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« Saint-Jean-de-la-Croix » : différence entre les versions

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{{Infobox commune
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  | territoire = [[Région d'Angers]]
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}}


'''Saint-Jean-de-la-Croix''' est une commune ligérienne de l'Ouest de la France, qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud de l'[[Angers|agglomération d'Angers]] et au nord-ouest de [[Mûrs-Erigné]].
'''Saint-Jean-de-la-Croix''' est une commune ligérienne de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud de l'[[Angers|agglomération d'Angers]] et au nord-ouest de [[Mûrs-Erigné]], et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial. C'est la plus petite commune du département.


Plusieurs communes du département comportent le nom « Saint-Jean » : Saint-Jean-de-la-Croix, [[Saint-Jean-de-Linières]] et [[Saint-Jean-des-Mauvrets]].


Avec une [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie de 1,83 {{km2}}]], c'est '''la plus petite commune''' du département. La plus grande est celle de [[Chemillé-en-Anjou]].
== Situation administrative ==
Saint-Jean-de-la-Croix est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes Loire Layon Aubance|Loire-Layon-Aubance]], après disparition de celle [[Communauté de communes Loire-Aubance|de Loire-Aubance]], et se trouve dans le canton [[Canton des Ponts-de-Cé|des Ponts-de-Cé]] ([[Canton des Ponts-de-Cé (ancien)|Ponts-de-Cé]] en 1793 et 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Jean-de-la-Croix'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Saint-Jean-de-la-Croix (49288)'', 2020</ref>. En 2013, un arrêté préfectoral impose le rattachement de la commune à la communauté d'agglomération d'[[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|Angers-Loire-Métropole]] contre l'avis de la municipalité<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Jean-de-la-Croix, 34e commune de l'agglo d'Angers'', 13 juin 2013</ref>. Il est annulé par le tribunal administratif l'année suivante<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers Saint-Jean-de-la-Croix gagne son combat et n'intégrera pas l'Agglo'', 15 novembre 2014</ref>.


Elle porte le code Insee 49288 et est associée au [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49130<ref name="lion1906" />. Ses habitants se nomment les Jeanicruciens et les Jeanicruciennes<ref>Mairie de Saint-Jean-de-la-Croix, juillet 2017</ref>. Sa population est de {{unité|239|habitants}} en 1999, 237 en 2012 et 224 en 2020<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Population de Maine-et-Loire/2020|2020]])</ref>. La commune de Saint-Jean-de-la-Croix appartient l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers<ref name="insee-gae" />.
Mairie : 91 Levée Ligérienne, 49130 Saint-Jean-de-la-Croix (tél. 02 41 44 64 98, courriel [mailto:mairie@saint-jean-de-la-croix.fr saintjeandelacroix]).
Plusieurs villages du département comportent le nom « Saint-Jean », Saint-Jean-de-la-Croix, [[Saint-Jean-de-Linières]] et [[Saint-Jean-des-Mauvrets]], ainsi que plusieurs lieux-dits comme à Brigné (ancien fief et seigneurie), Candé (chapelle), Chênehutte-Trèves-Cunault (hameau), Jallais (quartier du bourg), Le Thoureil (île de la Loire), etc<ref>Dict. Célestin Port de 1996, ''op. cit.'', p. 108-109</ref>.


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
À voir sur la commune :
Son implantation s'est développée au sud d'Angers, en rive gauche de la Loire. Le pays fait partie dès avant le {{Xs}} du domaine des Fosses appartenant aux contes d'Anjou. La localité est mentionnée au {{XVIs}} sous le nom de ''[[Jean-de-la-Croix|En Vallée de Fosse, le village de la Croix]]''<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|110-113}}</ref>.
 
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Saint-Jean-de-la-Croix)'', juillet 2012</ref> :
* la chapelle Notre-Dame du Chanvre ;
* la chapelle Notre-Dame du Chanvre ;
* l'église Saint-Jean-Baptiste ;
* l'église Saint-Jean-Baptiste, du {{XIXs}} ;
* le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Sauterelle.
* la levée de Saint-Jean-de-la-Croix ;
* plusieurs maisons des {{XVe}}, {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s, dont celles de la Boire-Léard ({{XVIIIe}}), de Villeneuve ({{XVIe}}-{{XIXe}}), de l'Ayrault ({{XVIIe}}) ;
* le monument dédié à Léon Legault, du {{XXs}} ;
* le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Sauterelle, de la seconde moitié du {{XIXs}} ;
* l'oratoire Notre-Dame-du-Chanvre, du {{XVIIIs}}.
 
Le site des rives de la Loire est inscrit depuis le {{date|10 mai 1912}}<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 49 SI 38 Les rives de la Maine et de la Loire'', juin 2017 (Angers, Bouchemaine, Denée, Sainte-Gemmes-sur-Loire et Saint-Jean-de-la-Croix)</ref>.
 
Son territoire se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'[[Val de Loire angevin classé à l'UNESCO|UNESCO]]<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>.


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
En juin s'y déroule la fête de la Saint-Jean (concert, repas des habitants, vide-greniers, défilé costumé).
En juin s'y déroule la fête de la Saint-Jean (concert, repas des habitants, vide-greniers, défilé costumé).


On y pratique la [[boule de fort]] (cercle Léon Legault). Chaque année, la communauté de communes organise un challenge, où toutes les sociétés de l'intercommunalité sont conviées.
On y pratique la [[boule de fort]] (cercle Léon Legault). Chaque année la communauté de communes organise un challenge où toutes les sociétés de l'intercommunalité sont conviées. En décembre 2024, {{unité|96|boulistes}} de trente-cinq [[sociétés]] participent au concours de Noël<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Jean-de-la-Croix. Trente-cinq sociétés représentées au cercle Léon-Legault'', 20 décembre 2024</ref>.
 
== Espace et territoire ==
Saint-Jean-de-la-Croix est la plus petite commune du département. Elle s'étend entre le [[Louet]] et la rive sud de la [[Loire]] sur {{unité|1.83|km|2}} ({{unité|183|hectares}}) et son altitude varie de 12 à {{unité|19|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]]) – Chiffres de la donnée officielle du {{abréviation|RGC|Répertoire géographique des communes}} de l'{{abréviation|IGN|Institut national de l'information géographique et forestière}}.</ref>. Son territoire se situe sur l'unité paysagère de la Loire des promontoires<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]] (Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, ''Atlas des paysages de Maine-et-Loire'', Le Polygraphe Éditeur, Angers, 2003).</ref> et son val (val de Saint-Jean-de-la-Croix) est une île, entre le bras principal de la Loire et le Louet, inondable par débordement de la levée du Louet<ref>DREAL Pays de Loire et DDT Maine-et-Loire (Service Urbanisme aménagement et risques), ''Directive inondations Bassin Loire-Bretagne - TRI Angers Val d'Authion Saumur - Rapport de présentation de la cartographie du risque d'inondation'', septembre 2013, p. 2</ref>.
 
Cette commune rurale est dans la zone [[Zones Natura 2000 en Maine-et-Loire|Natura 2000]] de la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, zone de {{unité|90|kilomètres}} le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes'', juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)</ref>. La zone de la Vallée de la Loire aval, des Ponts-de-Cé à Ingrandes et La Varenne, est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.
 
L'office de tourisme est celui de la [[Communauté de communes Loire Layon Aubance|communauté de communes]] dont une antenne se trouve à [[Brissac-Quincé]] durant la saison touristique<ref>Communauté de communes Loire Layon Aubance, ''Office de tourisme Destination Anjou Vignoble et Villages'', 2024-2025</ref>.
 
Localités aux alentours : [[Bouchemaine]], [[Sainte-Gemmes-sur-Loire]], [[Mûrs-Erigné]], [[Denée]], [[Béhuard]], [[Les Ponts-de-Cé]], [[Savennières]], [[Mozé-sur-Louet]], [[Soulaines-sur-Aubance]] et [[Rochefort-sur-Loire]]<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Saint-Jean-de-la-Croix (49)'', juin 2010</ref>.
 
[[File:Loire saintjeandelacroix 2014a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de la Loire.|La Loire à Saint-Jean-de-la-Croix]]
 
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Saint-Jean-de-la-Croix dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3, Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 393|393]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 394|394]].</ref> :
 
{{citation|
Saint-Jean-de-la-Croix, canton des Ponts-de-Cé
(6 kil.), arrond. d’Angers (9 kil.). —
En Vallée de Fosse, le village de la Croix
paroisse de Ste-Gemme 1593, 1601 (Sainte-Gemmes,
Et.-C.), 1669 (Denée, Et.-C.). — La
chapelle située au village de la Croix du
Port-Thibault de Fosse en Vallée en cette
paroisse de Ste-Gemme 1704 (Et.-C.) — Saint-Jean-Baptiste
du Port-Thibault 1704 (Ibid.).
— La Croix en Vallée 1764 (Cl. Robin, l’Ami
des Peuples, p. 21). — L’Ile-Verte 1793. — Au
centre et sur le rebord nord d’une île de Loire
longue de 10 kil. sur 1 kil. de largeur, que se
partagent quatre communes et dont la pointe orientale
porte la ville des Ponts-de-Cé, — entre Mûrs
(3 kil. 1/2) à l’E. et au S.-E., Mozé (7I kil.) au S.,
Denée (4 kil.) à l’O., Sainte-Gemmes (3 kil.)
au N. Outre-Loire.
 
Le chemin d’intérêt commun du bourg aux
Ponts-de-Cé longe la Loire depuis le vieux Port-Thibault,
formant une levée, construite en 1695, de
nouveau en 1783 par l’administration des Ponts-et-Chaussées
aux frais des habitants et à proportion
de leur domaine.
 
En dépendent les ham. et vill. du Vieux-Port-Thibault
(21 mais., 61 hab.), de la Roë (13 m.,
38 hab.), du Grand-Port (9 mais., 28 hab.), de
l’ancien Bas-Bourg (5 mais., 9 hab.), du Petit-Village
(4 mais., 13 hab.) et 6 ou 7 fermes ou écarts.
 
Le centre s’est déplacé par suite de la reconstruction
des édifices communaux, laissant au
Vieux-Bourg 27 mais., 89 hab., pour reformer
à 200 mèt. vers S. le nouveau bourg (8 mais.,
24 hab.).
 
Superficie : 184 hect., sans vignes ni bois.
 
Perception et Bureau de poste des Ponts-de-Cé.
 
Culture de chanvre et lin renommés ; — pêche
et marine.
 
La Mairie, jusqu’à ce jour dans un pauvre
galetas, plongé dans l’eau des grandes crues, vient
d’être mise en reconstruction par adjudication
du 28 janvier 1877 (archit. Beignet), sur un terrain
exhaussé.
 
L’Eglise, sous le vocable de la Décollation de
St Jean-Baptiste (succursale 5 nivôse an XIII),
avait la première déserté la place, où de novembre
1855 à mai 1856 seulement l’inondation l’avait
envahie à six reprises. Ge n’était d’ailleurs qu’une
simple nef, dont les murs ruineux mesuraient à
peine 4 mètres de hauteur, et qui a été remplacée
par un vaste édifice de style néo-gothique
(archit. Delestre et de Coutailloux), construit en
1860-1861.
 
Le presbytère a été donné à la fabrique par
acte privé du 8 janvier 1808.
 
Le pays n’a pas d’histoire. Il faisait partie de
la vallée de Fosse, où se concentrait une importante
agglomération antique, depuis longtemps
disparue et que se disputaient les paroisses
riveraines. Dans la partie attribuée à Denée
s’éleva au {{XVIe}} s. la chapelle des Jobeaux, V. ce
mot. Le reste en amont vers N.-E. dépendait
jusqu’au XVIII{{e}} s. de Ste-Gemmes-sur-L. et restait
trop fréquemment abandonné loin de tout secours.
En 1704 Jean Gaudin, prêtre habitué de l’église
paroissiale, y fit construire au village dit « de la
Croix du Port-Thibault de Fosse en Vallée »
une chapelle, bénite le 29 août. Dès le 18 décembre
un bref spécial de l’évêque l’autorise à y
installer un tabernacle, à y donner les instructions
à la messe matutinale, à y chanter vêpres,
à confesser et catéchiser. Dès 1707 on y célébrait
des mariages, des sépultures, dès 1709 des baptêmes ;
— et une desservance y fut installée en titre
le 7 août 1722. — On y voyait en 1787 un beau
tableau, l’''Histoire des Disciples d’Emmaüs''
— et dans l’église neuve, ont été recaeillies deux
pierres, trouvées dans l’ancien clocher, dont une
porte inscrit : ''D. O. M, Et. in honorem BB.''
''Marie virginis hanc lapidem posuit PP.''
''D. F. Bréhier, D. J. Gaudiais, hujusce loci''
''fundatoris vidua, d. Sab. m. J. 26 a. d.''
''1777'' ; — l’autre : ''D. O. M. 26 septembre 1778''
''cel pierre a été bénie par V, et d. messire''
''J. Béziau curé de Ste-Gemme-sur Loire.''
''Elle a été pozée par hault et puissant seigneur''
''messire V. G. Valsh, comte de Serrant,
''seigneur de ce lieu, assisté de h. et p.''
''seigneur messire C. Baudard de Vaudésir,''
''baron de Ste-Gemmes, par les soins de''
''M. Courballay, curé de cette paroisse''. — Ce
dernier curé, Courbalay, homme distingué et
qui avait été reçu en 1789 dans la Société des
Botanophiles, refusa le serment et s’associa à
toutes les menées de résistance, organisées par le
titulaire des Jobeaux, contre son successeur constitutionnel,
Franç.-Joseph-Fidèle Faucheux,
ancien vicaire de Lesvière, qui renonça à toutes
fonctions ecclésiastiques, le 4 frimaire an II.
 
La terre faisait partie, comme les Jobeaux, des
dépendances du comté de Serrant. En mai 1637
Guill. Bautru obtint môme des lettres patentes
pour la création d’une foire, à tenir dans la
vallée de Fosse le lendemain de la St -Barnabé
(11 juin), mais qui ne tint pas.
 
Maires : Jean Peltier, 10 messidor an VIII,
démissionnaire le 27 décembre 1825. — Jean
Périgault, 14 janvier 1826, démissionnaire le
10 septembre 1830. — Pierre Dolbeau, capitaine
retraité, 15 septembre 1830. — Jean-Pierre Bazouge,
8 juillet 1852, installé le 8 août, démissionnaire en 1856.
— Mathurin Périgault,
22 novembre 1856. — Etienne Trottier, 28 juillet
1858, installé le 8 août, en fonctions, 1877.
 
<small>Arch. de M.-et-L. B Présidial, 26 janvier 1639 ; G 194. — Arch. comm. de Ste-Gemmes-s.-L. Et.-C. — ''Revue d’Anjou'', 1852, p. 42. — Pouillé, Mss. 648.— Mss. 1142, p. 121.</small>
}}


L'office de tourisme de la région de Brissac et du bassin de l'Aubance est celui de Brissac-Loire-Aubance, qui se trouve à [[Brissac-Quincé]].
== Notes ==
{{Références}}
: Les [[Jean-de-la-Croix|fomes anciennes]] du nom.




{{Commune à compléter}}
{{BasPage Communes}}


[[Catégorie:Commune]]
[[Catégorie:Commune]]
[[Catégorie:Région d'Angers]]
[[Catégorie:Région d'Angers]]
[[Catégorie:UNESCO 933]]
[[Catégorie:Natura 2000]]