« La Tourlandry » : différence entre les versions

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C'est sur son territoire que l'on trouve le point le plus haut de Maine-et-Loire<ref name="ign-216m">IGN, [[Point le plus haut de Maine-et-Loire|Répertoire géographique des communes (RGC)]], ZMAX 216 sur La Tourlandry, données 2010, 2012, 2013 et 2014.</ref>.  
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Ses habitants se nomment les Landericien(ne)s.
Ses habitants sont appelés les Landericien(ne)s.




== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
Un rapprochement intervient à la fin de 2015 avec la [[Création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)|création de la commune nouvelle]] de [[Chemillé-en-Anjou]] issue du regroupement des communes de [[Chanzeaux]], [[La Chapelle-Rousselin]], [[Chemillé-Melay]], [[Cossé-d'Anjou]], [[La Jumellière]], [[Neuvy-en-Mauges]], [[Sainte-Christine]], [[Saint-Georges-des-Gardes]], [[Saint-Lézin]], [[La Salle-de-Vihiers]], La Tourlandry et [[Valanjou]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-58'', du 24 septembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)]].</ref>. La Tourlandry devient une commune déléguée.
La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. [[La Tour Landry]] puis La Tourlandry<ref name="augereau">Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 199-110</ref>.


La commune est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Chemillé|de la région de Chemillé]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chemillé|de Chemillé]] et l'arrondissement [[Arrondissement de Cholet|de Cholet]].
Un rapprochement intervient à la fin de 2015 avec la [[Création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)|création de la commune nouvelle]] de [[Chemillé-en-Anjou]] issue du regroupement des communes de [[Chanzeaux]], [[La Chapelle-Rousselin]], [[Chemillé-Melay]], [[Cossé-d'Anjou]], [[La Jumellière]], [[Neuvy-en-Mauges]], [[Sainte-Christine]], [[Saint-Georges-des-Gardes]], [[Saint-Lézin]], [[La Salle-de-Vihiers]], La Tourlandry et [[Valanjou]]. La Tourlandry devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-58'', du 24 septembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015)]].</ref>.


Son code commune (Insee) est 49351 et son code postal est 49120.
Jusqu'alors La Tourlandry est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Chemillé|de la région de Chemillé]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chemillé-Melay|de Chemillé-Melay]] (Vezins en 1793, [[Canton de Chemillé|Chemillé]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Tourlandry'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Cholet|de Cholet]].
 
Son code commune (Insee) est 49351 et son code postal est 49120. Ses habitants se nomment (gentilé) les Landericien, les Landericiennes<ref name="augereau" />{{,}}<ref>Mairie de Chemillé-en-Anjou, ''La Tourlandry : Carte d'identité de La Tourlandry'', 2018-2022</ref>. Sa population est de {{formatnum:1198}} habitants en 1999, {{formatnum:1214}} en 2006 et {{formatnum:1409}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
Éléments du patrimoine à voir à La Tourlandry<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La Tourlandry)'', juillet 2012</ref> :
À la fin du {{Xs}}, un haut donjon est édifié sur le plateau dominant la région par le chevalier Landry. Il forme le centre d'un château médiéval fortifié (château-fort), avec église dans l'enceinte et double faubourg extérieur fortifié. Le fief constitue une baronnie relevant de [[Vihiers]]. L'ensemble de la place forte est ruiné par des guerres à la fin du {{XIs}}. Au {{XVIIIe}}, La Tourlandry dépend de la [[Glossaire#S|sénéchaussée]] et du [[Glossaire#P|présidial]] d'[[Angers]], ainsi que de l'[[Glossaire#E|élection]] de [[Montreuil-Bellay]]<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|555-559}}</ref>{{,}}<ref name="augereau" />.
* Château de la Giraudière ;
 
* Demeure dite château de la Tourlandry ;
La famille de la Tour-Landry conserva la terre jusqu'au {{XVs}}. Elle fut l'une des plus illustres d'Anjou, dont certains participèrent aux croisades et l'un, Robert, élu abbé de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers, fit construire la tour Saint-Aubin<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref name="augereau" />{{,}}<ref>Dict. Célestin Port de 1996, ''op. cit.'', p. 560</ref>.
* Église Saint-Vincent ;  
 
[[Fichier:Tourlandry Vestiges de l'ancienne église Saint-Vincent.jpg|vignette]]
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La Tourlandry)'', juillet 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Mairie de La Tourlandry (Communauté de communes de la région de Chemillé), ''Notre patrimoine local'', 2013-2016</ref> :
* Ensemble commémoratif dit les Treize-Croix ;
* La chapelle du cimetière, du {{XIXs}} ;
* Grotte de Lourdes dite grotte de l'Agonie ;
* Le château de la Giraudière, du {{XIXs}} ;
* Menhir dit la Grosse Pierre de la Rigaudière ;
* Plusieurs croix de chemin (Croix du Bois-Oger, la Fardellerie, le Grand-Pâtis, le Meulerault, Croix du Châtellier, Grand-Champs-de-la-Croix, Croix de la Denéchère), calvaire de Coron (nom local donné aux blocs de granit) ;
* [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulin à vent]] dit moulin de la Vollerie ;
* La demeure dite château de la Tourlandry, du {{XVIIIs}} ;
* Puits dit fontaine de la Denèchère.
* L'église Saint-Vincent, du {{XIXs}}, de style dit romano-byzantin ;
* Le vieux clocher, du {{XIXs}}, vestige de l'ancienne église paroissiale Saint-Vincent-de-Saragosse ;
[[Fichier:Tourlandry Vestiges de l'ancienne église Saint-Vincent.jpg|vignette|alt=Photographie du vieux clocher, vestige de l'ancienne église.]]
* L'ensemble commémoratif dit les Treize-Croix, du {{XIXs}}, mémorial de 13 victoires des catholiques sur les huguenots aux {{XVIe}} et {{XVIIs}}s ;
* La ferme au lieu-dit Le Château ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), la ferme de la Vainerie ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}) ;
* La grotte de Lourdes dite grotte de l'Agonie ;
* La maison dite le Roc ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), la maison du Petit-Chiron ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), la maison dite l'Aumônerie ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), la maison de l'Ambatterie ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), la maison du Sacristain ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), la maison de la Confordière ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), la maison de la Rose-Lizée ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), la maison du 17 de la Grande-Rue ({{XVIe}}) ;
* Le menhir dit la Grosse Pierre de la Rigaudière ;
* Le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Vollerie, des {{XIXe}} et {{XXs}}s ;
* Le puits dit fontaine de la Denèchère.
 
La tour érigée au {{Xs}} a ajourd'hui disparue. L'actuel château du {{XIXs}}, a succèdé aux précédents<ref name="augereau" />{{,}}<ref name="cport-1996" />.


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
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L'Association pour la valorisation du patrimoine landericien (AVPL) participe à la préservation du patrimoine local<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Chemillé-en-Anjou. Un nouveau bureau à l'association pour la valorisation du patrimoine landericien'', 5 décembre 2021</ref>.
L'Association pour la valorisation du patrimoine landericien (AVPL) participe à la préservation du patrimoine local<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Chemillé-en-Anjou. Un nouveau bureau à l'association pour la valorisation du patrimoine landericien'', 5 décembre 2021</ref>.


== Territoire ==
Le groupe vocal des [[Les Compagnons de la Tourlandry|Compagnons de la Tourlandry]] est originaire de la commune. Douze jeunes landericiens se présentent en [[1959]] au concours national de la Coupe de la Joie, concours culturel des années 1950, qu'ils remportent à Annecy devant plus de {{formatnum:20000}} personnes. Cette victoire marque le début de leur carrière<ref>Ouest-France (Sylvie Arnaud), ''L'histoire « unique » des Gitans de La Tourlandry'', 20 novembre 2013</ref>.
La colline de la Trottière (commune de La Tourlandry) est le point culminant du département de Maine-et-Loire à [[Point le plus haut de Maine-et-Loire|216 mètres]]<ref name="ign-216m" />.  
 
== Espace et territoire ==
La colline de la Trottière (commune de La Tourlandry) est le point culminant du département de Maine-et-Loire à [[Point le plus haut de Maine-et-Loire|216 mètres]]<ref name="ign-216m" />{{,}}<ref>Dict. Célestin Port de 1996, ''op. cit.'', p. 555</ref>.
 
La Tourlandry s'étend sur {{unité|19.34|km|2}} ({{unité|1934|hectares}}), dans le secteur Sud de Chemillé-en-Anjou, et son altitude varie de 120 à {{unité|216|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur le plateau des Mauges<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.
 
Localités aux alentours : [[Cossé-d'Anjou]] ({{unité|2.7|km}}), [[Vezins]] ({{unité|2.9|km}}), [[Melay]] ({{unité|4.3|km}}), [[Coron]] ({{unité|4.4|km}}), [[Saint-Georges-des-Gardes]] ({{unité|4.7|km}}), [[La Salle-de-Vihiers]] ({{unité|4.8|km}}), [[Chanteloup-les-Bois]] ({{unité|5.6|km}}), [[Trémentines]] ({{unité|7.2|km}}), [[Chemillé]] ({{unité|7.7|km}}) et [[Nuaillé]] ({{unité|9.3|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de La Tourlandry (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


== Notes ==
== Notes ==
Bibliographie
:• Michel Samson, ''Histoire de La Tourlandry'', Hérault éditions (Maulévrier), 1986
Sources et annotations
Sources et annotations
{{Références}}
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:Voir aussi les [[La Tour Landry|formes anciennes]] du nom.
: Les [[La Tour Landry|formes anciennes]] du nom.


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[[Catégorie:Mauges]]
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Version du 7 janvier 2023 à 09:12

La Tourlandry
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Mauges
Commune Chemillé-en-Anjou
Note(s) Regroupement
du 15 décembre 2015
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

La Tourlandry est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), dans les Mauges, à l'est de Saint-Georges-des-Gardes et au nord de Vezins. Elle est rattachée depuis décembre 2015 à la commune de Chemillé-en-Anjou.

C'est sur son territoire que l'on trouve le point le plus haut de Maine-et-Loire[1].

Ses habitants sont appelés les Landericien(ne)s.


Situation administrative

La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'Ancien Régime[2]. La Tour Landry puis La Tourlandry[3].

Un rapprochement intervient à la fin de 2015 avec la création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou issue du regroupement des communes de Chanzeaux, La Chapelle-Rousselin, Chemillé-Melay, Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin, La Salle-de-Vihiers, La Tourlandry et Valanjou. La Tourlandry devient une commune déléguée[4].

Jusqu'alors La Tourlandry est membre de la communauté de communes de la région de Chemillé, et se trouve dans le canton de Chemillé-Melay (Vezins en 1793, Chemillé en 1801[5]) et l'arrondissement de Cholet.

Son code commune (Insee) est 49351 et son code postal est 49120. Ses habitants se nomment (gentilé) les Landericien, les Landericiennes[3],[6]. Sa population est de 1 198 habitants en 1999, 1 214 en 2006 et 1 409 en 2015[7].

Histoire et patrimoine

À la fin du Xe siècle, un haut donjon est édifié sur le plateau dominant la région par le chevalier Landry. Il forme le centre d'un château médiéval fortifié (château-fort), avec église dans l'enceinte et double faubourg extérieur fortifié. Le fief constitue une baronnie relevant de Vihiers. L'ensemble de la place forte est ruiné par des guerres à la fin du XIe siècle. Au XVIIIe, La Tourlandry dépend de la sénéchaussée et du présidial d'Angers, ainsi que de l'élection de Montreuil-Bellay[8],[3].

La famille de la Tour-Landry conserva la terre jusqu'au XVe siècle. Elle fut l'une des plus illustres d'Anjou, dont certains participèrent aux croisades et l'un, Robert, élu abbé de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers, fit construire la tour Saint-Aubin[8],[3],[9].

Éléments du patrimoine[10],[8],[11] :

  • La chapelle du cimetière, du XIXe siècle ;
  • Le château de la Giraudière, du XIXe siècle ;
  • Plusieurs croix de chemin (Croix du Bois-Oger, la Fardellerie, le Grand-Pâtis, le Meulerault, Croix du Châtellier, Grand-Champs-de-la-Croix, Croix de la Denéchère), calvaire de Coron (nom local donné aux blocs de granit) ;
  • La demeure dite château de la Tourlandry, du XVIIIe siècle ;
  • L'église Saint-Vincent, du XIXe siècle, de style dit romano-byzantin ;
  • Le vieux clocher, du XIXe siècle, vestige de l'ancienne église paroissiale Saint-Vincent-de-Saragosse ;
Photographie du vieux clocher, vestige de l'ancienne église.
  • L'ensemble commémoratif dit les Treize-Croix, du XIXe siècle, mémorial de 13 victoires des catholiques sur les huguenots aux XVIe et XVIIe siècles ;
  • La ferme au lieu-dit Le Château (XVIIIe-XIXe), la ferme de la Vainerie (XVIIIe-XIXe) ;
  • La grotte de Lourdes dite grotte de l'Agonie ;
  • La maison dite le Roc (XVIIIe-XIXe), la maison du Petit-Chiron (XVIIIe-XIXe), la maison dite l'Aumônerie (XVIIe-XIXe), la maison de l'Ambatterie (XVIIIe-XIXe), la maison du Sacristain (XVIIIe-XIXe), la maison de la Confordière (XVIIIe-XIXe), la maison de la Rose-Lizée (XVIIIe-XIXe), la maison du 17 de la Grande-Rue (XVIe) ;
  • Le menhir dit la Grosse Pierre de la Rigaudière ;
  • Le moulin à vent dit moulin de la Vollerie, des XIXe et XXe siècles ;
  • Le puits dit fontaine de la Denèchère.

La tour érigée au Xe siècle a ajourd'hui disparue. L'actuel château du XIXe siècle, a succèdé aux précédents[3],[8].

Loisirs et culture

On y trouve une bibliothèque, intégrée au réseau des bibliothèques de la région de Chemillé[12].

L'Association pour la valorisation du patrimoine landericien (AVPL) participe à la préservation du patrimoine local[13].

Le groupe vocal des Compagnons de la Tourlandry est originaire de la commune. Douze jeunes landericiens se présentent en 1959 au concours national de la Coupe de la Joie, concours culturel des années 1950, qu'ils remportent à Annecy devant plus de 20 000 personnes. Cette victoire marque le début de leur carrière[14].

Espace et territoire

La colline de la Trottière (commune de La Tourlandry) est le point culminant du département de Maine-et-Loire à 216 mètres[1],[15].

La Tourlandry s'étend sur 19,34 km2 (1 934 hectares), dans le secteur Sud de Chemillé-en-Anjou, et son altitude varie de 120 à 216 mètres[16]. Son territoire se situe sur le plateau des Mauges[17].

Localités aux alentours : Cossé-d'Anjou (2,7 km), Vezins (2,9 km), Melay (4,3 km), Coron (4,4 km), Saint-Georges-des-Gardes (4,7 km), La Salle-de-Vihiers (4,8 km), Chanteloup-les-Bois (5,6 km), Trémentines (7,2 km), Chemillé (7,7 km) et Nuaillé (9,3 km)[18].

Notes

Bibliographie

• Michel Samson, Histoire de La Tourlandry, Hérault éditions (Maulévrier), 1986

Sources et annotations

  1. a et b IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), ZMAX 216 sur La Tourlandry, données 2010, 2012, 2013 et 2014.
  2. Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».
  3. a b c d et e Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 199-110
  4. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-58, du 24 septembre 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Chemillé-en-Anjou (2015).
  5. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Tourlandry, 2007
  6. Mairie de Chemillé-en-Anjou, La Tourlandry : Carte d'identité de La Tourlandry, 2018-2022
  7. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2015)
  8. a b c et d Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 555-559
  9. Dict. Célestin Port de 1996, op. cit., p. 560
  10. Ministère de la Culture, Base Mérimée (La Tourlandry), juillet 2012
  11. Mairie de La Tourlandry (Communauté de communes de la région de Chemillé), Notre patrimoine local, 2013-2016
  12. Communauté de communes de la région de Chemillé, Chemillé Melay - Médiathèque Victor Hugo, 2015
  13. Le Courrier de l'Ouest, Chemillé-en-Anjou. Un nouveau bureau à l'association pour la valorisation du patrimoine landericien, 5 décembre 2021
  14. Ouest-France (Sylvie Arnaud), L'histoire « unique » des Gitans de La Tourlandry, 20 novembre 2013
  15. Dict. Célestin Port de 1996, op. cit., p. 555
  16. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  17. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  18. Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de La Tourlandry (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
Les formes anciennes du nom.

Autres données

Liste des communes en 2015
Anciennes communes 2015
Populations 2012, en vigueur au 1er janvier 2015
Altitudes en 2014
Superficies en 2014
Divisions administratives et électorales en 2014