92 955
modifications
« Avrillé » : différence entre les versions
cplt, suite
Aucun résumé des modifications |
(cplt, suite) |
||
| (3 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
| Ligne 25 : | Ligne 25 : | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''[[Auvrillé|Johannes de Avrilleio]]''. | La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''[[Auvrillé|Johannes de Avrilleio]]''. Il lui vient sans doute de l'ancien patronyme gallo-romain ''Aprilius'' dérivé d{{'}}''Aprilis'', terme désignant souvent des villas gallo-romaines à partir du nom de leur propriétaire. Au Moyen Âge, le territoire est entre les mains de l'abbesse du Ronceray qui partage les revenus avec Saint-Nicolas. Au {{XVIIIs}}, Avrillé dépend de la sénéchaussée et de l'élection d'Angers<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 23</ref>{{,}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|212-214}}</ref>. Essentiellement rurale, la population croît régulièrement et s'enrichit d'une dizaine d'artisans au milieu de ce siècle<ref name="mairie-histquart" />. | ||
La [[ | Une exploitation d'ardoise devait être présente de très bonne heure, comme en témoigne le nom de ''La Perrière''. Plusieurs [[Ardoisières d'Avrillé|carrières d'ardoise]] étaient en activité sur le territoire au {{XIXs}} : la Désirée, le Bois, la Planche<ref>Mairie d'Avrillé, ''Le patrimoine avrillais - Les ardoisières'', octobre 2016 — Voir [[ardoisières d'Avrillé]]</ref>{{,}}<ref name="cport-1965" />. | ||
L'[[Avrillé - Aérodrome|aérodrome d'Angers-Avrillé]], à cheval sur les deux communes, est présent du début du {{XXs}} jusqu'en 1998, remplacé ensuite par celui d'Angers-Marcé (Angers Loire Aéroport). Son histoire est marquée par les pionniers de l'aviation, comme les frères [[René Gasnier|René et Pierre Gasnier]], et par les meetings aériens, comme celui de 1910 suivi par {{unité|200000|personnes}}<ref name="almanach">Gérard Bardon, Anouk Zo et Gérard Nédellec, ''Almanach 2012 de l'Anjou'', Éditions CPE, 2011</ref>{{,}}<ref name="cport1965"<ref name="cport-1965" />. À proximité de l'aéroport, la [[Station météorologique de Maine-et-Loire|station météorologique]] de Maine-et-Loire est implantée de 1935, date de sa création, jusqu'à 1999<ref name="cmd-histoire">CMD de Maine-et-Loire, ''Histoire de la station météorologique d'Angers'', 2011</ref>. | |||
Durant la Seconde Guerre mondial, la ville est occupée dès juin 1940 et l'aérodrome est utilisé par l'aviation Allemande. Des civils sont réquisitionnés pour le transformer en camp militaire. Outre l'installation de systèmes de défense, des abris et des baraquements sont construits<ref>Le Courrier de l'Ouest (Bruno Jeoffroy), ''Avrillé. La commune subira l'occupation dès le 19 juin 1940'', 17 juillet 2019 — Sur ce sujet voir aussi ''[[Avrillé - Aérodrome|Le champ d'aviation]]''.</ref>. À la sortie du conflit, [[Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières|les baraquements]] sont mis à la disposition de la population. | |||
{{Article détaillé}} ''Plus d'informations sur la page [[Avrillé - Aérodrome|aérodrome d'Avrillé]].'' | {{Article détaillé}} ''Plus d'informations sur la page [[Avrillé - Aérodrome|aérodrome d'Avrillé]].'' | ||
Présence également d'une entreprise de fabrication de liqueurs, la société Giffard, créée en [[1885]] par Émile Giffard, qui comprend un site de présentation des produits du liquoriste angevin, l'espace Menthe-Pastille<ref>Giffard, ''L'Espace Menthe-Pastille'', août 2013</ref>. | |||
Autres édifices sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Avrillé)'', janvier 2013</ref> : | Autres édifices sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Avrillé)'', janvier 2013</ref> : | ||
| Ligne 40 : | Ligne 46 : | ||
* l'église paroissiale Saint-Gilles ; | * l'église paroissiale Saint-Gilles ; | ||
* le moulin à eau dit la Minoterie, et les moulins caviers de [[Moulin à vent de la Croix Cadeau|la Croix Cadeau]] (Inventaire général) et de [[Moulin à vent de la Garde|la Garde]] (inscrit MH). | * le moulin à eau dit la Minoterie, et les moulins caviers de [[Moulin à vent de la Croix Cadeau|la Croix Cadeau]] (Inventaire général) et de [[Moulin à vent de la Garde|la Garde]] (inscrit MH). | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
| Ligne 55 : | Ligne 57 : | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
La commune urbaine d'Avrillé (Maine-et-Loire) s'étend sur {{unité| | La commune urbaine d'Avrillé (Maine-et-Loire) s'étend au nord-est d'Angers sur près de {{unité|16|km|2}} ({{unité|1584|hectares}}) et son altitude varie de 17 à {{unité|62|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur la confluence angevine, les Basses vallées angevines et le plateau du Segréen<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. Venant de la commune voisine de [[La Meignanne]], la rivière le [[Brionneau]] traverse son territoire avant d'alimenter l'[[étang Saint-Nicolas]], qui marque la limite sud de la commune<ref name="geoportail" />. La zone de l'étang est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. | ||
La ville d'Avrillé | L'urbanisation se développe à partir des années 1970 et de nouveaux quartiers apparaissent. La ville d'Avrillé en comprend plusieurs au début du {{XXIs}} : [[Avrillé - Adézière Étang Bosquets Croix Cadeau Fléchet|Adézière-Étang-Bosquets-Croix Cadeau-Fléchet]], [[Avrillé - Ardenne Raffoux Mayenne|Ardenne-Raffoux-Plateau Mayenne-Coteaux Mayenne]], [[Avrillé - Bois du Roy|Bois du Roy]], [[Avrillé - Centre ville Ternière|Centre ville-Ternière]] et [[Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières|Parc de la Haye-Val d'Or-Pépinières]]<ref name="mairie-histquart">Mairie d'Avrillé, ''Histoire des quartiers'', janvier 2013</ref>. Au parc de la Haye, on y trouvait à la sortie de la guerre des [[Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières|logements provisoires]]<ref>[[Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières|Cité des baraquements du parc de la Haye de 1944 à 1950]], janvier 2013</ref>. | ||
Outre un réseau traditionnel de transport en commun, depuis juin 2011 un [[Noms des arrêts du tramway d'Angers|réseau de tram]] dessert la ville vers celle d'Angers. | Outre un réseau traditionnel de transport en commun, depuis juin 2011 un [[Noms des arrêts du tramway d'Angers|réseau de tram]] dessert la ville vers celle d'Angers. | ||
La ville compte plusieurs espaces verts : le parc Brassens, le parc de la Haye, le parc des Poumons Verts, le parc Verdun, le bois des Assis, le square Chirac, le square de la Jeunesse, la Chesnaie, soit un total de {{unité|170|hectares}} de verdure<ref>Ouest-France, ''Le service espaces verts d'Avrillé entretient les nombreux parcs et squares de la ville'', 7 avril 2025</ref>. On y trouve aussi quelque {{unité|53000|arbres}} répartis sur toute la commune<ref>Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), ''Avrillé dessine le bourg de demain'', 30 mai 2024</ref>. | |||
À découvrir, la Closeraie, le jardin de roses<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref>. Le circuit de randonnée [[GRP des Basses vallées angevines]] passe par la commune. L'office de tourisme se trouve à [[Angers]]. | À découvrir, la Closeraie, le jardin de roses<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref>. Le circuit de randonnée [[GRP des Basses vallées angevines]] passe par la commune. L'office de tourisme se trouve à [[Angers]]. | ||
| Ligne 74 : | Ligne 78 : | ||
== Notes == | == Notes == | ||
Bibliographie | Bibliographie | ||
: | :* {{Ouvrage |auteur=Jacques Thomé |titre=Douceur angevine ? : naître, vivre et mourir à Avrillé, 1532-1980 |éditeur=Hérault Éditions |lieu=Maulévrier |année=1986 |pages totales=265 |isbn=2-903851-13-1 |bnf=34866522 }}. | ||
: | :* {{Ouvrage |auteur=Association Aprilis |titre=Avrillé dans la guerre : 1939-1945 De l'occupation à la libération |éditeur=éditions du Petit Pavé |lieu=Saint-Jean-des-Mauvrets |année=2024 |pages totales=186 |isbn=978-2-84712-794-2 |bnf=47486886 }}. | ||
: | :* {{Ouvrage |auteur=Association Aprilis (texte de Michel Poté) |titre=Avrillé dans le bassin ardoisier angevin |éditeur=éditions du Petit Pavé |lieu=Brissac-Loire-Aubance |année=2024 |pages totales=170 |isbn=978-2-84712-827-7 |bnf=47656898 }}<ref>Le Courrier de l'Ouest (Bruno Jeoffroy), ''Avrillé. Du passé ardoisier avrillais, ils n'ont pas fait table rase et sortent un livre'', 30 janvier 2025</ref>. | ||
:* {{Ouvrage |auteur=Jean-Luc Vinet (dir.) |titre=La mémoire des anciens Avrillais, des années 30 à la Seconde Guerre mondiale |éditeur=Ville d'Avrillé |lieu= |année=2025 |pages totales=28 |isbn= |bnf= }}, livret agrémenté de photos d'époque<ref>Le Courrier de l'Ouest (Bruno Jeoffroy), ''Près d'Angers, ils livrent leurs souvenirs des années 1930 à la Libération'', 3 février 2025</ref>. | |||
Sources et annotations | Sources et annotations | ||