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Le Layon | {{Infobox cours d'eau | ||
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Le '''Layon''' angevin court sur {{unité|84|kilomètres}} en [[Maine-et-Loire]]<ref>84 km indiqué par Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, ''Atlas des paysages de Maine-et-Loire'', Le Polygraphe (Angers), 2003, p. 20<br>84 km indiqué par l'Observatoire de l'eau de Maine-et-Loire, ''Les cours d'eau (Layon)'', mars 2013<br>84 km indiqué par la Fédération de pêche de Maine-et-Loire, ''Rivières et plan d'eau (Layon)'', mars 2013<br>et pour une longueur totale de 90 km indiquée par ADES Sandre, ''Le Layon'', mars 2013</ref>. Cette rivière du centre-ouest de la France, se trouve au sud de la Loire, et délimite les régions naturelles des Mauges (à l'Ouest) et du Saumurois (à l'Est). | |||
Il est canalisé au {{XVIIIs}} pour répondre aux besoins du commerce viticole<ref>Mireille Rousselle-Touchard, ''Viticulture et agriculture de six communes de la Vallée du Layon'', dans la revue géographique ''Norois'' n° 44, SFIL et Texier, 1964</ref> et de l'industrie. | |||
== Cours d'eau == | == Cours d'eau == | ||
Le Layon est un petit affluent de la Loire, dont la rive droite forme un coteau escarpé. | Le Layon (on prononce Léyon<ref>Gérard Cherbonnier (dir.), ''Mots et expressions des patois angevins : petit dictionnaire'', Éd. du Petit Pavé (Brissac-Loire-Aubance), 2002 (4{{e}} édition, 1{{re}} en 1997), p. 54</ref>) est un petit affluent de la Loire de {{unité|90|kilomètres}} de longueur, dont la rive droite forme un coteau escarpé. Après avoir pris sa source dans le département des Deux-Sèvres (Saint-Maurice-la-Fougereuse), il termine son cours en rejoignant la [[Loire]] à Chalonnes<ref>BDF49, ''[[BDF49_Saint-Aubin#Le_Layon|La rivière le Layon]]'' <small>[[https://web.archive.org/web/20171105150659/http://bdf49.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=8:saint-aubin-le-layon&catid=13:saint-aubin&Itemid=38 archive]]</small>, mars 2010</ref>{{,}}<ref name="sandre">ADES Sandre, ''Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau'', mars 2010</ref>{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|342-343}}</ref>. | ||
Il présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, avec une période de hautes eaux en hiver. | |||
Partagé entre le [[Saumurois]] et les [[Mauges]], le '''bassin-versant du Layon''' est constitué du Layon et de ses affluents, le Douet, le Lys, la Vilaine, l'Arcison, le Javoineau, l'Hyrôme et le Jeu<ref name="eauanjou-bassin">Observatoire de l'eau de Maine-et-Loire, ''Territoires par bassin versant'', avril 2013</ref>. | |||
== Affluents == | |||
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== Communes traversées == | == Communes angevines traversées == | ||
Dans le Maine-et-Loire, cette rivière traverse | Dans le Maine-et-Loire, cette rivière traverse le territoire des '''communes''' de : <br> | ||
Cléré-sur-Layon, Passavant-sur-Layon, Nueil-sur-Layon, Les Verchers-sur-Layon, Concourson-sur-Layon, Saint-Georges-sur-Layon, Faveraye-Mâchelles, Thouarcé, Rablay-sur-Layon, Beaulieu-sur-Layon, [[Saint-Aubin-de-Luigné]], [[Chaudefonds-sur-Layon]], | [[Cléré-sur-Layon]], [[Passavant-sur-Layon]], [[Nueil-sur-Layon]], [[Les Verchers-sur-Layon]], [[Concourson-sur-Layon]], [[Saint-Georges-sur-Layon]], [[Faveraye-Mâchelles]], [[Thouarcé]], [[Champ-sur-Layon]], [[Faye-d'Anjou]], [[Rablay-sur-Layon]], [[Beaulieu-sur-Layon]], [[Saint-Lambert-du-Lattay]], [[Saint-Aubin-de-Luigné]], [[Chaudefonds-sur-Layon]] et [[Chalonnes-sur-Loire]]<ref name="geoportail">IGN et BRGM, ''Géoportail - Cours du Layon'', mars 2010</ref>. | ||
Le Lys, principal affluent du Layon, traverse sur son parcours de {{unité|30|km}} les communes de La Tourlandry, où il prend sa source, Coron, Vihiers, Montilliers, Aubigné et Faveraye-Mâchelles<ref>Direction départementale de l'Équipement de Maine-et-Loire (CETE de l'Ouest – Laboratoire régional des Ponts et chaussées d'Angers), ''Atlas des zones inondables du Lys'', octobre 2006</ref>. | |||
Tout au long du Layon (rivière), sa [[coteaux du Layon|vallée]] se compose de coteaux chargés de vignes, de prairies humides, de cultures et de peupleraies. Sa géologie se compose principalement de roches volcaniques et de calcaires primaires. | |||
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Sa géologie se compose principalement de roches volcaniques et de calcaires primaires. | |||
== Le nom de Layon == | |||
Onze communes de Maine-et-Loire portent la mention -sur-Layon : Aubigné, Beaulieu, Champ, Chaudefonds, Cléré, Concourson, Nueil, Passavant, Rablay, Saint-Georges et Les Verchers<ref name="geoportail" />{{,}}<ref name="pla">Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 225-226</ref>. | |||
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* rivière le Layon, | |||
* ruisseau de Saint-Nicolas. | |||
Formes anciennes du nom : ''Ladiacum fluvium'' en 1031, ''Fluviolus Ladio'' en 1055, ''Fluvium Are'' en 1040, ''Aeta'' en 1368, ''La rivière de Léon'' en 1540<ref name="cport-1978" />. Le nom ''Layon'' a pour origine le vocable celtique ''Ara'' (''Fluvius are'' vers 1040, ''Ara Fluvius'' au siècle suivant) ; la racine ar- désignant un cours d'eau<ref name="pla" />. | |||
Le nom de « Layon » peut se rapporter à trois domaines : la '''rivière''', le [[coteaux du Layon|relief]] et les [[vins du Layon|vins]]. | |||
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== Notes == | == Notes == | ||
Sur le même sujet | |||
:• [[Val du Layon (homonymie)]] | |||
:• [[Loire|La Loire]] | |||
:• [[Liste des cours d'eau de Maine-et-Loire]] | |||
:• [[Géographie du Maine-et-Loire]] | |||
Bibliographie | |||
:• Henri Oillic, ''L'Anjou. Loire, Aubance, Layon'', Éditions du Petit Pavé (Brissac), 2009 (ISBN 978-2-84712-210-7) | |||
Notions de géographie | |||
:• Un ''affluent'' est un cours d'eau qui se jette dans un autre au débit plus important, au niveau d'un point de confluence. Exemple : La rivière du Jeu se jetant dans le Layon, la première est un affluent de la seconde. | |||
:• Un ''bassin-versant'' est l'ensemble du territoire dont les eaux se déversent dans le cours d’eau donné. | |||
:• Un point de ''confluence'' (ou confluent) est le lieu où se rejoignent plusieurs cours d'eau. | |||
:• Le qualificatif des ''rives'' (droite ou gauche) se dit en fonction du sens du courant. Par exemple les coteaux du Layon se trouvent sur sa rive droite, ou bien encore, Rochefort se trouve sur la rive gauche (Sud) de la Loire (courant Est Ouest). | |||
Sources et annotations | |||
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Dernière version du 14 février 2025 à 16:32
Le Layon | |
---|---|
Type | Rivière |
Territoire | Saumurois |
De | Cléré-sur-Layon |
À | Chalonnes-sur-Loire |
Notes | 84 km en Maine-et-Loire Bassin-versant du layon |
Cours d'eau de Maine-et-Loire |
Le Layon angevin court sur 84 kilomètres en Maine-et-Loire[1]. Cette rivière du centre-ouest de la France, se trouve au sud de la Loire, et délimite les régions naturelles des Mauges (à l'Ouest) et du Saumurois (à l'Est).
Il est canalisé au XVIIIe siècle pour répondre aux besoins du commerce viticole[2] et de l'industrie.
Cours d'eau
Le Layon (on prononce Léyon[3]) est un petit affluent de la Loire de 90 kilomètres de longueur, dont la rive droite forme un coteau escarpé. Après avoir pris sa source dans le département des Deux-Sèvres (Saint-Maurice-la-Fougereuse), il termine son cours en rejoignant la Loire à Chalonnes[4],[5],[6].
Il présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, avec une période de hautes eaux en hiver.
Partagé entre le Saumurois et les Mauges, le bassin-versant du Layon est constitué du Layon et de ses affluents, le Douet, le Lys, la Vilaine, l'Arcison, le Javoineau, l'Hyrôme et le Jeu[7].
Affluents
Les principaux affluents du Layon sont[5] :
- la Gaubretière,
- le Pont Moreau,
- la Soire,
- le Douet,
- le Livier,
- le Lys,
- l'Arcison,
- le Javoineau,
- le Dreuille,
- l'Hyrôme,
- le Jeu.
Communes angevines traversées
Dans le Maine-et-Loire, cette rivière traverse le territoire des communes de :
Cléré-sur-Layon, Passavant-sur-Layon, Nueil-sur-Layon, Les Verchers-sur-Layon, Concourson-sur-Layon, Saint-Georges-sur-Layon, Faveraye-Mâchelles, Thouarcé, Champ-sur-Layon, Faye-d'Anjou, Rablay-sur-Layon, Beaulieu-sur-Layon, Saint-Lambert-du-Lattay, Saint-Aubin-de-Luigné, Chaudefonds-sur-Layon et Chalonnes-sur-Loire[8].
Le Lys, principal affluent du Layon, traverse sur son parcours de 30 km les communes de La Tourlandry, où il prend sa source, Coron, Vihiers, Montilliers, Aubigné et Faveraye-Mâchelles[9].
Tout au long du Layon (rivière), sa vallée se compose de coteaux chargés de vignes, de prairies humides, de cultures et de peupleraies. Sa géologie se compose principalement de roches volcaniques et de calcaires primaires.
Le nom de Layon
Onze communes de Maine-et-Loire portent la mention -sur-Layon : Aubigné, Beaulieu, Champ, Chaudefonds, Cléré, Concourson, Nueil, Passavant, Rablay, Saint-Georges et Les Verchers[8],[10].
Autres toponymes de la rivière[5] :
- rivière le Layon,
- ruisseau de Saint-Nicolas.
Formes anciennes du nom : Ladiacum fluvium en 1031, Fluviolus Ladio en 1055, Fluvium Are en 1040, Aeta en 1368, La rivière de Léon en 1540[6]. Le nom Layon a pour origine le vocable celtique Ara (Fluvius are vers 1040, Ara Fluvius au siècle suivant) ; la racine ar- désignant un cours d'eau[10].
Le nom de « Layon » peut se rapporter à trois domaines : la rivière, le relief et les vins.
Galerie
Notes
Sur le même sujet
- • Val du Layon (homonymie)
- • La Loire
- • Liste des cours d'eau de Maine-et-Loire
- • Géographie du Maine-et-Loire
Bibliographie
- • Henri Oillic, L'Anjou. Loire, Aubance, Layon, Éditions du Petit Pavé (Brissac), 2009 (ISBN 978-2-84712-210-7)
Notions de géographie
- • Un affluent est un cours d'eau qui se jette dans un autre au débit plus important, au niveau d'un point de confluence. Exemple : La rivière du Jeu se jetant dans le Layon, la première est un affluent de la seconde.
- • Un bassin-versant est l'ensemble du territoire dont les eaux se déversent dans le cours d’eau donné.
- • Un point de confluence (ou confluent) est le lieu où se rejoignent plusieurs cours d'eau.
- • Le qualificatif des rives (droite ou gauche) se dit en fonction du sens du courant. Par exemple les coteaux du Layon se trouvent sur sa rive droite, ou bien encore, Rochefort se trouve sur la rive gauche (Sud) de la Loire (courant Est Ouest).
Sources et annotations
- ↑ 84 km indiqué par Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe (Angers), 2003, p. 20
84 km indiqué par l'Observatoire de l'eau de Maine-et-Loire, Les cours d'eau (Layon), mars 2013
84 km indiqué par la Fédération de pêche de Maine-et-Loire, Rivières et plan d'eau (Layon), mars 2013
et pour une longueur totale de 90 km indiquée par ADES Sandre, Le Layon, mars 2013 - ↑ Mireille Rousselle-Touchard, Viticulture et agriculture de six communes de la Vallée du Layon, dans la revue géographique Norois n° 44, SFIL et Texier, 1964
- ↑ Gérard Cherbonnier (dir.), Mots et expressions des patois angevins : petit dictionnaire, Éd. du Petit Pavé (Brissac-Loire-Aubance), 2002 (4e édition, 1re en 1997), p. 54
- ↑ BDF49, La rivière le Layon [archive], mars 2010
- ↑ a b et c ADES Sandre, Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau, mars 2010
- ↑ a et b Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 342-343
- ↑ Observatoire de l'eau de Maine-et-Loire, Territoires par bassin versant, avril 2013
- ↑ a et b IGN et BRGM, Géoportail - Cours du Layon, mars 2010
- ↑ Direction départementale de l'Équipement de Maine-et-Loire (CETE de l'Ouest – Laboratoire régional des Ponts et chaussées d'Angers), Atlas des zones inondables du Lys, octobre 2006
- ↑ a et b Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 225-226