mine bleue de Noyant-la-Gravoyère|La Mine bleue]]</ref>.
* Parcours Bleu et Ardoise, situés sur plusieurs sites de la commune avec sept œuvres d'art réalisées sur le thème de l'[[Ardoisières|ardoise]]<ref name="mairie-tourisme" />.
 
== Espace et territoire ==
Noyant-la-Gravoyère se situe sur l'axe Angers-Rennes à {{unité|40|kilomètres}} au nord-ouest de l'agglomération d'Angers<ref>Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''Découvrir Noyant : Situation géographique et intercommunalité'', août 2016</ref>. La commune s'étend dans le [[Segréen]] sur {{unité|11.91|km|2}} ({{unité|1191|hectares}}), son altitude varie de 32 à {{unité|102|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref> et son territoire se trouve sur le plateau du Segréen<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. Au nord de la commune se succèdent une série d'étangs aux rives abruptes reliés par le ruisseau de Misengrain, affluent de l'Oudon : étangs de la Coudre, la Gravoyère, la Corbinière et la Martinaie<ref name="IA49002189" />{{,}}<ref name="cport-1989" />.
 
La zone du Site minier du vallon de Misengrain est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.
 
À découvrir, le parc du château de la Roche-Noyant<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref>.
 
Randonnées : La forêt d'Ombrée, le circuit pédestre de découverte de l'agglomération de Noyant, l'itinéraire de la vallée du Misengrain ''Entre ardoise et fer'', les étangs<ref>Mairie de Noyant-la-Gravoyère, ''Découvrir Noyant : Balades et randonnées'', août 2016</ref>. Des rendez-vous sont proposés pour découvrir des plantes comestibles et médicinales dans la vallée du Misengrain<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Tourisme. Rendez-vous en pleine nature autour des plantes en Anjou et en Mayenne'', 9 juillet 2024</ref>.
 
Localités aux alentours : [[Le Bourg-d'Iré]] ({{unité|2.4|km}}), [[Nyoiseau]] ({{unité|3.9|km}}), [[Bouillé-Ménard]] ({{unité|4.6|km}}), [[Le Tremblay]] ({{unité|5.0|km}}), [[Combrée]] ({{unité|5.2|km}}), [[Bourg-l'Évêque]] ({{unité|5.5|km}}), [[Sainte-Gemmes-d'Andigné]] ({{unité|6.5|km}}), [[Châtelais]] ({{unité|6.9|km}}), [[Segré]] ({{unité|7.0|km}}) et [[L'Hôtellerie-de-Flée]] ({{unité|7.2|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Noyant-la-Gravoyère (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


== Notes ==
== Notes ==
Bibliographie
:• Pierre Dauffy, ''Noyant-la-Gravoyère d'hier et d'aujourd'hui'', Imprimerie Topgraphic (Angers), 1997, 168 p.
:• Pierre Dauffy, ''Le Haut-Anjou industriel : le fer, l'ardoise et la chaux : un siècle d'histoire, 1875-1975'', Noyant-la-Gravoyère, 2005, 214 p. (BnF FRBNF39931847)
:• Pascal Dollé, ''Noyant-la-Gravoyère autrefois'', fascicules 1 à 6, Noyant-la-Gravoyère, 2021-2024
:• Pascal Dollé, ''Courtes biographies des 18 mineurs qui sont décédés à la suite de l'accident de la carrière de Misengrain du 15 novembre 1888'', octobre 2023, 42 p.
Sources et annotations
{{Références}}
{{Références}}


{{BasPage Communes2016}}


{{Commune à compléter}}
[[Catégorie:Commune déléguée|Noyant-la-Gravoyere]]
 
[[Catégorie:Commune|Noyant-la-Gravoyere]]
[[Catégorie:Segréen|Noyant-la-Gravoyere]]
[[Catégorie:Segréen|Noyant-la-Gravoyere]]
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[[Catégorie:Noyant-la-Gravoyère]]

Dernière version du 22 novembre 2024 à 16:15

Noyant-la-Gravoyère
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Segréen
Commune Segré-en-Anjou Bleu
Note(s) Regroupement
du 15 décembre 2016
Situation dans le département
Situer sur OpenStreetmap
Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Noyant-la-Gravoyère est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le nord du département de Maine-et-Loire (49), au nord-ouest de Segré et au nord du Bourg-d'Iré. Elle est intégrée depuis fin 2016 à Segré-en-Anjou Bleu dont elle est une commune déléguée. Ancienne cité minière et ardoisière, on y trouve La Mine bleue, une mine d'ardoise transformée en musée.

Ses habitants se nomment les Noyantais(es).


Situation administrative

Noyant-la-Gravoyère est membre en 2016 de la communauté de communes du canton de Segré, et se trouve dans le canton de Segré (Combrée en 1793, Segré en 1801) et l'arrondissement de Segré[1],[2].

Son code commune (Insee) est 49229 et son code postal est 49520. Ses habitants sont appelés Noyantais[3], Noyantaise. Sa population est de 1 761 habitants en 1999, 1 798 en 2006 et 1 888 en 2016[4].

Un rapprochement intervient le 15 décembre 2016 avec la création de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu issue du regroupement des communes de Aviré, Le Bourg-d'Iré, La Chapelle-sur-Oudon, Châtelais, La Ferrière-de-Flée, L'Hôtellerie-de-Flée, Louvaines, Marans, Montguillon, Noyant-la-Gravoyère, Nyoiseau, Sainte-Gemmes-d'Andigné, Saint-Martin-du-Bois, Saint-Sauveur-de-Flée et Segré. Noyant-la-Gravoyère devient une commune déléguée[5].

Plusieurs communes angevines portent le nom de « Noyant » : Noyant-la-Plaine, Noyant-la-Gravoyère et Noyant (sous le Lude).

Histoire et patrimoine

Le village est situé sur l'ancienne voie romaine Angers-Rennes. Certains vestiges laissent à penser que son installation date de l'époque gallo-romaine. L'église est d'abord un centre paroissial avant de devenir simple fillette de la cure de Bourg-d'Iré en raison de la fondation du prieuré de Saint-Blaise, chapelle du fief seigneurial de La Gravoyère. Les deux fiefs de La Roche et de La Gravoyère sont réunis au XVIIe siècle. Noyant dépend au XVIIIe du baillage, de l'élection et de la subdélégation d'Angers, du bureau des aides d'Angers sauf une petite partie de Châteaugontier, du grenier à sel de Pouancé. À la Révolution, Noyant-la-Gravoyère est signalée comme ralliée à la Chouannerie[6],[3].

Éléments du patrimoine[7],[3],[8] :

  • La chapelle funéraire dans le bourg, du XIXe siècle ;
  • Le château de la Roche (inscrit MH), des XVIIIe et XIXe siècles, ancien fief seigneurial relevant de la Roche-d'Iré[9] ;
  • L'église Saint-Georges, du XVIIe siècle, restaurée et agrandie au XIXe ;
  • Une vingtaine de fermes anciennes (XVIe-XVIIIe) remaniées ou agrandies au XIXe siècle, dont celles de La Basse-Guihuère (XVIe), des Friches (XVIIIe-XIXe), de La Mulonnaie (XVIIIe-XIXe), et ferme de la Prévotaie (XVIIIe), qui était à l'origine une gendarmerie annexe ;
  • Les anciens fours à chaux de La Fosse, du XIXe siècle ;
  • Plusieurs maisons anciennes (XVIe-XIXe) comme aux lieux-dits L'Alexandrière, la Crête-des-Landes, la Promenade, le Tapis-Vert, ou encore dans le vieux bourg ;
  • La maison de maître de La Guibesière, du XVIIe siècle ;
  • Le manoir de La Corbinière, ancien logis du XVIIIe siècle, avec étable, grange, boulangerie, four à pain et l'ancien moulin ;
  • Le manoir fortifié de La Ménardière (ou Mesnardière), du XVe siècle, ancien logis noble avec dépendance, douves et pigeonnier ;
  • L'ancien prieuré d'Augustins, du XVe siècle, devenu centre de loisirs Saint-Blaise.

L'association des Amis du château de la Gravoyère fouillent et restaurent les vestiges du château des Forges, ancienne maison fortifiée située sur un éperon rocheux de la vallée du Misengrain. Une fête médiévale est organisée en 2023 pour fêter les 30 ans de fouilles[10].

Cité minière

Noyant est une ancienne cité minière et ardoisière. Une exploitation d'ardoises débute sur la commune au XVIIe siècle et se développe au XIXe[3],[11].

Ardoisières de Noyant-la-Gravoyère[3],[12] :

  • Ardoisière de Misengrain, attestée au XVIIe siècle et qui prend son essor au XIXe ;
  • Ardoisière de Saint-Blaise, puis musée dit la Mine bleue.

Citées ouvrières[7] :

  • Cité jardin de la Promenade, projetée dès 1919 par la Société des ardoisières de l'Anjou ;
  • Cité du Bois I, construite au début du XXe siècle suite à l'ouverture d'un puits de fonçage en 1911 ;
  • Cité de Misengrain, construite à la fin du XIXe siècle par la société Ardoisière de l'Anjou à proximité de l'ardoisière de Misengrain.

Le local syndical, du XXe siècle, témoigne de la vie ouvrière de Noyant.

Les difficultées économiques entraînent la fermeture des ardoisières de Misengrain au milieu des années 1980. À la même période, les mines de fer du Bois I ferment également. La commune, désireuse de conserver son patrimoine ardoisier, se porte acquéreur du site de Saint-Blaise[3].

Économie et entreprise

La vitalité économique résulte dès le XVIIe siècle de l'exploitation des ardoisières de Misengrain[3]. Outre l'extraction ardoisière, Célestin Port évoque au XIXe siècle l'importance des activités agricoles, élevage, culture du blé et du lin mais aussi de nombreuses plantations de poiriers et de pommiers[2].

À la fin du XXe siècle, on y trouve plus d'une vingtaine exploitations de polyculture et élevage traditionnel. Les moulins de La Corbinière ne fonctionnent plus, tout comme les fours à chaux de La Roche, la briqueterie de La Roche, le filon de charbon de terre de La Haute-Guihuère, la sablière de La Frîche[3].

Au début du siècle suivant, en 2014, sur les 103 établissements présents sur la commune, 6 relèvent du secteur de l'agriculture (soit 13 % pour une moyenne de 11 % sur le département), 8 du secteur de l'industrie, 16 du secteur de la construction, 52 de celui du commerce et des services et 21 du secteur de l'administration et de la santé[13].

Loisirs et culture

La réalisation en 1972 d'un terrain multisports au centre du vélodrome permet au club du hand noyantais (CSNBA) de commencer ses compétitions sportives[14]. On pratique aussi sur la commune le football[15], le palet[16] et la pêche[17].

Présence de plusieurs autres infrastructures comme le vélodrome Georges Paillard[18],[19], la salle des Parageots dans laquelle sont donnés, de 2006 à 2015, des concerts de musiques actuelles organisés par l'association Chaou Baou[20], une bibliothèque dont les nouveaux locaux sont inaugurés au début de l'année 2024[21]. Des animations sont également proposées au parc de loisirs Saint-Blaise[8].

Les traditionnelles festivités de Saint-Blaise en fête sont organisées en collaboration avec Elan (l'association Ensemble pour l'animation noyantaise), dont en 2024 par une quarantaine de bénévoles avec concert, vide-greniers et feu d'artifice[22]. Le foyer laïque organise des animations, comme les courses de l'Anjou Pushcar dont 2024 en a été la 9e édition[23], ou encore la fête du jeu[24].

Le foyer laïque organise également en septembre 2024 les 24 heures du tricot animé par les trois animatrices Ayan Vigneux, Anita Guial et Marlène Boultareau, avec la présence de Christelle Ebor, meilleure ouvrière de France qui montre ses broderies d'art et fait une démonstration, et un producteur de laine, une feutrière, une teinturière artisanale[25].

À voir à Noyant-la-Gravoyère :

  • La Mine bleue, site touristique retraçant ce que fut le travail des ardoisiers, situé sur les anciennes ardoisières de la Gatelière exploitées de 1916 à 1936[26].
  • Parcours Bleu et Ardoise, situés sur plusieurs sites de la commune avec sept œuvres d'art réalisées sur le thème de l'ardoise[8].

Espace et territoire

Noyant-la-Gravoyère se situe sur l'axe Angers-Rennes à 40 kilomètres au nord-ouest de l'agglomération d'Angers[27]. La commune s'étend dans le Segréen sur 11,91 km2 (1 191 hectares), son altitude varie de 32 à 102 mètres[28] et son territoire se trouve sur le plateau du Segréen[29]. Au nord de la commune se succèdent une série d'étangs aux rives abruptes reliés par le ruisseau de Misengrain, affluent de l'Oudon : étangs de la Coudre, la Gravoyère, la Corbinière et la Martinaie[2],[3].

La zone du Site minier du vallon de Misengrain est classée espace naturel sensible (ENS)[30].

À découvrir, le parc du château de la Roche-Noyant[31].

Randonnées : La forêt d'Ombrée, le circuit pédestre de découverte de l'agglomération de Noyant, l'itinéraire de la vallée du Misengrain Entre ardoise et fer, les étangs[32]. Des rendez-vous sont proposés pour découvrir des plantes comestibles et médicinales dans la vallée du Misengrain[33].

Localités aux alentours : Le Bourg-d'Iré (2,4 km), Nyoiseau (3,9 km), Bouillé-Ménard (4,6 km), Le Tremblay (5,0 km), Combrée (5,2 km), Bourg-l'Évêque (5,5 km), Sainte-Gemmes-d'Andigné (6,5 km), Châtelais (6,9 km), Segré (7,0 km) et L'Hôtellerie-de-Flée (7,2 km)[34].

Notes

Bibliographie

• Pierre Dauffy, Noyant-la-Gravoyère d'hier et d'aujourd'hui, Imprimerie Topgraphic (Angers), 1997, 168 p.
• Pierre Dauffy, Le Haut-Anjou industriel : le fer, l'ardoise et la chaux : un siècle d'histoire, 1875-1975, Noyant-la-Gravoyère, 2005, 214 p. (BnF FRBNF39931847)
• Pascal Dollé, Noyant-la-Gravoyère autrefois, fascicules 1 à 6, Noyant-la-Gravoyère, 2021-2024
• Pascal Dollé, Courtes biographies des 18 mineurs qui sont décédés à la suite de l'accident de la carrière de Misengrain du 15 novembre 1888, octobre 2023, 42 p.

Sources et annotations

  1. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Noyant-la-Gravoyère, 2007
  2. a b et c Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), Présentation de la commune de Noyant-la-Gravoyère (IA49002189), 2003-2007
  3. a b c d e f g h et i Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. III (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 38-41
  4. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2016)
  5. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-126, du 28 septembre 2016 — Voir création de la nouvelle commune de Segré-en-Anjou bleu (2016).
  6. Mairie de Noyant-la-Gravoyère, Découvrir Noyant : Un peu d'histoire, août 2016
  7. a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée (Noyant-la-Gravoyère), juillet 2012
  8. a b et c Mairie de Noyant-la-Gravoyère, Découvrir Noyant : Atouts touristiques et patrimoine, août 2016
  9. À propos de La Roche, voir Roche (lieu-dit).
  10. Le Courrier de l'Ouest (Marie-Hélène Moron), Anjou. Une fête médiévale pour 30 ans de fouilles au château des Forges, 27 juin 2023
  11. Mairie de Noyant-la-Gravoyère, Découvrir Noyant : Noyant, Cité minière et ardoisière, août 2016
  12. Ministère de la Culture (Jean-Louis Kérouanton et Thierry Pelloquet), Base Mérimée (Noyant-la-Gravoyère, Misengrain et Saint-Blaise), juillet 2012 — Voir ardoisières de Noyant-la-Gravoyère et ardoisières en Anjou.
  13. Insee, Statistiques locales du territoire de Noyant-la-Gravoyère (49), données 2014 — Voir Nombre d'établissements en 2014.
  14. Mairie de Noyant-la-Gravoyère, Découvrir Noyant : Noyant sportive et handballeuse, août 2016
  15. Mairie de Noyant-la-Gravoyère, Temps libre : Faire du sport, août 2016
  16. Mairie de Noyant-la-Gravoyère, Temps libre : Les associations, août 2016
  17. Ouest-France, Segré-en-Anjou Bleu. Le challenge Gérard-Leprêtre revient à la fin du mois, 9 mars 2024
  18. Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), Vélodrome Georges Paillard (IA49002200), février 2003
  19. Le Monde (Michel Dalloni), A Noyant-la-Gravoyère, les souvenirs du « vélodrome des ardoisiers », 6 septembre 2020
  20. Ouest-France (Jean-Philippe Nicoleau), Ciao Chaou, les jeunes et la musique te remercient, 6 avril 2015
  21. Ouest-France, Segré-en-Anjou Bleu. Inauguration de la nouvelle bibliothèque, 31 janvier 2024
  22. Le Courrier de l'Ouest, À Noyant-la-Gravoyère, le parc Saint-Blaise sera en fête les 14 et 15 août, 11 août 2024
  23. Ouest-France, Segré-en-Anjou Bleu. 9e édition, 9e succès pour les courses de l'Anjou Pushcar, 16 juillet 2024
  24. Ouest-France, Segré-en-Anjou Bleu. Belle affluence à la fête du jeu organisée par le foyer laïque, 17 octobre 2023
  25. Ouest-France, Près de Segré. Les 24 heures de tricot samedi 14 et dimanche 15 septembre, 7 septembre 2024
  26. Ministère de la Culture (Jean-Louis Kérouanton et Thierry Pelloquet), Ardoisière de Saint-Blaise puis musée dit la Mine Bleue (IA49002220), février 2003 — Voir La Mine bleue
  27. Mairie de Noyant-la-Gravoyère, Découvrir Noyant : Situation géographique et intercommunalité, août 2016
  28. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  29. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  30. Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
  31. Le Courrier de l'Ouest, Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir, 30 mai 2018
  32. Mairie de Noyant-la-Gravoyère, Découvrir Noyant : Balades et randonnées, août 2016
  33. Le Courrier de l'Ouest, Tourisme. Rendez-vous en pleine nature autour des plantes en Anjou et en Mayenne, 9 juillet 2024
  34. Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Noyant-la-Gravoyère (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).

Autres données

Liste des communes en 2016
Altitudes en 2014
Populations 2013, en vigueur au 1er janvier 2016
Superficies en 2014
Divisions administratives et électorales en 2014