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La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre [[1789]] : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. ''[[Chalonnes]]'', puis ''Chalonnes-sur-Loire''. | La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre [[1789]] : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. ''[[Chalonnes]]'', puis ''Chalonnes-sur-Loire''. | ||
Elle est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes Loire Layon Aubance|de Loire-Layon-Aubance]], après disparition [[Communauté de communes Loire-Layon|de Loire-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chalonnes-sur-Loire|de Chalonnes]], dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Chalonnes-sur-Loire (49063)'', 2020</ref>. | Elle est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes Loire Layon Aubance|de Loire-Layon-Aubance]], après disparition [[Communauté de communes Loire-Layon|de Loire-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chalonnes-sur-Loire|de Chalonnes]] (Chalonnes en 1793 et 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chalonnes-sur-Loire'', 2007</ref>), dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Chalonnes-sur-Loire (49063)'', 2020</ref>. | ||
Son code commune (Insee) est 49063 et son code postal est 49290. Les habitants se nomment les Chalonnais, Chalonnaises. Sa population est de {{formatnum:4058}} habitants en 1962, {{formatnum:5281}} en 1982 et de {{formatnum:6535}} en 2017<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2017|2017]])</ref>. La commune appartient à l'Unité urbaine de Chalonnes-sur-Loire, l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Ancenis et au bassin de vie de Chalonnes-sur-Loire<ref name="insee-gae" />. Ce dernier comporte les quatre communes de Chalonnes-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, La Possonnière et Savennières<ref>Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Bassin de vie de Chalonnes-sur-Loire (49063'', 2020</ref>. | Son code commune (Insee) est 49063 et son code postal est 49290. Les habitants se nomment les Chalonnais, Chalonnaises. Sa population est de {{formatnum:4058}} habitants en 1962, {{formatnum:5281}} en 1982 et de {{formatnum:6535}} en 2017<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2017|2017]])</ref>. La commune appartient à l'Unité urbaine de Chalonnes-sur-Loire, l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Ancenis et au bassin de vie de Chalonnes-sur-Loire<ref name="insee-gae" />. Ce dernier comporte les quatre communes de Chalonnes-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, La Possonnière et Savennières<ref>Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Bassin de vie de Chalonnes-sur-Loire (49063'', 2020</ref>. | ||
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== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
La petite cité est dès l'époque gallo-romaine florissante et animée. La | La petite cité est dès l'époque gallo-romaine florissante et animée. La baronnie appartiendra jusqu'à la Révolution aux évêques, qui, à la fin du {{XIs}} en augmentent le domaine et les droits. Suite aux guerres franco-anglaises, sont territoire est affaiblit et un château y est reconstruit en 1420. La ville est à nouveau affaiblit au {{XVIs}} par les guerres de religion. Le commerce retrouvera sa prospérité à partir du {{XVIIe}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|615-621}} — Voir [[Dictionnaire Célestin Port]].</ref>. | ||
Plusieurs traces préhistoriques y on été trouvées, ce qui en fait un des lieux le plus anciennement habité du département. | Plusieurs traces préhistoriques y on été trouvées, ce qui en fait un des lieux le plus anciennement habité du département. |