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'''Saint-Georges-des-Sept-Voies''' est une commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), à 4 km au nord-ouest de [[Gennes]]. On y trouve des [[Village troglodyte de Rochemenier|abris troglodytiques]].
'''Saint-Georges-des-Sept-Voies''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans le [[Saumurois]] à {{unité|4|km}} au nord-ouest de [[Gennes]]. Elle est rattachée depuis 2016 à la commune de [[Gennes-Val-de-Loire]]. On y trouve des [[Village troglodyte de Rochemenier|abris troglodytiques]].


Plusieurs autres communes du département comportent le nom « Saint-Georges » : [[Saint-Georges-du-Bois]], [[Saint-Georges-des-Gardes]], [[Saint-Georges-sur-Layon]], [[Saint-Georges-sur-Loire]] et Saint-Georges-des-Sept-Voies.
Ses habitants se nomment les Saint-Georgeois(es).


Un regroupement intervient en 2016 avec la [[Création de la nouvelle commune de Gennes-Val de Loire (2016)|création de la commune nouvelle]] de [[Gennes-Val de Loire]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-62, du 5 octobre 2015 - voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val de Loire (2016)]].</ref>.


== Situation administrative ==
Absorbe en 1840, [[Bessé]], [[Le Thoureil]], [[Saint-Maur]] et [[Saint-Pierre-en-Vaux]]. Cède en 1873, [[Le Thoureil]], et lui donne les hameaux de Bessé et Saint-Maur<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Georges-des-Sept-Voies'', 2007</ref>.


== Patrimoine ==
Au début du {{XXIs}}, un rapprochement intervient le 1{{er}} janvier 2016 avec la création de la commune nouvelle de [[Gennes-Val de Loire (ancienne)|Gennes-Val de Loire (I)]] issue du regroupement des communes de [[Chênehutte-Trèves-Cunault]], [[Gennes]], [[Grézillé]], Saint-Georges-des-Sept-Voies et [[Le Thoureil]]. Saint-Georges-des-Sept-Voies devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-62'', du 5 octobre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val de Loire (2016)]].</ref>.
À voir sur la commune :
 
* Abris troglodytiques ;
Jusqu'alors elle est intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes du Gennois|du Gennois]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]] (Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1793, [[Canton de Gennes|Gennes]] en 1801<ref name="cassini" />) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]. À l'origine, Saint-Georges-des-Sept-Voies est chef-lieu d'un canton comprenant Bessé, [[Chemellier]], [[Coutures]], Saint-Maur, Le Thoureil, augmenté de Saint-Pierre-de-Vaux<ref name="cport-1996" />.
* [[Liste des églises et chapelles de Maine-et-Loire|Église]] Saint-Barnabé ({{mh}}) ;
 
* Église de Saint-Pierre-en-Vaux (MH) ;
Son code commune (Insee) est 49279 et son code postal est 49350. Ses habitants se nomment Saint-Georgeois et Saint-Georgeoise<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 157-158</ref>. Sa population est de 570 habitants en 1999, 638 en 2006 et 709 en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.
* Éolienne le Prieuré ;
 
* [[Saint Georges des Sept Voies - Le Sale Village|Menhir]] dit menhir de Nivelle ou Pierre-Longue de Sale-Village ;
Un nouveau regroupement intervient le 1{{er}} janvier 2018 avec [[Les Rosiers-sur-Loire]] et [[Saint-Martin-de-la-Place]] donnant naissance à [[Gennes-Val-de-Loire|Gennes-Val-de-Loire (II)]]. Saint-Georges-des-Sept-Voies en reste une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BI-2017-33'', du 22 mai 2017 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val-de-Loire (2018)]].</ref>.
* Moulin à vent dit moulin de l'Echaudiet ;
 
* Moulin à vent dit moulin de Gâte-Argent.
Plusieurs communes du département comportent le nom « Saint-Georges » : [[Saint-Georges-du-Bois]], [[Saint-Georges-des-Gardes]], [[Saint-Georges-sur-Layon]], [[Saint-Georges-sur-Loire]] et Saint-Georges-des-Sept-Voies.
 
== Histoire et patrimoine ==
[[File:saintgeorgesdesseptvoies moulin lussiere 2014a.jpg|right|thumb|upright=0.7|alt=Photographie de la Lussière.]]
Son territoire se compose de plusieurs villages, dont Saint-Georges-des-Sept-Voies et [[Saint-Pierre-en-Vaux]]<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|70-73}}</ref>.
 
Des traces antiques indique un habitat ancien. La chapelle de Savoie (''[[Georges-les-Sept-Voies|de Savoia]]'') est mentionnée dès le {{Xs}}, alors simple dépendance. Au Moyen Âge, les seigneurs barons de [[Trèves]] jouissent de droits seigneuriaux dans l'église, qu'ils abandonnent au {{XVIIe}} au seigneur du Plessis-Thiour. Au {{XVIIIe}}, Saint-Georges-des-Sept-Voies dépend de l'élection de Saumur<ref name="cport-1996" />.
 
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Saint-Georges-des-Sept-Voies)'', mai 2012</ref> :
* Les abris troglodytiques de l'Orbière, de la Roche, de Saint-Pierre-en-Vaux ;
* La chapelle de Nidevelle ;
* L'[[Liste des églises et chapelles de Maine-et-Loire|église]] Saint-Barnabé (inscrite MH), des {{XIe}}, {{XIIe}} et {{XVIIIs}}s ;
* L'éolienne du Prieuré, du {{XIXs}} ;
* Les fermes du Cumeray ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), du Vendor ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), de la Roche ({{XVIe}}-{{XIXe}}), de Nidevelle ({{XVe}}-{{XXe}}), de Bois-Ragan ({{XVe}}-{{XVIe}}), de la Génaudière ({{XVIe}}), de Saint-Pierre-en-Vaux ({{XVe}}-{{XXe}}) ;
* Plusieurs lavoirs, lavoir de Fontaine, lavoir de Vendor ({{XIXe}}), lavoirs de la Genaudière, lavoir de Gaigné, lavoir de Cumeray {{XVIIIe}}-{{XIXe}}), lavoir de Saint-Pierre-en-Vaux<ref>Elyane Sommer, Blog ''Saint-Georges des Sept Voies'', 13 février 2009</ref> ;
* Les maisons de l'Orbière ({{XVIIIe}}), du Cumeray ({{XVIIe}}-{{XXe}}), de Nidevelle ({{XVIe}}-{{XIXe}}), de Saint-Pierre-en-Vaux ({{XVIe}}-{{XIXe}}), des Cours ({{XVIe}}-{{XIXe}}), de la Gauvenière ({{XVIIe}}-{{XVIIIe}}), de la Roche ({{XVIIe}}) ;
* Le manoir de la Blordière, des {{XVIIIe}} et {{XXs}}s ;
* Le manoir de l'Orbière, des {{XVe}}, {{XVIe}} et {{XVIIs}}s ;
* Le manoir de la Sansonnière, des {{XVe}}, {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XXs}}s ;
* Le [[Saint Georges des Sept Voies - Le Sale Village|menhir]] dit menhir de Nivelle ou Pierre-Longue de Sale-Village ;
* Plusieurs moulins à vent, de l'Échaudiet ({{XIXe}}), de Gâte-Argent ({{XIXe}}) et [[Moulin à vent de la Lussière|de la Lussière]].
 
Le village de l’Orbière est un site troglodytique, dont les premières traces d’habitation remontent au Moyen Âge et dans lequel vivaient encore plusieurs familles au début du {{XXs}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''À Saint-Georges-des-Sept-Voies, près de Saumur, l’Hélice terrestre prépare ses 30 ans'', 14 février 2023</ref>.
 
== L'Hélice terrestre ==
''L'Hélice terrestre'' est une sculpture contemporaine, une œuvre monumentale créée par l'artiste angevin Jacques Warkinsky, entre 1988 et 1993 à l'Orbière, après avoir investi le site alors à l'abandon dans les années 1970<ref name="co-14fevr2023">Le Courrier de l'Ouest, ''À Saint-Georges-des-Sept-Voies, près de Saumur, l’Hélice terrestre prépare ses 30 ans'', 14 février 2023</ref>.
 
[[File:warminski helice terrestre.jpg|left|thumb|upright=1.4|Photographie de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski.|alt=L'Hélice terrestre de Jacques Warminski]]
{{clr|left}}
 
Depuis sa mort en 1996, c'est l'association Artrodytespace qui œuvre à la conservation et la promotion de l'œuvre<ref name="co-14fevr2023" />.


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
L'hélice terrestre est une sculpture contemporaine de Jacques Warminski.
Le site de l'Hélice terrestre accueille des manifestations, comme en 2014 le 8{{e}} festival de sculpture sonore<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Georges-des-Sept-Voies Le programme de l'été de l'Hélice terrestre'', 25 juin 2014</ref>. Cette même année, l'association des loisirs de la commune organise la 25{{e}} Foire aux tripes<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Georges-des-Sept-Voies La 25e Foire aux tripes aura lieu ce week-end'', 27 août 2014</ref>. Le 30{{e}} anniversaire de l'espace d'art contemporain ''L'Hélice terrestre'' s'est déroulé durant l'été 2023<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Georges-des-Sept-Voies. Les rendez-vous des trente ans de l'Orbière'', 6 mai 2023</ref>.


[[Fichier:warminski helice terrestre.jpg|left|thumb|upright=1.2|Photographie de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski.|alt=L'Hélice terrestre de Jacques Warminski]]
== Espace et territoire ==
{{clr|left}}
Saint-Georges-des-Sept-Voies s'étend sur {{unité|15.22|km|2}} ({{unité|1522|hectares}}) et son altitude varie de 31 à {{unité|93|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur le plateau du Saumurois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. On trouve sur le village un hameau du nom de [[Le Sale-Village]].


== Randonnées ==
Elle se situe dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]]<ref>[[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine]], juin 2012</ref>, et la zone des Coteaux du Thoureil et celle du Bois et landes de Louerre sont classées [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.
Son territoire se situe dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]].


Le [[sentier GR 3]] (Montsoreau - Champtoceaux) passe par la commune.
Le [[sentier GR 3]] (Montsoreau - Champtoceaux) passe par Saint-Georges-des-Sept-Voies.


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Localités aux alentours : [[Le Thoureil]] ({{unité|3.2|km}}), [[Gennes]] ({{unité|4.4|km}}), [[Les Rosiers-sur-Loire]] ({{unité|4.7|km}}), [[Grézillé]] ({{unité|4.9|km}}), [[Coutures]] ({{unité|5.2|km}}), [[Chemellier]] ({{unité|5.3|km}}), [[Saint-Rémy-la-Varenne]] ({{unité|5.7|km}}), [[Louerre]] ({{unité|6.1|km}}), [[La Ménitré]] ({{unité|6.2|km}}) et [[Saint-Mathurin-sur-Loire]] ({{unité|7.4|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Saint-Georges-des-Sept-Voies (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.
On trouve sur la commune un hameau du nom de [[Le Sale-Village]].


== Notes ==
== Notes ==
Sources et annotations
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{{Références}}
: Voir aussi les [[Georges-les-Sept-Voies|formes anciennes]] du nom et les [[Saint-Georges (homonymie)|homonymies]] dans le département.


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{{Commune à compléter}}
 
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[[Catégorie:Saumurois]]
[[Catégorie:Saumurois]]
[[Catégorie:Saint-Georges-des-Sept-Voies]]

Dernière version du 1 juin 2023 à 17:08

Saint-Georges-des-Sept-Voies
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Gennes-Val-de-Loire
Note(s) Regroupement
du 1er janvier 2016
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Saint-Georges-des-Sept-Voies est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), dans le Saumurois à 4 km au nord-ouest de Gennes. Elle est rattachée depuis 2016 à la commune de Gennes-Val-de-Loire. On y trouve des abris troglodytiques.

Ses habitants se nomment les Saint-Georgeois(es).


Situation administrative

Absorbe en 1840, Bessé, Le Thoureil, Saint-Maur et Saint-Pierre-en-Vaux. Cède en 1873, Le Thoureil, et lui donne les hameaux de Bessé et Saint-Maur[1].

Au début du XXIe siècle, un rapprochement intervient le 1er janvier 2016 avec la création de la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire (I) issue du regroupement des communes de Chênehutte-Trèves-Cunault, Gennes, Grézillé, Saint-Georges-des-Sept-Voies et Le Thoureil. Saint-Georges-des-Sept-Voies devient une commune déléguée[2].

Jusqu'alors elle est intégrée à la communauté de communes du Gennois, et se trouve dans le canton de Doué-la-Fontaine (Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1793, Gennes en 1801[1]) et l'arrondissement de Saumur. À l'origine, Saint-Georges-des-Sept-Voies est chef-lieu d'un canton comprenant Bessé, Chemellier, Coutures, Saint-Maur, Le Thoureil, augmenté de Saint-Pierre-de-Vaux[3].

Son code commune (Insee) est 49279 et son code postal est 49350. Ses habitants se nomment Saint-Georgeois et Saint-Georgeoise[4]. Sa population est de 570 habitants en 1999, 638 en 2006 et 709 en 2015[5].

Un nouveau regroupement intervient le 1er janvier 2018 avec Les Rosiers-sur-Loire et Saint-Martin-de-la-Place donnant naissance à Gennes-Val-de-Loire (II). Saint-Georges-des-Sept-Voies en reste une commune déléguée[6].

Plusieurs communes du département comportent le nom « Saint-Georges » : Saint-Georges-du-Bois, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Georges-sur-Layon, Saint-Georges-sur-Loire et Saint-Georges-des-Sept-Voies.

Histoire et patrimoine

Photographie de la Lussière.

Son territoire se compose de plusieurs villages, dont Saint-Georges-des-Sept-Voies et Saint-Pierre-en-Vaux[3].

Des traces antiques indique un habitat ancien. La chapelle de Savoie (de Savoia) est mentionnée dès le Xe siècle, alors simple dépendance. Au Moyen Âge, les seigneurs barons de Trèves jouissent de droits seigneuriaux dans l'église, qu'ils abandonnent au XVIIe au seigneur du Plessis-Thiour. Au XVIIIe, Saint-Georges-des-Sept-Voies dépend de l'élection de Saumur[3].

Éléments du patrimoine[7] :

  • Les abris troglodytiques de l'Orbière, de la Roche, de Saint-Pierre-en-Vaux ;
  • La chapelle de Nidevelle ;
  • L'église Saint-Barnabé (inscrite MH), des XIe, XIIe et XVIIIe siècles ;
  • L'éolienne du Prieuré, du XIXe siècle ;
  • Les fermes du Cumeray (XVIIe-XIXe), du Vendor (XVIIe-XIXe), de la Roche (XVIe-XIXe), de Nidevelle (XVe-XXe), de Bois-Ragan (XVe-XVIe), de la Génaudière (XVIe), de Saint-Pierre-en-Vaux (XVe-XXe) ;
  • Plusieurs lavoirs, lavoir de Fontaine, lavoir de Vendor (XIXe), lavoirs de la Genaudière, lavoir de Gaigné, lavoir de Cumeray XVIIIe-XIXe), lavoir de Saint-Pierre-en-Vaux[8] ;
  • Les maisons de l'Orbière (XVIIIe), du Cumeray (XVIIe-XXe), de Nidevelle (XVIe-XIXe), de Saint-Pierre-en-Vaux (XVIe-XIXe), des Cours (XVIe-XIXe), de la Gauvenière (XVIIe-XVIIIe), de la Roche (XVIIe) ;
  • Le manoir de la Blordière, des XVIIIe et XXe siècles ;
  • Le manoir de l'Orbière, des XVe, XVIe et XVIIe siècles ;
  • Le manoir de la Sansonnière, des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XXe siècles ;
  • Le menhir dit menhir de Nivelle ou Pierre-Longue de Sale-Village ;
  • Plusieurs moulins à vent, de l'Échaudiet (XIXe), de Gâte-Argent (XIXe) et de la Lussière.

Le village de l’Orbière est un site troglodytique, dont les premières traces d’habitation remontent au Moyen Âge et dans lequel vivaient encore plusieurs familles au début du XXe siècle[9].

L'Hélice terrestre

L'Hélice terrestre est une sculpture contemporaine, une œuvre monumentale créée par l'artiste angevin Jacques Warkinsky, entre 1988 et 1993 à l'Orbière, après avoir investi le site alors à l'abandon dans les années 1970[10].

L'Hélice terrestre de Jacques Warminski
Photographie de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski.

Depuis sa mort en 1996, c'est l'association Artrodytespace qui œuvre à la conservation et la promotion de l'œuvre[10].

Loisirs et culture

Le site de l'Hélice terrestre accueille des manifestations, comme en 2014 le 8e festival de sculpture sonore[11]. Cette même année, l'association des loisirs de la commune organise la 25e Foire aux tripes[12]. Le 30e anniversaire de l'espace d'art contemporain L'Hélice terrestre s'est déroulé durant l'été 2023[13].

Espace et territoire

Saint-Georges-des-Sept-Voies s'étend sur 15,22 km2 (1 522 hectares) et son altitude varie de 31 à 93 mètres[14]. Son territoire se trouve sur le plateau du Saumurois[15]. On trouve sur le village un hameau du nom de Le Sale-Village.

Elle se situe dans le périmètre du parc naturel Loire-Anjou-Touraine[16], et la zone des Coteaux du Thoureil et celle du Bois et landes de Louerre sont classées espace naturel sensible (ENS)[17].

Le sentier GR 3 (Montsoreau - Champtoceaux) passe par Saint-Georges-des-Sept-Voies.

Randonnées à pied en Maine-et-Loire
←
Le Thoureil   		Sentier GR 3
  Saint-Georges-des-Sept-Voies   		→
  Gennes

Localités aux alentours : Le Thoureil (3,2 km), Gennes (4,4 km), Les Rosiers-sur-Loire (4,7 km), Grézillé (4,9 km), Coutures (5,2 km), Chemellier (5,3 km), Saint-Rémy-la-Varenne (5,7 km), Louerre (6,1 km), La Ménitré (6,2 km) et Saint-Mathurin-sur-Loire (7,4 km)[18].

Notes

Sources et annotations

  1. ↑ a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Georges-des-Sept-Voies, 2007
  2. ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-62, du 5 octobre 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Gennes-Val de Loire (2016).
  3. ↑ a b et c Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 70-73
  4. ↑ Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 157-158
  5. ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2015)
  6. ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BI-2017-33, du 22 mai 2017 — Voir création de la nouvelle commune de Gennes-Val-de-Loire (2018).
  7. ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Saint-Georges-des-Sept-Voies), mai 2012
  8. ↑ Elyane Sommer, Blog Saint-Georges des Sept Voies, 13 février 2009
  9. ↑ Le Courrier de l'Ouest, À Saint-Georges-des-Sept-Voies, près de Saumur, l’Hélice terrestre prépare ses 30 ans, 14 février 2023
  10. ↑ a et b Le Courrier de l'Ouest, À Saint-Georges-des-Sept-Voies, près de Saumur, l’Hélice terrestre prépare ses 30 ans, 14 février 2023
  11. ↑ Le Courrier de l'Ouest, Saint-Georges-des-Sept-Voies Le programme de l'été de l'Hélice terrestre, 25 juin 2014
  12. ↑ Le Courrier de l'Ouest, Saint-Georges-des-Sept-Voies La 25e Foire aux tripes aura lieu ce week-end, 27 août 2014
  13. ↑ Le Courrier de l'Ouest, Saint-Georges-des-Sept-Voies. Les rendez-vous des trente ans de l'Orbière, 6 mai 2023
  14. ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  15. ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  16. ↑ Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, juin 2012
  17. ↑ Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
  18. ↑ Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Saint-Georges-des-Sept-Voies (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
Voir aussi les formes anciennes du nom et les homonymies dans le département.

Autres données

• Liste des communes en 2015
• Anciennes communes 2015
• Populations 2012, en vigueur au 1er janvier 2015
• Altitudes en 2014
• Superficies en 2014
• Divisions administratives et électorales en 2014


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