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== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
La commune change de nom en [[1923]], [[Faye]] devenant {{nobr|Faye-d'Anjou}} (décret du 28 novembre)<ref>Décret du 28 novembre 1923, ''Journal officiel de la République française'', 55{{e}} année, n° 336, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), du 12 décembre 1923, p. 11550</ref>. En 2013, on comptait huit autres communes angevines comportant le nom {{citation|Anjou}} : [[Chaumont-d'Anjou]], [[Cossé-d'Anjou]], [[Saint-Barthélemy-d'Anjou]], [[Saint-Sylvain-d'Anjou]], [[Sceaux-d'Anjou]], [[Thorigné-d'Anjou]], [[Valanjou]] et [[Vern-d'Anjou]]. | |||
Elle est membre en 2015 de la communauté de communes [[Communauté de communes des Coteaux-du-Layon|des Coteaux-du-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chemillé-Melay|de Chemillé-Melay]] ([[Canton de Thouarcé|Thouarcé]] en 1793 et 1801, jusqu'en 2014) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Faye-d'Anjou'', 2007</ref>. | Elle est membre en 2015 de la communauté de communes [[Communauté de communes des Coteaux-du-Layon|des Coteaux-du-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chemillé-Melay|de Chemillé-Melay]] ([[Canton de Thouarcé|Thouarcé]] en 1793 et 1801, jusqu'en 2014) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Faye-d'Anjou'', 2007</ref>. | ||
Son code commune (Insee) est 49134 et son [[ | Son code commune (Insee) est 49134 et son [[codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49380. Ses habitants se nomment (gentilé) Fayen, Fayenne. Sa population est de {{unité|1033|habitants}} en 1999, {{formatnum:1188}} en 2006 et {{formatnum:1406}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>. | ||
Un regroupement intervient le {{date|1{{er}} janvier [[2016]]}} entre les communes de [[Champ-sur-Layon]], [[Faveraye-Mâchelles]], Faye-d'Anjou, [[Rablay-sur-Layon]] et [[Thouarcé]], donnant naissance à la [[Création de la nouvelle commune de Bellevigne-en-Layon (2016)|commune nouvelle]] de [[Bellevigne-en-Layon]]. Faye-d'Anjou devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-69'', du 2 novembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Bellevigne-en-Layon (2016)]].</ref>. | Un regroupement intervient le {{date|1{{er}} janvier [[2016]]}} entre les communes de [[Champ-sur-Layon]], [[Faveraye-Mâchelles]], Faye-d'Anjou, [[Rablay-sur-Layon]] et [[Thouarcé]], donnant naissance à la [[Création de la nouvelle commune de Bellevigne-en-Layon (2016)|commune nouvelle]] de [[Bellevigne-en-Layon]]. Faye-d'Anjou devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-69'', du 2 novembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Bellevigne-en-Layon (2016)]].</ref>. | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''[[Faye|Fagia]]'', ''[[Faye|Faia]]''. L'église relève de l'abbaye de la Trinité de Mauléon qui y établit un prieuré-cure. La famille de Faye apparaît au {{XIIs}}, et le duc de Brissac est le seigneur fondateur de la [[Glossaire#P|paroisse]]. Une partie des biens d'Église est aliéné au moment des guerres de Religion. Au {{XVIIIe}}, Faye relève de l'[[Glossaire#E|élection]] et de la subdélégation d'Angers<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|133-135}}</ref>. | Des traces préhistoriques ont été trouvées sur le territoire. La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''[[Faye|Fagia]]'', ''[[Faye|Faia]]''. L'église relève de l'abbaye de la Trinité de Mauléon qui y établit un prieuré-cure. La famille de Faye apparaît au {{XIIs}}, et le duc de Brissac est le seigneur fondateur de la [[Glossaire#P|paroisse]]. Une partie des biens d'Église est aliéné au moment des guerres de Religion. Au {{XVIIIe}}, Faye relève de l'[[Glossaire#E|élection]] et de la subdélégation d'Angers<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|133-135}}</ref>. | ||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Faye-d'Anjou)'', 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="mairie-tourisme">Mairie de Faye-d'Anjou, ''Tourisme'', mars 2010</ref> : | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Faye-d'Anjou)'', 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="mairie-tourisme">Mairie de Faye-d'Anjou, ''Tourisme'', mars 2010</ref> : | ||