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Le '''canton de Chemillé''' était une circonscription électorale de [[Maine-et-Loire]], servant à l'élection des conseillers généraux siégeant au [[conseil général de Maine-et-Loire|conseil général]].
Le '''canton de Chemillé''' était une circonscription électorale de [[Maine-et-Loire]], regroupant les communes du [[Chemillois (mot)|Chemillois]] et servant lors des cantonales à l'élection des conseillers généraux siégeant au [[Conseil général de Maine-et-Loire|conseil général]].




Il est créé en 1790. Le canton comprend les communes de [[La Chapelle-Rousselin]], [[Chemillé]], [[Cossé-d'Anjou]], [[La Jumellière]], [[Melay]], [[Neuvy-en-Mauges]], [[Sainte-Christine]], [[Saint-Georges-des-Gardes]], [[Saint-Lézin]] et [[La Tourlandry]]. Il se situe dans l'[[arrondissement de Cholet]]. En 2013, les communes de Chemillé et Melay fusionnent en la commune nouvelle de [[Chemillé-Melay]]. Le canton compte alors neuf communes.
== Généralités ==
Les cantons sont créés à la réorganisation administrative qui suit la Révolution. Le canton de Chemillé est créé en [[1790]] à la suite du décret du {{date|22 décembre 1789}}, puis modifié en 1801<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1, éd. P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874-1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page XXXI|p. XXXI]]</ref>{{,}}<ref>Dict. Célestin Port, ''op. cit.'', t. 1, 1874-1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page XXXIX|p. XXXIX]]</ref>. Cette division administrative, qui regroupe plusieurs communes, est la circonscription d'élection du conseiller général qui siège au conseil du département. La plupart des cantons français ne seront pas modifiés avant le début du {{XXIs}}.


Les cantons sont créés à la réorganisation administrative qui suit la Révolution. Cette division administrative, qui regroupe plusieurs communes, est la circonscription d'élection du conseiller général qui siège au conseil du département. La plupart des cantons français n'ont pas été modifiés depuis le début du {{XIXs}}. Il se situe dans l'[[arrondissement de Cholet]].
De 1790 à 1958, ils sont le siège du juge de paix, juridiction de proximité<ref>Pierre Paul Nicolas Henrion de Pansey, ''De la compétence des juges de paix'', Cinquième édition, Théophile Barrois père (Paris), 1820, p. 33-35</ref>.
En 2014, un nouveau découpage territorial est défini dans le cadre de la réforme territoriale, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015. Le canton disparait alors au profit du nouveau canton de [[Canton de Chemillé-Melay|Chemillé-Melay]].


Michel Mignard en est son dernier élu.
Le canton de Chemillé se trouve dans les [[Mauges]], la partie sud-ouest du département. Il est dans l'[[arrondissement de Beaupréau]] jusqu'en 1857, puis dans celui [[Arrondissement de Cholet|de Cholet]]<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|716}}</ref>. Il occupe une position excentrée dans le [[Syndicat mixte Pays des Mauges|Pays des Mauges]], qui comprend les cantons de Champtoceaux, Saint-Florent-le-Vieil, Montrevault, Monfaucon et Cholet, en bordure du [[Syndicat mixte Pays de Loire en Layon|Pays du Layon]]<ref name="ccnrar-1989">Anita Meneux, ''Beaupréau et Chemillé : Deux petites villes du Maine-et-Loire'', dans ''Cahiers du Centre nantais de recherche pour l'aménagement régional'' (UER de géographie et d'aménagement régional, Nantes), n° 32, 1989, ''Pays, espaces ruraux, petites villes, et littoral dans la région nantaise'', p. 57-64</ref>.


La région de Chemillé est à la fin du {{XXs}} à dominante agricole. Plus de 50 % des actifs travaillent alors dans l'agriculture. La petite ville de Chemillé entretient à cette époque des relations étroites et prononcées avec les campagnes environnantes. Son influence est notamment affirmée en matière de collectage et de commercialisation des produits agricoles<ref name="ccnrar-1989" />.


{{clr}}
En 2012, le canton s'étend sur {{unité|219.38|km|2}} et compte {{unité|16618|habitants}}. Il comprend les communes de [[La Chapelle-Rousselin]], [[Chemillé]], [[Cossé-d'Anjou]], [[La Jumellière]], [[Melay]], [[Neuvy-en-Mauges]], [[Sainte-Christine]], [[Saint-Georges-des-Gardes]] ([[Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde]] et [[Les Gardes]]), [[Saint-Lézin]] et [[La Tourlandry]]<ref name="wp-2013">Situation en 2013, cf. [[Canton de Doué-la-Fontaine (ancien)/Archive wp|canton de Doué (WP)]] (et [[Population de Maine-et-Loire/2012#Cantons|population 2012]]).</ref>{{,}}<ref name="cport-1965" />.
 
Le {{date|1{{er}} janvier 2013}} les deux communes de Chemillé et Melay fusionnent pour former la commune nouvelle de [[Chemillé-Melay]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral 2012317-0003'', du 12 novembre 2012 — Voir [[création de la nouvelle commune de Chemillé-Melay (2013)]].</ref>. Le canton de Chemillé, qui devient le canton de Chemillé-Melay, comprend dès lors les neuf communes de La Chapelle-Rousselin, Chemillé-Melay (chef-lieu), Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin et La Tourlandry<ref>Insee, ''Liste des communes du canton de Chemillé'', janvier 2015</ref>.
 
Un nouveau découpage territorial est défini en 2014 dans le cadre de la réforme territoriale, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015. Le canton disparaît alors au profit du nouveau canton [[Canton de Chemillé-Melay|de Chemillé-Melay]]<ref>Décret n° 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons de Maine-et-Loire ([[Redécoupage cantonal de 2014 en Maine-et-Loire|détail]])</ref>.
 
Michel Mignard en est son dernier élu<ref name="wp-2013" />.
 
== Célestin Port (1874) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Canton de Chemillé dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, p. 668</ref> :
 
{{citation|'''Chemillé (canton de)''', borné par les cantons
au N. de St-Florent et de Chalonnes, à l’E.
de Thouarcé et de Vihiers, au S. de Cholet, à
l’O. de Beaupréau et de Montrevault, présente vers
S. les points les plus élevés du Département,
qui forment la ligne du faîte (186 m., 210 mèt.,
170 mèt.) des eaux de l’Evre et des affluents du
Layon. Le terrain s’abaisse rapidement vers N.
jusqu’à 85 mèt., présentant ainsi dans sa plus
grande partie une plaine découpée par les vallées
de l’Hyrome, du Jeu et de leurs affluents, qu’on
embrasse d’une vue complète vers l’O. et auprès
du bourg des Gardes.
 
Il comprend 21,441 hect., répartis entre onze
communes : Chemillé, la Jumellière, St-Lézin,
Neuvy, Ste-Christine, la Chapelle-Rousselin,
Cossé, Melay, la Tourlandry, St-Georges-du-Puy-de-la-G.,
les Gardes, — et une population de
12,841 hab. en 1821, — 13,283 hab. en 1831, —
13,997 hab. en 1841, — 15.883 hab. en 1851, —
16,122 hab. en 1861, — 15,697 hab. en 1866, —
14,938 hab. en 1872, qui semble décroître rapidement
depuis 16 ans.
 
C’est le canton de l’arrondissement de Cholet
où l’instruction primaire est le plus avancée.
 
Il est traversé de part en part, du S. au N.,
par les routes nationales d’Angers aux Sables, et
de Chemillé à Segré, et de l’E à l’O. par les
routes départementales de Saumur à Nantes et de
St-Lambert-du-Latay à Chantoceaux. — La voie
ferrée de Niort, descendant de Chalonnes, coupe
cette dernière route et par une série de côtes
pénibles aborde la Jumellière, longe la route nationale
de Segré, qu’elle coupe sous Salbeuf. traverse
l’Hyrôme à l’O. de St-Pierre, sur un viaduc,
et de nouveau, sous le chef-lieu, sur un second
viaduc de trois arches, comme le premier, et
stationne, pour s’écarter ensuite par une courbe
et filer droit vers S. jusqu’en dehors du canton. }}
 
== Notes ==
Sur le même sujet
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* [[Liste des cantons de Maine-et-Loire en 2014|Liste des cantons en 2014]]
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* [[Conseil général de Maine-et-Loire (2014)|Le conseil général en 2014]]
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:* [[Divisions administratives et électorales de Maine-et-Loire/2014|Divisions électorales en 2014]]
* [[Organisation administrative du Maine-et-Loire|Organisation administrative du département]]
:* [[Usages ruraux et urbains de Maine-et-Loire en 1872|Usages ruraux et urbains au {{XIXe}}]]
* [[Anciennes administrations et intercommunalités de Maine-et-Loire|Anciennes administrations et intercommunalités]]
 
Sources et annotations
{{Références}}





Dernière version du 14 novembre 2025 à 16:54

Les principaux chefs-lieux de canton en 2014.
Les principaux chefs-lieux de canton en 2014.

Le canton de Chemillé était une circonscription électorale de Maine-et-Loire, regroupant les communes du Chemillois et servant lors des cantonales à l'élection des conseillers généraux siégeant au conseil général.


Généralités

Les cantons sont créés à la réorganisation administrative qui suit la Révolution. Le canton de Chemillé est créé en 1790 à la suite du décret du 22 décembre 1789, puis modifié en 1801[1],[2]. Cette division administrative, qui regroupe plusieurs communes, est la circonscription d'élection du conseiller général qui siège au conseil du département. La plupart des cantons français ne seront pas modifiés avant le début du XXIe siècle.

De 1790 à 1958, ils sont le siège du juge de paix, juridiction de proximité[3].

Le canton de Chemillé se trouve dans les Mauges, la partie sud-ouest du département. Il est dans l'arrondissement de Beaupréau jusqu'en 1857, puis dans celui de Cholet[4]. Il occupe une position excentrée dans le Pays des Mauges, qui comprend les cantons de Champtoceaux, Saint-Florent-le-Vieil, Montrevault, Monfaucon et Cholet, en bordure du Pays du Layon[5].

La région de Chemillé est à la fin du XXe siècle à dominante agricole. Plus de 50 % des actifs travaillent alors dans l'agriculture. La petite ville de Chemillé entretient à cette époque des relations étroites et prononcées avec les campagnes environnantes. Son influence est notamment affirmée en matière de collectage et de commercialisation des produits agricoles[5].

En 2012, le canton s'étend sur 219,38 km2 et compte 16 618 habitants. Il comprend les communes de La Chapelle-Rousselin, Chemillé, Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Melay, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes (Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde et Les Gardes), Saint-Lézin et La Tourlandry[6],[4].

Le 1er janvier 2013 les deux communes de Chemillé et Melay fusionnent pour former la commune nouvelle de Chemillé-Melay[7]. Le canton de Chemillé, qui devient le canton de Chemillé-Melay, comprend dès lors les neuf communes de La Chapelle-Rousselin, Chemillé-Melay (chef-lieu), Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin et La Tourlandry[8].

Un nouveau découpage territorial est défini en 2014 dans le cadre de la réforme territoriale, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015. Le canton disparaît alors au profit du nouveau canton de Chemillé-Melay[9].

Michel Mignard en est son dernier élu[6].

Célestin Port (1874)

Canton de Chemillé dans le dictionnaire Célestin Port de 1874[10] :

« Chemillé (canton de), borné par les cantons au N. de St-Florent et de Chalonnes, à l’E. de Thouarcé et de Vihiers, au S. de Cholet, à l’O. de Beaupréau et de Montrevault, présente vers S. les points les plus élevés du Département, qui forment la ligne du faîte (186 m., 210 mèt., 170 mèt.) des eaux de l’Evre et des affluents du Layon. Le terrain s’abaisse rapidement vers N. jusqu’à 85 mèt., présentant ainsi dans sa plus grande partie une plaine découpée par les vallées de l’Hyrome, du Jeu et de leurs affluents, qu’on embrasse d’une vue complète vers l’O. et auprès du bourg des Gardes.

Il comprend 21,441 hect., répartis entre onze communes : Chemillé, la Jumellière, St-Lézin, Neuvy, Ste-Christine, la Chapelle-Rousselin, Cossé, Melay, la Tourlandry, St-Georges-du-Puy-de-la-G., les Gardes, — et une population de 12,841 hab. en 1821, — 13,283 hab. en 1831, — 13,997 hab. en 1841, — 15.883 hab. en 1851, — 16,122 hab. en 1861, — 15,697 hab. en 1866, — 14,938 hab. en 1872, qui semble décroître rapidement depuis 16 ans.

C’est le canton de l’arrondissement de Cholet où l’instruction primaire est le plus avancée.

Il est traversé de part en part, du S. au N., par les routes nationales d’Angers aux Sables, et de Chemillé à Segré, et de l’E à l’O. par les routes départementales de Saumur à Nantes et de St-Lambert-du-Latay à Chantoceaux. — La voie ferrée de Niort, descendant de Chalonnes, coupe cette dernière route et par une série de côtes pénibles aborde la Jumellière, longe la route nationale de Segré, qu’elle coupe sous Salbeuf. traverse l’Hyrôme à l’O. de St-Pierre, sur un viaduc, et de nouveau, sous le chef-lieu, sur un second viaduc de trois arches, comme le premier, et stationne, pour s’écarter ensuite par une courbe et filer droit vers S. jusqu’en dehors du canton. »

Notes

Sur le même sujet

 
Icon archive.
Archive de la page

  ◽ du site du conseil général,

  ◽ de l'encyclopédie Wikipédia.

Sources et annotations

  1. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1, éd. P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874-1878, p. XXXI
  2. Dict. Célestin Port, op. cit., t. 1, 1874-1878, p. XXXIX
  3. Pierre Paul Nicolas Henrion de Pansey, De la compétence des juges de paix, Cinquième édition, Théophile Barrois père (Paris), 1820, p. 33-35
  4. a et b Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 716
  5. a et b Anita Meneux, Beaupréau et Chemillé : Deux petites villes du Maine-et-Loire, dans Cahiers du Centre nantais de recherche pour l'aménagement régional (UER de géographie et d'aménagement régional, Nantes), n° 32, 1989, Pays, espaces ruraux, petites villes, et littoral dans la région nantaise, p. 57-64
  6. a et b Situation en 2013, cf. canton de Doué (WP) (et population 2012).
  7. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral 2012317-0003, du 12 novembre 2012 — Voir création de la nouvelle commune de Chemillé-Melay (2013).
  8. Insee, Liste des communes du canton de Chemillé, janvier 2015
  9. Décret n° 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons de Maine-et-Loire (détail)
  10. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, p. 668



Thématique Administration et service public.

Arrondissement d'Angers (2014) : Angers-CentreAngers-EstAngers-NordAngers-Nord-EstAngers-Nord-OuestAngers-OuestAngers-SudAngers-TrélazéBeaufort-en-ValléeChalonnes-sur-LoireDurtalLouroux-BéconnaisLes Ponts-de-CéSaint-Georges-sur-LoireSeiches-sur-le-LoirThouarcéTiercé
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