« Saint-Jean-de-la-Croix » : différence entre les versions
(zone patrimoine mondial, suite) |
Aucun résumé des modifications |
||
(21 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
| codes = 49288, 49130 | | codes = 49288, 49130 | ||
| habitants = Les Jeanicrucien(ne)s | | habitants = Les Jeanicrucien(ne)s | ||
| siteweb = | | siteweb = | ||
| carte = [[ | | carte = [[File:Carte situation commune saintjeandelacroix.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
{{osm12|n=47. | {{osm12|n=47.4105555556|o=-0.592222222222}} | ||
}} | }} | ||
'''Saint-Jean-de-la-Croix''' est une commune ligérienne de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud de l'[[Angers|agglomération d'Angers]] et au nord-ouest de [[Mûrs-Erigné]], et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial. | '''Saint-Jean-de-la-Croix''' est une commune ligérienne de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud de l'[[Angers|agglomération d'Angers]] et au nord-ouest de [[Mûrs-Erigné]], et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial. C'est la plus petite commune du département. | ||
== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
Saint-Jean-de-la-Croix est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes Loire Layon Aubance|Loire-Layon-Aubance]], après disparition de celle [[Communauté de communes Loire-Aubance|de Loire-Aubance]], et se trouve dans le canton [[Canton des Ponts-de-Cé|des Ponts-de-Cé]] ([[Canton des Ponts-de-Cé (ancien)|Ponts-de-Cé]] en 1793 et 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Jean-de-la-Croix'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Saint-Jean-de-la-Croix (49288)'', 2020</ref>. En 2013, un arrêté préfectoral impose le rattachement de la commune à la communauté d'agglomération d'[[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|Angers-Loire-Métropole]] contre l'avis de la municipalité<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Jean-de-la-Croix, 34e commune de l'agglo d'Angers'', 13 juin 2013</ref>. Il est annulé par le tribunal administratif l'année suivante<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers Saint-Jean-de-la-Croix gagne son combat et n'intégrera pas l'Agglo'', 15 novembre 2014</ref>. | |||
Elle porte le code Insee 49288 et est associée au [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49130<ref name="lion1906" />. Ses habitants se nomment les Jeanicruciens et les Jeanicruciennes<ref>Mairie de Saint-Jean-de-la-Croix, juillet 2017</ref>. Sa population est de {{unité|239|habitants}} en 1999, 237 en 2012 et 224 en 2020<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Population de Maine-et-Loire/2020|2020]])</ref>. La commune de Saint-Jean-de-la-Croix appartient l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers<ref name="insee-gae" />. | |||
Mairie : 91 Levée Ligérienne, 49130 Saint-Jean-de-la-Croix (tél. 02 41 44 64 98, courriel [mailto:mairie@saint-jean-de-la-croix.fr saintjeandelacroix]). | Mairie : 91 Levée Ligérienne, 49130 Saint-Jean-de-la-Croix (tél. 02 41 44 64 98, courriel [mailto:mairie@saint-jean-de-la-croix.fr saintjeandelacroix]). | ||
Plusieurs villages du département comportent le nom « Saint-Jean » | Plusieurs villages du département comportent le nom « Saint-Jean », Saint-Jean-de-la-Croix, [[Saint-Jean-de-Linières]] et [[Saint-Jean-des-Mauvrets]], ainsi que plusieurs lieux-dits comme à Brigné (ancien fief et seigneurie), Candé (chapelle), Chênehutte-Trèves-Cunault (hameau), Jallais (quartier du bourg), Le Thoureil (île de la Loire), etc<ref>Dict. Célestin Port de 1996, ''op. cit.'', p. 108-109</ref>. | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
[[ | Son implantation s'est développée au sud d'Angers, en rive gauche de la Loire. Le pays fait partie dès avant le {{Xs}} du domaine des Fosses appartenant aux contes d'Anjou. La localité est mentionnée au {{XVIs}} sous le nom de ''[[Jean-de-la-Croix|En Vallée de Fosse, le village de la Croix]]''<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|110-113}}</ref>. | ||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Saint-Jean-de-la-Croix)'', juillet 2012</ref> : | |||
* la chapelle Notre-Dame du Chanvre ; | * la chapelle Notre-Dame du Chanvre ; | ||
* l'église Saint-Jean-Baptiste ; | * l'église Saint-Jean-Baptiste, du {{XIXs}} ; | ||
* le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Sauterelle. | * la levée de Saint-Jean-de-la-Croix ; | ||
* plusieurs maisons des {{XVe}}, {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s, dont celles de la Boire-Léard ({{XVIIIe}}), de Villeneuve ({{XVIe}}-{{XIXe}}), de l'Ayrault ({{XVIIe}}) ; | |||
* le monument dédié à Léon Legault, du {{XXs}} ; | |||
* le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Sauterelle, de la seconde moitié du {{XIXs}} ; | |||
* l'oratoire Notre-Dame-du-Chanvre, du {{XVIIIs}}. | |||
Le site des rives de la Loire est inscrit depuis le {{date|10 mai 1912}}<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 49 SI 38 Les rives de la Maine et de la Loire'', juin 2017 (Angers, Bouchemaine, Denée, Sainte-Gemmes-sur-Loire et Saint-Jean-de-la-Croix)</ref>. | |||
Son territoire se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>. | Son territoire se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'[[Val de Loire angevin classé à l'UNESCO|UNESCO]]<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>. | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
En juin s'y déroule la fête de la Saint-Jean (concert, repas des habitants, vide-greniers, défilé costumé). | En juin s'y déroule la fête de la Saint-Jean (concert, repas des habitants, vide-greniers, défilé costumé). | ||
On y pratique la [[boule de fort]] (cercle Léon Legault). Chaque année la communauté de communes organise un challenge où toutes les sociétés de l'intercommunalité sont conviées. | On y pratique la [[boule de fort]] (cercle Léon Legault). Chaque année la communauté de communes organise un challenge où toutes les sociétés de l'intercommunalité sont conviées. En décembre 2024, {{unité|96|boulistes}} de trente-cinq [[sociétés]] participent au concours de Noël<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Jean-de-la-Croix. Trente-cinq sociétés représentées au cercle Léon-Legault'', 20 décembre 2024</ref>. | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
Saint-Jean-de-la-Croix est la plus petite commune du département. Elle s'étend entre le [[Louet]] et la rive sud de la [[Loire]] sur {{unité|1.83|km|2}} ({{unité|183|hectares}}) et son altitude varie de 12 à {{unité|19|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]]) – Chiffres de la donnée officielle du {{abréviation|RGC|Répertoire géographique des communes}} de l'{{abréviation|IGN|Institut national de l'information géographique et forestière}}.</ref>. Son territoire se situe sur l'unité paysagère de la Loire des promontoires<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]] (Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, ''Atlas des paysages de Maine-et-Loire'', Le Polygraphe Éditeur, Angers, 2003).</ref> et son val (val de Saint-Jean-de-la-Croix) est une île, entre le bras principal de la Loire et le Louet, inondable par débordement de la levée du Louet<ref>DREAL Pays de Loire et DDT Maine-et-Loire (Service Urbanisme aménagement et risques), ''Directive inondations Bassin Loire-Bretagne - TRI Angers Val d'Authion Saumur - Rapport de présentation de la cartographie du risque d'inondation'', septembre 2013, p. 2</ref>. | |||
Cette commune rurale est dans la zone [[Zones Natura 2000 en Maine-et-Loire|Natura 2000]] de la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, zone de {{unité|90|kilomètres}} le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes'', juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)</ref>. La zone de la Vallée de la Loire aval, des Ponts-de-Cé à Ingrandes et La Varenne, est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. | |||
L'office de tourisme est celui de la [[Communauté de communes Loire Layon Aubance|communauté de communes]] dont une antenne se trouve à [[Brissac-Quincé]] durant la saison touristique<ref>Communauté de communes Loire Layon Aubance, ''Office de tourisme Destination Anjou Vignoble et Villages'', 2024-2025</ref>. | |||
Localités aux alentours : [[Bouchemaine]], [[Sainte-Gemmes-sur-Loire]], [[Mûrs-Erigné]], [[Denée]], [[Béhuard]], [[Les Ponts-de-Cé]], [[Savennières]], [[Mozé-sur-Louet]], [[Soulaines-sur-Aubance]] et [[Rochefort-sur-Loire]]<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Saint-Jean-de-la-Croix (49)'', juin 2010</ref>. | |||
[[File:Loire saintjeandelacroix 2014a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de la Loire.|La Loire à Saint-Jean-de-la-Croix]] | |||
== Célestin Port (1878) == | == Célestin Port (1878) == | ||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | <!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | ||
Saint-Jean-de-la-Croix dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3, Lachèse & Dolbeau, 1878, pages [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 393|393]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 394|394]].</ref> : | Saint-Jean-de-la-Croix dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3, Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 393|393]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 394|394]].</ref> : | ||
{{citation| | {{citation| | ||
Ligne 173 : | Ligne 188 : | ||
1858, installé le 8 août, en fonctions, 1877. | 1858, installé le 8 août, en fonctions, 1877. | ||
Arch. de M.-et-L. B Présidial, 26 janvier 1639 ; G 194. — | <small>Arch. de M.-et-L. B Présidial, 26 janvier 1639 ; G 194. — Arch. comm. de Ste-Gemmes-s.-L. Et.-C. — ''Revue d’Anjou'', 1852, p. 42. — Pouillé, Mss. 648.— Mss. 1142, p. 121.</small> | ||
Arch. comm. de Ste-Gemmes-s.-L. Et.-C. — ''Revue d’Anjou'', | |||
1852, p. 42. — Pouillé, Mss. 648.— Mss. 1142, p. 121. | |||
}} | }} | ||
== Notes == | == Notes == | ||
{{Références}} | {{Références}} | ||
: Les [[Jean-de-la-Croix|fomes anciennes]] du nom. | |||
Ligne 186 : | Ligne 200 : | ||
[[Catégorie:Commune]] | [[Catégorie:Commune]] | ||
[[Catégorie:Région d'Angers]] | [[Catégorie:Région d'Angers]] | ||
[[Catégorie:UNESCO 933]] | |||
[[Catégorie:Natura 2000]] |
Dernière version du 20 mars 2025 à 17:07
Saint-Jean-de-la-Croix | |
---|---|
Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Région d'Angers |
Arrondissement | arr. d'Angers |
Canton | cant. des Ponts-de-Cé |
Intercommunalité | cc Loire Layon Aubance |
Code Insee, postal | 49288, 49130 |
Habitants | Les Jeanicrucien(ne)s |
Données locales | altitudes, coordonnées, populations, superficies |
Saint-Jean-de-la-Croix est une commune ligérienne de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud de l'agglomération d'Angers et au nord-ouest de Mûrs-Erigné, et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial. C'est la plus petite commune du département.
Situation administrative
Saint-Jean-de-la-Croix est membre de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance, après disparition de celle de Loire-Aubance, et se trouve dans le canton des Ponts-de-Cé (Ponts-de-Cé en 1793 et 1801[1]) et l'arrondissement d'Angers[2]. En 2013, un arrêté préfectoral impose le rattachement de la commune à la communauté d'agglomération d'Angers-Loire-Métropole contre l'avis de la municipalité[3]. Il est annulé par le tribunal administratif l'année suivante[4].
Elle porte le code Insee 49288 et est associée au code postal 49130[5]. Ses habitants se nomment les Jeanicruciens et les Jeanicruciennes[6]. Sa population est de 239 habitants en 1999, 237 en 2012 et 224 en 2020[7]. La commune de Saint-Jean-de-la-Croix appartient l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers[2].
Mairie : 91 Levée Ligérienne, 49130 Saint-Jean-de-la-Croix (tél. 02 41 44 64 98, courriel saintjeandelacroix).
Plusieurs villages du département comportent le nom « Saint-Jean », Saint-Jean-de-la-Croix, Saint-Jean-de-Linières et Saint-Jean-des-Mauvrets, ainsi que plusieurs lieux-dits comme à Brigné (ancien fief et seigneurie), Candé (chapelle), Chênehutte-Trèves-Cunault (hameau), Jallais (quartier du bourg), Le Thoureil (île de la Loire), etc[8].
Histoire et patrimoine
Son implantation s'est développée au sud d'Angers, en rive gauche de la Loire. Le pays fait partie dès avant le Xe siècle du domaine des Fosses appartenant aux contes d'Anjou. La localité est mentionnée au XVIe siècle sous le nom de En Vallée de Fosse, le village de la Croix[9].
Éléments du patrimoine[10] :
- la chapelle Notre-Dame du Chanvre ;
- l'église Saint-Jean-Baptiste, du XIXe siècle ;
- la levée de Saint-Jean-de-la-Croix ;
- plusieurs maisons des XVe, XVIIe et XVIIIe siècles, dont celles de la Boire-Léard (XVIIIe), de Villeneuve (XVIe-XIXe), de l'Ayrault (XVIIe) ;
- le monument dédié à Léon Legault, du XXe siècle ;
- le moulin à vent dit moulin de la Sauterelle, de la seconde moitié du XIXe siècle ;
- l'oratoire Notre-Dame-du-Chanvre, du XVIIIe siècle.
Le site des rives de la Loire est inscrit depuis le 10 mai 1912[9],[11].
Son territoire se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[12].
Loisirs et culture
En juin s'y déroule la fête de la Saint-Jean (concert, repas des habitants, vide-greniers, défilé costumé).
On y pratique la boule de fort (cercle Léon Legault). Chaque année la communauté de communes organise un challenge où toutes les sociétés de l'intercommunalité sont conviées. En décembre 2024, 96 boulistes de trente-cinq sociétés participent au concours de Noël[13].
Espace et territoire
Saint-Jean-de-la-Croix est la plus petite commune du département. Elle s'étend entre le Louet et la rive sud de la Loire sur 1,83 km2 (183 hectares) et son altitude varie de 12 à 19 mètres[14]. Son territoire se situe sur l'unité paysagère de la Loire des promontoires[15] et son val (val de Saint-Jean-de-la-Croix) est une île, entre le bras principal de la Loire et le Louet, inondable par débordement de la levée du Louet[16].
Cette commune rurale est dans la zone Natura 2000 de la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, zone de 90 kilomètres le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire[17]. La zone de la Vallée de la Loire aval, des Ponts-de-Cé à Ingrandes et La Varenne, est classée espace naturel sensible (ENS)[18].
L'office de tourisme est celui de la communauté de communes dont une antenne se trouve à Brissac-Quincé durant la saison touristique[19].
Localités aux alentours : Bouchemaine, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Mûrs-Erigné, Denée, Béhuard, Les Ponts-de-Cé, Savennières, Mozé-sur-Louet, Soulaines-sur-Aubance et Rochefort-sur-Loire[5].
Célestin Port (1878)
Saint-Jean-de-la-Croix dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[20] :
« Saint-Jean-de-la-Croix, canton des Ponts-de-Cé (6 kil.), arrond. d’Angers (9 kil.). — En Vallée de Fosse, le village de la Croix paroisse de Ste-Gemme 1593, 1601 (Sainte-Gemmes, Et.-C.), 1669 (Denée, Et.-C.). — La chapelle située au village de la Croix du Port-Thibault de Fosse en Vallée en cette paroisse de Ste-Gemme 1704 (Et.-C.) — Saint-Jean-Baptiste du Port-Thibault 1704 (Ibid.). — La Croix en Vallée 1764 (Cl. Robin, l’Ami des Peuples, p. 21). — L’Ile-Verte 1793. — Au centre et sur le rebord nord d’une île de Loire longue de 10 kil. sur 1 kil. de largeur, que se partagent quatre communes et dont la pointe orientale porte la ville des Ponts-de-Cé, — entre Mûrs (3 kil. 1/2) à l’E. et au S.-E., Mozé (7I kil.) au S., Denée (4 kil.) à l’O., Sainte-Gemmes (3 kil.) au N. Outre-Loire.
Le chemin d’intérêt commun du bourg aux Ponts-de-Cé longe la Loire depuis le vieux Port-Thibault, formant une levée, construite en 1695, de nouveau en 1783 par l’administration des Ponts-et-Chaussées aux frais des habitants et à proportion de leur domaine.
En dépendent les ham. et vill. du Vieux-Port-Thibault (21 mais., 61 hab.), de la Roë (13 m., 38 hab.), du Grand-Port (9 mais., 28 hab.), de l’ancien Bas-Bourg (5 mais., 9 hab.), du Petit-Village (4 mais., 13 hab.) et 6 ou 7 fermes ou écarts.
Le centre s’est déplacé par suite de la reconstruction des édifices communaux, laissant au Vieux-Bourg 27 mais., 89 hab., pour reformer à 200 mèt. vers S. le nouveau bourg (8 mais., 24 hab.).
Superficie : 184 hect., sans vignes ni bois.
Perception et Bureau de poste des Ponts-de-Cé.
Culture de chanvre et lin renommés ; — pêche et marine.
La Mairie, jusqu’à ce jour dans un pauvre galetas, plongé dans l’eau des grandes crues, vient d’être mise en reconstruction par adjudication du 28 janvier 1877 (archit. Beignet), sur un terrain exhaussé.
L’Eglise, sous le vocable de la Décollation de St Jean-Baptiste (succursale 5 nivôse an XIII), avait la première déserté la place, où de novembre 1855 à mai 1856 seulement l’inondation l’avait envahie à six reprises. Ge n’était d’ailleurs qu’une simple nef, dont les murs ruineux mesuraient à peine 4 mètres de hauteur, et qui a été remplacée par un vaste édifice de style néo-gothique (archit. Delestre et de Coutailloux), construit en 1860-1861.
Le presbytère a été donné à la fabrique par acte privé du 8 janvier 1808.
Le pays n’a pas d’histoire. Il faisait partie de la vallée de Fosse, où se concentrait une importante agglomération antique, depuis longtemps disparue et que se disputaient les paroisses riveraines. Dans la partie attribuée à Denée s’éleva au XVIe s. la chapelle des Jobeaux, V. ce mot. Le reste en amont vers N.-E. dépendait jusqu’au XVIIIe s. de Ste-Gemmes-sur-L. et restait trop fréquemment abandonné loin de tout secours. En 1704 Jean Gaudin, prêtre habitué de l’église paroissiale, y fit construire au village dit « de la Croix du Port-Thibault de Fosse en Vallée » une chapelle, bénite le 29 août. Dès le 18 décembre un bref spécial de l’évêque l’autorise à y installer un tabernacle, à y donner les instructions à la messe matutinale, à y chanter vêpres, à confesser et catéchiser. Dès 1707 on y célébrait des mariages, des sépultures, dès 1709 des baptêmes ; — et une desservance y fut installée en titre le 7 août 1722. — On y voyait en 1787 un beau tableau, l’Histoire des Disciples d’Emmaüs — et dans l’église neuve, ont été recaeillies deux pierres, trouvées dans l’ancien clocher, dont une porte inscrit : D. O. M, Et. in honorem BB. Marie virginis hanc lapidem posuit PP. D. F. Bréhier, D. J. Gaudiais, hujusce loci fundatoris vidua, d. Sab. m. J. 26 a. d. 1777 ; — l’autre : D. O. M. 26 septembre 1778 cel pierre a été bénie par V, et d. messire J. Béziau curé de Ste-Gemme-sur Loire. Elle a été pozée par hault et puissant seigneur messire V. G. Valsh, comte de Serrant, seigneur de ce lieu, assisté de h. et p. seigneur messire C. Baudard de Vaudésir, baron de Ste-Gemmes, par les soins de M. Courballay, curé de cette paroisse. — Ce dernier curé, Courbalay, homme distingué et qui avait été reçu en 1789 dans la Société des Botanophiles, refusa le serment et s’associa à toutes les menées de résistance, organisées par le titulaire des Jobeaux, contre son successeur constitutionnel, Franç.-Joseph-Fidèle Faucheux, ancien vicaire de Lesvière, qui renonça à toutes fonctions ecclésiastiques, le 4 frimaire an II.
La terre faisait partie, comme les Jobeaux, des dépendances du comté de Serrant. En mai 1637 Guill. Bautru obtint môme des lettres patentes pour la création d’une foire, à tenir dans la vallée de Fosse le lendemain de la St -Barnabé (11 juin), mais qui ne tint pas.
Maires : Jean Peltier, 10 messidor an VIII, démissionnaire le 27 décembre 1825. — Jean Périgault, 14 janvier 1826, démissionnaire le 10 septembre 1830. — Pierre Dolbeau, capitaine retraité, 15 septembre 1830. — Jean-Pierre Bazouge, 8 juillet 1852, installé le 8 août, démissionnaire en 1856. — Mathurin Périgault, 22 novembre 1856. — Etienne Trottier, 28 juillet 1858, installé le 8 août, en fonctions, 1877.
Arch. de M.-et-L. B Présidial, 26 janvier 1639 ; G 194. — Arch. comm. de Ste-Gemmes-s.-L. Et.-C. — Revue d’Anjou, 1852, p. 42. — Pouillé, Mss. 648.— Mss. 1142, p. 121. »
Notes
- ↑ École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Jean-de-la-Croix, 2007
- ↑ a et b Insee, Géographie administrative et d'étude - Saint-Jean-de-la-Croix (49288), 2020
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Saint-Jean-de-la-Croix, 34e commune de l'agglo d'Angers, 13 juin 2013
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Angers Saint-Jean-de-la-Croix gagne son combat et n'intégrera pas l'Agglo, 15 novembre 2014
- ↑ a et b Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Saint-Jean-de-la-Croix (49), juin 2010
- ↑ Mairie de Saint-Jean-de-la-Croix, juillet 2017
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2012, 2020)
- ↑ Dict. Célestin Port de 1996, op. cit., p. 108-109
- ↑ a et b Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 110-113
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Saint-Jean-de-la-Croix), juillet 2012
- ↑ DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), Données communales - 49 SI 38 Les rives de la Maine et de la Loire, juin 2017 (Angers, Bouchemaine, Denée, Sainte-Gemmes-sur-Loire et Saint-Jean-de-la-Croix)
- ↑ DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, juin 2017
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Saint-Jean-de-la-Croix. Trente-cinq sociétés représentées au cercle Léon-Legault, 20 décembre 2024
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie) – Chiffres de la donnée officielle du RGC de l'IGN.
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères (Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe Éditeur, Angers, 2003).
- ↑ DREAL Pays de Loire et DDT Maine-et-Loire (Service Urbanisme aménagement et risques), Directive inondations Bassin Loire-Bretagne - TRI Angers Val d'Authion Saumur - Rapport de présentation de la cartographie du risque d'inondation, septembre 2013, p. 2
- ↑ DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes, juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)
- ↑ Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
- ↑ Communauté de communes Loire Layon Aubance, Office de tourisme Destination Anjou Vignoble et Villages, 2024-2025
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3, Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages 393 et 394.
- Les fomes anciennes du nom.